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Vol.5 septembre 2015
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L'Afrique veut acquérir un siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies 

C'est le moment

Alors que l'ONU atteint ses 70 ans, l'Afrique souhaite mener des réformes dans l'organisation, notamment avec une présence permanente au Conseil de sécurité par Aglah Tambo

Les Nations Unies célèbrent leur 70e anniversaire ce mois-ci. L'une des organisations internationales ayant survécu le plus longtemps, elle est aussi l'une de celles qui accueillent les échanges les plus houleux en politique internationale.

Alors que les délégués du monde entier se dirigent vers les quartiers généraux de l'organisation à New York pour la célébration, les diplomates africains tiennent des réunions et font du lobbying pour mener de vraies réformes aux Nations Unies.

La réunion des membres de l'Union Africaine à Johannesburg en juin a souligné le besoin urgent de changement.

« Nous devons nous mettre d'accord sur ce que nous allons faire, sur la manière dont nous allons, sans réserve ni hésitation, soutenir la position commune de l'Afrique sur les réformes », a dit Amina Mohamed, la ministre des Affaires étrangères du Kenya, qui présidait une réunion ministérielle de l'UA sur le 70e anniversaire de l'ONU et l'état du multilatéralisme. « Notre demande pour des réformes du Conseil de sécurité se base sur l'injustice historique qui a été faite vis-à-vis de l'Afrique. La question que nous devons poser est si c'est le bon moment pour l'Afrique d'être représentée de manière appropriée à l'ONU. »

Changer la vieille garde

La rancœur de l'Afrique envers l'ONU est surtout dirigée contre le Conseil de sécurité, qui traite les Africains comme des citoyens « de seconde classe », selon Mohamed.

Le Conseil de sécurité a été créé en 1946 par les alliés victorieux de la Seconde Guerre mondiale. Il comprend 15 membres, dont 5 sont membres permanents avec un droit de véto : le Royaume Uni, les États-Unis, la France, la Chine et la Russie (P5).

Les autres sont non-permanents et tournent tous les deux ans. Le Conseil est l'organe le plus puissant au sein des Nations Unies, il peut déterminer les lois internationales, admettre de nouveaux membres à l'ONU et autoriser des changements dans la charte de l'ONU. Il peut aussi prendre des décisions contraignantes sur la guerre et la paix, imposer des restrictions financières aux responsables de guerres et exiger que les États membres respectent ces restrictions.

Mais pour beaucoup, ce Conseil représente un ordre du monde révolu.

« Les raisons derrière la création de ce Conseil n'existent plus aujourd'hui, ce qui signifie que nous devons faire quelque chose si nous voulons qu'il reflète la situation internationale actuelle », affirme Ochieng' Kamudhayi, expert de politique internationale et de management des conflits, lors d'un entretien avec CHINAFRIQUE.

« Mais changer le Conseil de sécurité ne sera pas une partie de plaisir. Souvenez-vous, ce n'est pas la première fois que quelqu'un essaie : des voix se sont élevées depuis plus de 20 ans, mais elles n'ont pas rencontré beaucoup d'optimisme car personne n'était capable d'obtenir le soutien des cinq membres du Conseil de sécurité », ajoute l'expert, qui enseigne au Centre de politique publique et de compétitivité à l'École de commerce de Strathmore à Nairobi.

Une réforme du Conseil de sécurité

La revendication de réformes au sein du système de l'ONU a débuté au début des années 1990, quand plusieurs propositions ont été faites après la formation d'un groupe de travail ouvert pour étudier l'extension du Conseil.

Mais il n'y a pas eu de discussion formelle sur la manière d'étendre l'organe. Pourtant, au cours des dernières décennies, l'incapacité du Conseil à prendre des décisions sur les crises au Rwanda, en Somalie, en Libye et en Syrie a provoqué de nombreux appels à la réforme.

