Discussions sur un ALE continental
Les dirigeants de l'Union africaine (UA) ont conclu leur sommet bi-annuel après avoir signé un plan de mise en œuvre sur 10 ans pour la vision du développement à long terme du continent africain. Nommée « Agenda 2063 », cette vision décrit l'image d'une Afrique intégrée, prospère et pacifique. Le premier plan de mise en œuvre sur 10 ans vise à faciliter la libre circulation de biens, de services et de personnes, tout en appelant à des investissements régionaux dans les chaînes de valeur et à la promotion des produits « Made in Africa ». L'UA a également lancé des négociations sur une Zone de libre-échange continentale (ZLEC) afin d'éliminer le protectionnisme commercial. L'UA s'est fixée l'année 2017 comme objectif pour la mise en œuvre d'un accord de libre-échange (ALE) continental, qui devrait permettre aux pays africains de réduire les barrières commerciales entre eux, de réduire leurs taxes sur les importations et les exportations, et dans certains cas de supprimer les contraintes de visa.
Afrique
Le secteur de la santé nécessite plus de dons
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé les gouvernements africains à investir davantage pour améliorer la qualité des services sanitaires. Selon la Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, Matshidiso Moeti, le financement du secteur de la santé en Afrique est encore au-dessous du seuil nécessaire. Les gouvernements nationaux ainsi que leurs agences partenaires doivent augmenter leur montant. « L'Afrique est confrontée à des défis en matière de traitement des maladies transmissibles, et ces dernières années, nous avons vu l'émergence de maladies intransmissibles. Cela exige l'amélioration des systèmes sanitaires. Mais malheureusement, les systèmes de santé sont encore mal financés dans beaucoup de pays », remarque-t-elle. D'après elle, les gouvernements africains doivent mettre en place des plans et des politiques pour utiliser plus de médicaments à base de plantes.
Afrique du Sud
L'industrie du cinéma minée par le nouveau règlement
La croissance fulgurante du cinéma sud-africain rencontre un obstacle avec la publication d'un nouveau règlement sur les visas et l'immigration, publié par le Département des affaires intérieures. Ce nouveau règlement relatif au voyage est entré en vigueur en juin, malgré les craintes que le tourisme soit sévèrement touché. Dans l'industrie de la télévision et du cinéma, plus de 35 000 emplois sont en danger, car les acteurs ne peuvent plus demander les visas à travers un agent mais doivent le faire en personne. En outre, si la production d'un film est retardée de plus de trois mois, le visa ne peut être prolongé ou renouvelé en Afrique du Sud. Au Cap, l'industrie de la télévision et du cinéma est déjà affectée. La ville a demandé au Département de reconsidérer ce nouveau règlement.
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