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Vol.7 novembre 2015
Forces de réserve
La réaction rapide des forces de sécurité est-africaines peut-elle réussir malgré les nombreux défis qu’elles rencontrent ?
Aglah Tambo

Les conflits en Somalie nécessitent une intervention rapide

Bien que l'Afrique de l'Est soit considérée comme l'une des régions les plus instables du continent, ployant sous le poids des guerres, des attaques terroristes et des réfugiés, tous les commentateurs ne sont pas pessimistes.

Githu Muigai, procureur général du Kenya, estime que la réponse des pays aux conflits qui touchent la région s'est progressivement améliorée.

En août, Muigai a mis la touche finale à trois traités de défense qui ont été ensuite validés par l'Assemblée nationale, la chambre basse du parlement kenyan. Ces traités sont d'une part le protocole de la Communauté de l'Afrique de l'Est sur la coopération dans le secteur de la défense, d'autre part le pacte de défense mutuel entre le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda, et enfin l'Accord sur l'établissement d'une Force est-africaine en attente (FEAA).

En tant que principal conseiller juridique du Kenya, le rôle de Muigai est maintenant de rendre les accords ratifiés à la Communauté d'Afrique de l'Est et à l'UA.

« La prochaine étape est de déposer ces accords dans leurs organes respectifs », a-t-il expliqué à CHINAFRIQUE. « Quand tous les États partenaires les auront déposés, ils auront force de loi au Kenya. »

Les trois traités pourraient changer la manière dont la région gère l'instabilité croissante qui la touche. En particulier, le pacte de la FEAA pourrait avoir l'impact le plus significatif sur la gestion des questions de paix et de sécurité dans la région.

Le mécanisme de coordination de la FEAA à Nairobi sert de secrétariat pour tous les organes, structures et activités de la FEAA, qu'il coordonne en consultation avec les pays membres et l'Union Africaine (UA).

Un long processus

La réalisation de ces traités de défense est l'aboutissement d'un long processus. La FEAA a été créée en 2004 et fait partie des brigades sous-régionales de l'UA destinées à maintenir la paix et la sécurité en Afrique de l'Est. Ses membres sont le Kenya, le Burundi, les Comores, Djibouti, l'Éthiopie, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan et l'Ouganda.

Mais contrairement à la Mission de l'UA en Somalie (AMISOM), les pays membres de la FEAA ont été incapables de présenter une présence militaire unifiée pour ramener le calme en Somalie, où règne le chaos, et plus récemment au Soudan du Sud. En revanche, avec des contributions conséquentes de troupes de six pays, y compris le Kenya, l'Éthiopie, l'Ouganda et le Burundi, l'AMISOM a réussi à repousser le groupe militant al-Shabaab en Somalie et a démontré les avantages d'une solution militaire unifiée et coordonnée.

Ce qui a poussé les pays de la FEAA à aller en Somalie était avant tout le désir de sécuriser leurs propres frontières. Le problème a été en partie attribué à la difficulté de mettre en place une coopération dans les affaires militaires de la FEAA, sans empiéter sur la souveraineté des pays.

« Vous devez évaluer l'impact de ces accords sur les affaires intérieures (des pays membres). Vous devez vous demander si en signant, vous abandonnerez votre contrôle. Ce n'est pas particulier à cette série d'accords, mais à n'importe quel traité international », explique Muigai.

Les pays membres de la FEAA ont cité cette « évaluation » pour retarder le processus d'adoption de la FEAA.

Il y a un autre problème. Les pays membres de la FEAA appartiennent à différents corps économiques régionaux, comme la Communauté de l'Afrique de l'Est et le Marché commun pour l'Afrique de l'Est et du Sud, et aucun de ces blocs ont un mandat direct pour des missions sécuritaires. La FEAA était initialement coordonnée par l'Autorité intergouvernementale du Développement, mais ce bloc n'a que huit membres et les non-membres s'opposaient souvent à ses missions.

Endalcachew Bayeh, chercheur sur les questions de sécurité à l'Université d'Ambo d'Éthiopie, affirme que l'instabilité politique régionale elle-même a constitué un obstacle à la création de la FEAA. « Il existe de sérieuses tensions entre les États qui ont besoin d'employer des ressources militaires et économiques à des buts internes. Ce fait a servi à détourner toutes les contributions qui auraient pu être utilisées pour consolider la FEAA », explique-t-il à CHINAFRIQUE. « Les perspectives d'avenir (pour la Force est-africaine en attente) sont bonnes, mais je pense que les pays y réfléchissent à deux fois, à cause de l'instabilité internet ou des tensions avec leurs voisins ».

Un optimisme prudent

La situation a commencé à s'améliorer en juin 2014, lorsque les dirigeants des pays membres se sont rencontrés en marge du sommet de l'UA à Addis-Abeba et ont approuvé l'accord sur l'établissement de la FEAA, l'élevant d'un statut de mémorandum à celui d'accord.

L'accord indique le mandat pour cette force, la nature de la coopération et les limites à son déploiement. Les troupes se chargeront essentiellement des opérations de sécurité d'urgence en Afrique de l'Est, sous l'autorité de l'UA.

Pour le moment, la FEAA est plutôt une organisation d'experts militaires qu'un groupe de soldats, même si des pays comme le Kenya et l'Éthiopie entrainent spécialement des militaires pour ce but. L'année dernière, les deux pays ont créé des équipes de réserve, prêtes à être déployées après un entrainement spécial.

Lucie Sewe, manager de l'information de la FEAA, affirme que les soldats sont testés sur leur faculté à apporter de la sécurité, de la stabilité, une réponse rapide, une intervention en cas de catastrophe et un soutien aux acteurs humanitaires.

« Cela fait partie des exercices d'entrainement sur le terrain, ce qui est l'une des étapes de la préparation de la force », explique Sewe.

Les soldats passent ensuite par un exercice à un poste de commandement, avant d'être déclarés prêts à être déployés, ajoute-t-elle. Une fois que tous les membres auront créé leurs équipes de réserve respectives, celles-ci pourront être déployées selon les standards d'intervention de l'ONU, après approbation de l'UA.

Même dans ces étapes de formation, les équipes techniques de la FEAA ont contribué à offrir un conseil militaire régional, des missions d'observation et des missions exploratoires. En Somalie par exemple, elles ont complété les forces de l'AMISOM et ont aidé à planifier les opérations, la logistique, l'entrainement et le soutien médical.

La poursuite du conflit en Somalie et au Soudan du Sud signifie cependant que même s'il reste des raisons d'être optimiste, il faudra des allocations budgétaires très conséquentes pour que les soldats prennent part à la FEAA et fassent progresser la situation.

(Reportage du Kenya)

 

 

 

 

 

 

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