En 2005, l'ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan a lancé des négociations formelles pour des réformes à l'ONU. Au même moment, l'UA a adopté une position africaine commune sur la réforme du Conseil de sécurité, demandant au moins deux sièges permanents et cinq sièges non-permanents. Elle proposait également que ces sièges, une fois autorisés, soient alloués par l'UA aux membres. L'UA demandait en outre une « complète égalité » de ces sièges permanents avec les P5 actuels, c'est-à-dire qu'ils aient tous un droit de véto.

« Même si l'Afrique est opposée en principe au véto, elle estime que tant qu'il existe, et afin d'assurer l'équité, il devrait être partagé par tous les membres permanents du Conseil de sécurité », disait un communiqué de l'UA. « L'objectif de l'Afrique est d'être pleinement représentée dans tous les organes de prise de décision à l'ONU, en particulier au Conseil de sécurité, qui est le principal organe de prise de décision à l'ONU pour les sujets liés à la paix et la sécurité internationales.  

Les lobbyistes du C10 de l'UA

Lorsque le débat a commencé en 2005, le Nigéria et l'Afrique du Sud, deux des principales économies africaines, ont déclaré leur candidature. Mais il est apparu que d'autres pays comme l'Allemagne, le Brésil, le Japon et l'Inde étaient également intéressés par ces réformes.

En 2009, l'Assemblée générale a lancé des négociations intergouvernementales, qui suggéraient initialement que les membres non permanents pourraient renouveler leur mandat de deux ans immédiatement après qu'il ait expiré. Cette idée, cependant, n'a pas obtenu beaucoup de succès car elle laissait inchangé le pouvoir de prendre des décisions sur les questions importantes.

La tournure des événements semble avoir influencé une nouvelle stratégie de la part de l'UA.

En mai, le Kenya et la Guinée équatoriale ont donné le coup d'envoi à la demande africaine de réformes, cherchant le soutien de la Chine et de la Russie en amont du 70e anniversaire de l'ONU. La décision de faire du lobbying auprès de ces deux pays a été prise en Zambie, où les ministres des Affaires étrangères du Comité des Dix (C10) se sont réunis pour préparer leur stratégie.

L'UA a créé le C10 en 2005, afin de faire du lobbying pour les demandes africaines de réforme de l'ONU, en particulier concernant le conseil de sécurité. Ses membres sont l'Algérie, la Libye, le Sénégal, la Sierra Leone, la Namibie, le Kenya, l'Ouganda, la Guinée équatoriale et la République du Congo.

Le Kenya et la Guinée équatoriale se sont vus assigner le rôle de vendre cette idée de réforme auprès des P5.

Lors d'une réunion avec le ministre des Affaires étrangères russe Sergey Lavrov, la ministre des Affaires étrangères kenyan Amina Mohamed et le ministre des Affaires étrangères de Guinée équatoriale Agapito Mba Mokuy ont expliqué que la formation actuelle du Conseil de sécurité « ne correspondait pas aux dynamiques du 21e siècle ».

Même si le ministre des Affaires étrangères russe a admis que réformer le Conseil serait « une étape cruciale » pour accroître sa légitimité, réaliser ce changement nécessitera plus que du lobbying politique.

Endalcachew Bayeh, chercheur sur la paix et la sécurité à l'Université d'Ambo en Éthiopie, explique que réaliser ce changement nécessitera un lobbying unifié.

« Il faut noter que l'environnement politique de l'ensemble du continent [africain] ne le permet pas encore, et la plupart des pays peuvent avoir des intérêts différents. Pour réunir nos forces afin d'obtenir ce changement, nous devons faire face à nos tensions internes, et nous allier avec les autres régions ayant les mêmes buts », a-t-il expliqué à CHINAFRIQUE.

Clairement, l'Afrique doit avoir une position cohérente et unifiée pour mettre en place un projet commun sur la représentation permanente au Conseil de sécurité de l'ONU. Il pourrait être astucieux de préparer ce projet pour le 70e anniversaire de l'ONU.

(Reportage du Kenya)

 

 

 

 

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