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Vol.7 octobre 2015
Des soldats de l'énergie solaire
Des femmes Maasaï développent l'énergie solaire à dos d'âne dans le Kenya rural, grâce à un programme innovantDes femmes Maasaï développent l’énergie solaire à dos d’âne dans le Kenya rural, grâce à un programme innovant
Khumo Sebambo

Des femmes de l'ethnie Maasaï livrent des panneaux solaires dans une zone rurale du Kenya 

Pour Jacklyn Naiputa, les jours sombres sont derrière lui, littéralement.

Naiputa, originaire de Oldonyonyoki, un village du comté de Kajiado, dans le sud du Kenya, et d'autres femmes de l'ethnie Maasaï, ont rejoint un programme qui cherche à équiper les villages d'énergie solaire. L'objectif : le profit économique, mais aussi l'amélioration de la qualité de vie dans ces villages reculés.

Les femmes de ce programme achètent des lampes, des panneaux solaires et des batteries rechargeables à un prix réduit chez Green Energy Africa (GEA), une entreprise sociale kenyane qui a mis en place le Projet d'énergie renouvelable des femmes entrepreneurs (WEREP) l'année dernière. Elles amènent ensuite leurs achats à dos d'âne de village en village, faisant un profit en les revendant.

Les panneaux solaires, par exemple, permettent un profit de 300 shillings kenyans (environ 3 dollars) chacun. Le GEA forme aussi les femmes à installer les panneaux et les lampes dans les maisons des villages.

« Pour nous, le bénéfice des lampes à énergie solaire est inimaginable », raconte Naiputa, décrivant les changements que les panneaux solaires ont apportés à la vie d'une population qui vivait jusque-là sans électricité. « Le marché le plus proche pour recharger les téléphones portables ou pour acheter du kérosène pour s'éclairer et pour faire à manger est à 20 kilomètres et se tient seulement une fois par semaine ».  

Un éclairage à bas coût

L'énergie solaire est une source d'énergie optimale pour les tribus nomades et pastorales Maasaï. Le système d'installation peut être dimensionné pour n'importe quelle utilisation, depuis l'éclairage domestique à celui des commerces, ou d'un village entier. Cela aide en outre à tenir à distance les prédateurs qui menacent les troupeaux.

« Les lampes (à énergie solaire) font peur aux hyènes, donc nous n'avons pas à nous inquiéter de perdre nos animaux la nuit », affirme Naiputa.

Auparavant, la famille de Naiputa dépensait 40 shillings kenyans (0,4 dollars) par jour pour 300 ml de kérosène, et jusqu'à 0,5 dollars pour recharger leur téléphone, ce qui est cher pour les standards du Kenya rural. Naiputa tient aussi un petit commerce dans son village, stockant des panneaux solaires, des batteries rechargeables, des lampes solaires et des câbles ».

Comme Naiputa, femmes Maasaï traversent la campagne à dos d'âne pour acheter des produits pour leur commerce. Elles parlent également aux nomades des produits solaires, puis elles leur vendent et leur installent. Le WEREP travaille avec 700 femmes comme Naiputa et 150 d'entre elles vendent des panneaux solaires et des lampes. Près de 200 femmes gagnent entre 145 et 193 dollars par mois pour installer ces équipements.

Installer des équipements solaires de village en village implique aussi que ces femmes illuminent le Kenya rural, permettant une meilleure stabilité financière. Cette organisation bouleverse également les stéréotypes de genre : les femmes, qui auparavant voyageaient sur de longues distances pour acheter du kérosène et recharger leur téléphone sont désormais officiellement employées et sont devenus des composants essentiels de l'économie familiale.

« Le programme du WEREP offre une formation sur les bienfaits de l'énergie solaire, et une introduction à la création d'entreprise », explique Aisha Germaine, de GEA. « Le GEA lutte contre le chômage et la pauvreté en soutenant la création et le développement des entreprises. »

Un leader de l'énergie solaire

Le WEREP a été créé à l'initiative du fondateur et CEO du GEA, Edwin Kinyatti, qui voulait résoudre le déficit d'énergie dans le Kenya rural et fournir des emplois aux femmes locales.

Une étude de 2014 par M-KOPA Solar, une organisation basée à Nairobi offrant de l'éclairage solaire et la possibilité de recharger leur téléphone à prix raisonnable, sur une base sans engagement, a montré que le Kenya avait émergé comme un leader de l'énergie solaire hors-réseau, avec 14 % de la population utilisant l'énergie solaire comme source primaire d'éclairage et pour recharger les batteries. Kenya Power and Lighting Co., le fournisseur national d'électricité, estime que si 30 % de la population a accès au réseau national d'électricité, seulement 5 % des communautés rurales y sont connectées.

Comparé aux autres marchés africains, le Kenya est un leader dans l'énergie hors-réseau. Il a un potentiel solaire immense et son secteur de l'énergie renouvelable devrait se développer rapidement alors que Powerhive East Africa, une entreprise de micro-réseaux solaires, va commencer à vendre de l'énergie en septembre, mettant fin à un demi-siècle de monopole gouvernemental sur l'électricité.

Les coutumes de certaines tribus nomades ne permettent pas aux femmes d'être propriétaires, mais les « soldats solaires » Maasaï mettent désormais l'énergie solaire dans les mains des femmes.

Le programme WEREP est piloté par les comtés de Makueni et Kajiado, peuplés par les Maasaïs et les Akambas, des communautés qui doivent faire face à un grand manque d'énergie électrique.

Des femmes comme Naiputa participent au projet WEREP dans cinq groupes de villages. Ensemble, elles ont installé des unités solaires dans plus de 2 000 maisons.

 

 

 

 

 

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