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Vol.1 juillet 2011
Le réveil de l'Angola
Les BRIC tiennent un rôle essentiel dans le réveil économique de l'Angola, notamment la Chine, un partenaire spécial et de premier plan
Simon Freemantle & Jeremy Stevens

 

Partenariat spécial

De tous les membres des BRIC (et finalement de tous les autres partenaires commerciaux de l'Angola), la Chine a indéniablement réalisé la percée commerciale la plus importante. Le commerce sino-angolais est par exemple passé de 750 millions de dollars en 2001 à 25 milliards de dollars en 2008. En 2009, en dépit d'une baisse à 16,9 milliards de dollars, la Chine représentait malgré tout 30 %  des échanges commerciaux mondiaux de l'Angola, un chiffre qui n'était que de 1 % en 1995. À la différence des autres partenariats commerciaux de l'Angola (que ce soit avec des pays émergents ou développés), son commerce avec la Chine s'est donc révélé solide, mettant à mal les conjectures selon lesquelles l'engagement de la Chine n'était que temporaire.

La Chine a profité de son avantage de premier venu dans les années d'après-guerre. À l'époque, les dirigeants angolais devaient reconstruire le pays et privilégiaient des projets visibles, visant à conforter leur légitimité politique. Cependant, les sources de financement tant publiques que privées n'étaient pas suffisantes. En outre, la mauvaise réputation acquise dans le passé par le pays auprès des donateurs internationaux et des organisations multilatérales ne lui permettait pas d'espérer beaucoup de ce côté-là. La Chine, abritée derrière le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures qui sous-tend sa politique étrangère, a pu trouver des domaines de coopération mutuellement avantageux, là où les autres n'y sont pas parvenus.

Des prêts bilatéraux visant à la reconstruction des infrastructures de l'Angola, remboursés en énergie, ont été le fer de lance des progrès de la Chine dans le pays. Selon l'ambassadeur de Chine en Angola, Zhang Bolun, trois banques d'État (l'Export-Import Bank of China, l'Industrial and Commercial Bank of China et la China Development Bank) ont accordé un crédit étourdissant de 14,5 milliards de dollars à l'Angola. Ces prêts ont largement été honorés, au moyen de la désormais bien connue, « méthode Angola », prévoyant un remboursement par le biais d'un accès aux exportations de brut du pays.

L'Angola est le deuxième plus gros fournisseur d'énergie de la Chine, derrière l'Arabie Saoudite. Au cours des dix dernières années, les exportations angolaises vers la Chine ont rapidement augmenté, passant de 700 millions de dollars à 22,4 milliards de dollars en 2008. Cette année-là, la Chine prit la place des États-Unis comme premier marché d'exportation de l'Angola. Par la suite, les exportations de l'Angola vers la Chine ont baissé à 14,7 milliards de dollars, avant de remonter à 22,8 milliards de dollars en 2010. Ainsi, les exportations de l'Angola vers la Chine font de la relation bilatérale commerciale entre les deux pays, la deuxième plus importante d'Afrique.

Des trois majors pétrolières chinoises, Sinopec bénéficie, de loin, de l'accès le plus important au marché angolais. Accroissant sa présence déjà très importante dans le pays, Sinopec a acquis 50 % des réserves du gisement offshore angolais baptisé « Bloc 18 », pour un coût de 2,46 milliards de dollars.

Le pétrole, mais pas seulement

La relation entre la Chine et l'Angola ne se résume pas aux exportations de brut angolaises. Environ 150 entreprises chinoises sont présentes dans le pays, dont 40 seraient des entreprises publiques et le reste des entreprises privées en quête d'opportunités commerciales. En décembre 2007, 51 firmes chinoises étaient enregistrées auprès de l'Agence nationale angolaise pour l'investissement privé, l'ANIP.

Entre 2003 et 2007, l'ANIP a suivi le lancement de plus de 1 000 projets chinois, représentant au total plus de 4 milliards d'investissements en capital. Les entreprises publiques chinoises du secteur de l'énergie, ainsi qu'une multitude d'autres entreprises privées ou publiques du secteur de la construction, de l'ingénierie ou de l'industrie légère ont affirmé leur présence sur le marché angolais.

Le secteur du bâtiment est utilisé par les entreprises internationales comme porte d'entrée. De nombreuses firmes impliquées dans le programme national de reconstruction rivalisent désormais pour participer aux projets du gouvernement, de la Banque mondiale ou du secteur privé. Des sociétés telles que China Road et Bridge Corp. (CRBC), China Jiangsu, China Harbor et Sinohydro sont d'ores et déjà des acteurs dominants du marché. Sinohydro a été choisi par la Banque mondiale pour construire un réseau de distribution d'eau pour 20 millions de dollars. Le groupe CITIC est quant à lui très bien introduit sur le marché de l'immobilier bon marché, après avoir remporté le contrat de construction des 20 000 unités du projet immobilier Kilamba Kiaxi (incluant 710 immeubles d'appartements, 24 écoles, un hôpital, ainsi qu'un grand nombre d'autres installations), représentant un coût de 3,5 milliards de dollars. Néanmoins, CITIC affirme qu'elle ne devrait pas, selon ses prévisions, tirer de profits du projet Kilamba Kiaxi et cherche donc à se diversifier dans des domaines plus lucratifs, comme l'agriculture. À cette fin, CITIC et China Development Bank ont entrepris un projet agricole de 100 millions de dollars, visant à produire des biens alimentaires destinés à la consommation locale.

La Chine est la source principale de marchandises pour l'Angola. Les importations de l'Angola en provenance de Chine sont ainsi passées de 45 millions en 2001 à 2,9 milliards en 2008, avant de retomber à 2 milliards en 2010. Malgré tout, la Chine était toujours en tête des principaux pays fournisseurs en 2010, avec 15 % du total, suivie des États-Unis, du Portugal, de l'Inde, du Brésil et de la Belgique, le plus important partenaire africain étant l'Afrique du Sud.

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