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Le plus grand fonds d'actions privé de Chine spécialisé dans l'investissement en Afrique accroît sa présence sur le continent
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Vol.1 septembre 2011
Développer l'agriculture de l'Afrique
La catastrophe qui se déroule dans la Corne de l'Afrique illustre l'urgence qu'il y a à développer l'industrie agricole sur le continent
Jessica Frommer

La crise alimentaire qui se déroule dans la Corne de l'Afrique a mis en lumière la situation précaire de certaines populations africaines et illustre l'urgence qu'il y a à développer les denrées alimentaires sur une plus vaste échelle.

Selon les estimations, 60 % des Africains travaillent dans l'agriculture. Ce secteur est la base de biens des économies africaines et fournit du travail et un revenu à des millions de ménages.

A l'heure actuelle, le monde devrait se tourner vers l'Afrique et fixer son attention sur une seule chose : le potentiel du continent. Avec le chiffre de « 7 milliards » qui pèse lourd dans la démographie mondiale, il est plus que jamais indispensable d'« agir maintenant ».

« Si l'Afrique investissait dans l'agriculture la somme de 22 milliards de dollars qu'elle dépense en importation de nourriture et en aide alimentaire, la région pourrait en dix ans  mettre en œuvre les 4 piliers agricoles préconisés par le CAADP », explique le Professeur Monty Jonas, lauréat du Prix mondial de l'alimentation, directeur général du Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) et membre du conseil d'administration de l'EMRC.

Le Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (CAADP) a défini des objectifs ambitieux pour la croissance agricole annuelle de l'Afrique, qui se décline en sept piliers : augmenter la productivité, mettre à jour la chaîne de valeur, exploiter la demande locale, régionale et internationale, renforcer les efforts technologiques et la capacité d'innovation, promouvoir un financement efficace et innovant, encourager la participation du secteur privé, et améliorer les infrastructures ainsi que l'accès aux sources d'énergie. Les mesures et le calendrier mis en route par les organes dirigeants ont instauré une nouvelle approche dans la réalisation d'une croissance durable impliquant le secteur privé. La majeure partie des fermiers africains relève du secteur privé, dans le cadre de petites et moyennes entreprises. Leurs besoins doivent être pris en compte dans l'équation globale. Du point de vue de l'homme d'affaires africain, le message est simple. « Nous ne cherchons pas de l'aide, nous cherchons à contacter des partenaires commerciaux. C'est aussi simple que ça », explique Ramadhan Hashim Khalfan, directeur général de l'Autorité tanzanienne de développement du commerce, qui a réussi à étendre ses activités en développant un réseau grâce à l'EMRC. Il a pu rencontrer des hommes d'affaires indiens désireux d'investir dans la recherche de semences, les semences commerciales, la production agricole et la valeur ajoutée. Une fois que les pourvoyeurs de fonds et les porteurs de projets se rencontrent, alors une partie importante du travail préparatoire est accomplie. Pamela

Anyoti, ougandaise, a fait connaître son projet lors du Forum Agribusiness organisé par l'EMRC à Kampala en 2010 et a reçu un financement de la Swiss Foundation for Technical Cooperation pour la production de plants de cacaoyer à haut rendement, dans le cadre de son nouveau projet autour du cacao. Ce projet concernera 12 000 petits producteurs. « Ce partenariat a doublé de volume et démontre la crédibilité de mon approche qui permet de développer une affaire faisant participer ceux qui sont généralement exclus des intrants agricoles et des marchés sécurisés », nous explique-t-elle.

Les points permettant de libérer le potentiel agricole de l'Afrique peuvent être reliés à travers des partenariats comme le PNUD qui assure l'inclusion de petits fermiers dans une plus large chaîne de valeur, et la Nouvelle vision de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) qui démontre le rôle joué par le commerce pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels mondiaux grâce à une croissance accélérée, durable et portée par l'agriculture. Pour permettre une croissance durable, le Professeur Jones met en avant quatre questions importantes qui doivent être maîtrisées : accroître la surface des terres cultivées, augmenter les rendements, réduire les pertes après récolte et accroître la valeur ajoutée.

Les images venant de la Corne de l'Afrique montrant des communautés entières déracinées à cause de la famine ne doivent plus se reproduirent dans les années futures. C'est pourquoi, afin de permettre aux petits exploitants de s'intégrer à une grande chaîne de valeur, il est nécessaire de leur donner accès au financement et à des partenaires commerciaux potentiels grâce à l'« agriculture intégrée » et des « modèles de commerce intégré ». Idit Miller, vice-président d'EMRC International, l'a déjà fait remarquer: « faire en sorte que les hommes d'affaires africains, les organisations internationales et les investisseurs étrangers collaborent ou simplement connaissent les projets les uns des autres est la première étape, et la plus importante, pour développer le secteur de l'agrobusiness. Relier tous les éléments ensemble, rassembler les idées et les objectifs communs, c'est ce dont le secteur a besoin. »

L'Afrique peut être la solution à la croissance démographique mondiale. Elle a le potentiel pour se nourrir et nourrir les autres. Elle a besoin du dynamisme incarné par des personnes comme Mme Anyoti ou M.Khalfan, ce qui signifie établir un business et s'associer avec les bonnes personnes. En d'autres mots, le continent a besoin de mettre en œuvre des mesures inclusives et d'encourager la collaboration des secteurs privé et public.

L'auteur est la directrice de la communication de l'EMRC, une organisation de réputation mondiale qui crée des passerelles pour que le secteur privé et le secteur public se rencontrent. - www.emrc.be

 

 

 

 

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