Yao Ming
Sénégal
Coopération sino-sénégalaise
Durant sa visite d'État en Chine en février dernier, Macky Sall, Président du Sénégal, a fait savoir que son pays cherchait à élaborer une coopération plus étroite avec les secteurs privés chinois. « Le coût élevé des énergies nuit à la compétitivité de l'économie sénégalaise. Nous avons donc besoin de soutiens financiers provenant de nos partenaires occidentaux traditionnels, ainsi que de la Chine, en provenance des secteurs à la fois public et privé, afin de créer plus d'emplois et de développer les infrastructures », a dit M. Sall. Le Sénégal compte sur une croissance économique annuelle de 7 à 8 % pour se hisser au rang de pays émergent d'ici 2017, a dit le président.
Afrique du Sud
Contrats de locomotives
Récemment, deux fabricants de locomotives chinois, CSR Zhuzhou Electric Locomotive et CNR, ont respectivement gagné des contrats pour fournir 359 locomotives électriques (2,1 milliards de dollars) et 232 locomotives diesel (800 millions de dollars) à l'entreprise publique de transport et de logistique de fret sud-africaine Transnet. Les travaux seront réalisés en trois ans et demi. Selon Brian Molefe, directeur exécutif du Groupe Transnet, la plupart des locomotives seront produites en Afrique du Sud. Il a expliqué que selon les prévisions, cette opération devrait contribuer à hauteur de plus de 90 milliards de rands (8,3 milliards de dollars) à l'économie locale et créer environ 30 000 emplois.
Kenya
La BAD contribue à la création d'emplois
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a débloqué 930 millions de dollars pour soutenir le développement des infrastructures du Kenya et stimuler sa création d'emplois d'ici cinq ans. Gabriel Negatu, directeur régional du Centre de ressources pour l'Afrique de l'Est de la BAD, a dit en mars que dans le Document de stratégie pays (DSP) du Kenya, approuvé par le Conseil d'administration de la BAD, ont été énoncés les domaines prioritaires de soutien accordé au Kenya de 2014 à 2018. « Pour atteindre notre objectif, le DSP s'articule autour de deux piliers. Nous continuerons d'accompagner le gouvernement dans ses efforts d'optimisation des infrastructures pour déclencher une croissance inclusive, tout en aidant à améliorer la qualité de sa main-d'œuvre », a indiqué M. Negatu dans une déclaration publiée à Nairobi.
Mozambique
Une forte croissance
Le Mozambique enregistrera une belle performance économique en 2014, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) le 14 mars. Selon les estimations du FMI, le pays pourrait connaître une croissance économique de 8 %. Son inflation de cette année est apparemment sous contrôle, a dit Doris Ross, directrice d'une équipe au sein du FMI. Elle a mis en garde ses pays voisins, en particulier l'Afrique du Sud, contre le risque d'inflation. Le FMI a appelé le Mozambique à être plus transparent et plus prudent dans son amendement du budget. Le ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang, a dit que les gros contributeurs à la croissance du PIB du pays restaient l'extraction houillère, le transport, les communications, les services financiers et la construction.
Île Maurice
Le numéro 1
D'après le dernier rapport du Centre africain pour la transformation économique (ACET) publié début mars, l'île Maurice se classe en tête de l'indice africain de la transformation économique, devançant ainsi 20 autres pays africains, y compris l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, l'Ouganda, le Kenya et le Gabon. Parmi les critères pris en compte par l'ACET figurent la diversification de la production et des exportations, la compétitivité en matière d'exportations et les profits, l'accroissement de la productivité, les progrès technologiques et « la contribution économique au bien-être public, et notamment l'augmentation des emplois productifs formels ». Maurice se classe premier dans tous les indices sauf dans celui de la productivité (2ème) et du domaine des technologies (14ème).
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