Chine-Afrique du Sud

Renforcement de la coopération

Le président chinois Xi Jinping a déclaré que la Chine était disposée à améliorer la coordination et la coopération avec l'Afrique du Sud, en particulier dans des domaines tels que l'économie marine, les zones économiques spéciales, l'énergie et les finances, afin de transformer l'amitié bilatérale et la confiance politique mutuelle en une coopération concrète, et de mieux servir les intérêts des deux peuples. Cet engagement a été pris au cours des entretiens entre M. Xi et son homologue sud-africain Jacob Zuma en marge du sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Oufa, une ville dans le sud-ouest de la Russie. Les dirigeants ont convenu de collaborer de manière plus étroite dans le cadre des BRICS et de renforcer l'influence positive du groupe sur les affaires internationales afin de mieux défendre les intérêts communs des économies émergentes et des pays en voie de développement. Soulignant la dynamique de développement irrésistible des pays des BRICS, M. Zuma a fait écho à la proposition de M. Xi de renforcer la coopération. Par ailleurs, le président sud-africain a exprimé l'espoir de son pays de promouvoir la coopération entre les pays africains et la Chine dans le secteur de la santé.

Kenya

Enquête sur la prévalence de la tuberculose

Le ministère kenyan de la Santé a lancé une enquête nationale de 10 mois pour déterminer la prévalence de la tuberculose. Selon les responsables, la seconde enquête sur la tuberculose au Kenya depuis son indépendance devra renforcer les interventions biomédicales, politiques et financières pour cette maladie, qui est la quatrième cause de mortalité chez les adultes. « Cette enquête nous aidera à obtenir un tableau précis de cette maladie et à établir des interventions ciblées pour réduire le nombre des décès et des nouvelles infections », explique Nicholas Muraguri, directeur des services médicaux. Le Kenya s'est classé au 15e rang parmi les 22 pays fortement touchés par la tuberculose. Celle-ci, note M. Muraguri, reste un défi de taille pour la santé publique et est à l'origine d'un taux de mortalité élevée, de pauvreté et d'exclusion sociale dans tout le pays.

Rwanda

Loi destinée à promouvoir l'investissement

Le Rwanda a mis en œuvre une nouvelle loi sur l'investissement qui vise à accroître celui-ci dans les secteurs prioritaires de l'économie du pays. Grâce à cette loi, davantage d'investissements seront effectués dans les secteurs tels que l'énergie, l'agriculture améliorée, le tourisme et la fabrication. La loi précédente, en vigueur depuis 2005, n'était pas adaptée aux secteurs stratégiques du pays. Selon Yvette Umutoni, chef de promotion de l'investissement au Rwanda Développement Board, cette nouvelle loi sur l'investissement réduit l'impôt sur les sociétés de 30 % à 15 % pour les secteurs prioritaires.

Nigeria

Le renforcement du système de paiement

Le Nigeria s'est engagé à réaliser un système national de paiement puissant qui serait utilisé à l'intérieur et reconnu à l'international d'ici 2020, affirme Dipo Fatokun, directeur du système bancaire et de paiement de la Banque centrale du Nigeria (BCN). Selon lui, les infrastructures pour les paiements au Nigeria connaissent un changement important grâce aux initiatives de la BCN, telles que l'initiative Vision 2020 pour le système de paiement. La banque centrale, indique-t-il, continue de promouvoir et de faciliter le développement de systèmes efficaces pour le règlement des transactions au Nigeria à travers le renforcement de la régulation et l'introduction de nouveaux produits.

Chine

La première usine de désassemblage des avions

La première usine de désassemblage d'avions de la Chine, située dans la province du Heilongjiang (nord-est), commencera ses activités cette année, a annoncé en juillet le gouvernement de la ville de Harbin. Fondée à partir d'un investissement de deux milliards de dollars, l'usine deviendra l'un des plus grands centres du monde pour le démontage des avions civils obsolescents, avec une capacité annuelle conçue pour un volume de 50 avions, a précisé le gouvernement municipal. L'usine sera gérée par la China Aircraft Leasing Group Holding Ltd., qui a procédé à l'acquisition d'un terrain de 30 hectares à proximité de l'aéroport de la ville pour le dédier à l'usine. Lancé fin 2014, le projet vise à répondre aux demandes croissantes de l'industrie de l'aviation en plein essor du pays. Manquant d'installations, la Chine envoie actuellement ses avions désignés pour le démantèlement aux États-Unis.