la Chine renforce les lois contre le piratage
Les opérateurs de réseau sans fil, le plus souvent des opérateurs en télécommunications, mettent d'abord les sonneries en adjudication et examinent la qualification des prestataires de service qui vendent les sonneries. Ensuite, un certain nombre de prestataires sont autorisés à s'occuper de la vente de sonneries au niveau local. Enfin, les fournisseurs de contenu (FC), qui sont autorisés par les maisons de disques à transformer les musiques dans un format requis, distribuent les produits aux prestataires de service.
En Chine, le coût de la CRBT peut être payé de deux manières. Vous pouvez payer des frais mensuels fixes, allant de 5 à 10 yuans (0,7 à 1,53 dollar) pour télécharger des sonneries sur votre téléphone, selon les différents tarifs régionaux. Ou encore, vous pouvez payer jusqu'à 5 yuans (0,7 dollar) pour télécharger une seule sonnerie. Dans ce cas là, les prestataires de service reçoivent généralement 85 % de la vente, alors que les opérateurs en prennent 15 %.
Lu Jian, directeur général de l'Ocean Butterflies International, l'une des plus grandes entreprises de musique en Chine, a déclaré au Beijing Morning Post que les titulaires du droit d'auteur ne reçoivent que 5 % des revenus générés par la musique sans fil [CRBT] tandis que les distributeurs en perçoivent 95 %. »
Selon le rapport du ministère de la Culture, le marché chinois de la musique numérique a été sévèrement victime de la piraterie endémique et du déséquilibre de développement du secteur de la musique sans fil.
Dans le but d'assainir le marché, le gouvernement a pris des mesures sévères depuis 2010. Le ministère de la Culture a fermé plus de 500 sites de musique en décembre dernier, dont 237 ne possédaient pas de licence juridique pour permettre la lecture et le téléchargement de musique.
Fin mars 2011, le ministère a également supprimé plus de 100 chansons qui n'avaient pas d'autorisation ou n'étaient pas enregistrées, et éliminera 200 autres chansons en ligne.
L'industrie redouble également d'efforts pour encourager la création et la distribution de contenu original. Mises à part les idées proposées, l'avenir de la musique originale dépendra en grande partie de l'évolution des mentalités et des mesures prises à tous les niveaux.
Le point de vue des producteurs de musique
Des lois plus strictes sont nécessaires
> Gao Xiaosong, producteur de musiqueLes lois en vigueur en Chine ne fournissent pas une protection suffisante contre le piratage. L'industrie du disque est désavantagée dans les procédures de poursuite judiciaire pour violation du droit d'auteur et la rémunération versée aux titulaires est assez modeste. Cela veut dire que le piratage de musique nécessite un coût très faible, mais la lutte contre le piratage comporte des pertes financières importantes. C'est pourquoi des lois plus sévères sont nécessaires pour protéger la musique, et il faut sensibiliser la population à la protection du droit d'auteur.
Nouveau système de répartition des revenus
> Song Ke, chef de direction de Taihe Rye MusicIl est nécessaire d'établir un nouveau type d'organisation de gestion des droits d'auteur qui jouisse à la fois d'une puissance financière et d'une grande part de marché et qui ait plus à dire sur la question du droit d'auteur. Cette organisation devrait comprendre les nouveaux types de ventes de musique et de plates-formes de promotion, notamment via Internet et les téléphones mobiles. De cette manière, elle pourrait négocier la répartition des recettes de l'industrie avec les opérateurs de télécommunications et les grandes sociétés Internet.
Source : www.ent.163.com |