Des solutions fiables
Cette année néanmoins, le trafic de passagers sur la ligne Beijing-Alger a régressé à son niveau de 2009, compte tenu de l'instabilité politique en Afrique. L'ouverture de la ligne Shanghai-Alger a été retardée pour des raisons de sécurité.
Boutemadjia adopte une attitude prudente concernant la ligne potentielle. « De nouveaux itinéraires font encore l'objet de discussions, mais la décision finale dépendra de la fréquence des vols autant que de la situation d'ensemble », déclare-t-il.
Toutefois, dans une vision à long terme, il pense que les perspectives pour les relations sino-africaines deviennent plus positives à mesure que la situation politique se stabilise et que l'environnement d'investissement s'améliore. « D'un côté, il y a un besoin pour les visiteurs chinois de rétablir la confiance dans l'Afrique, de l'autre, une situation stable peut nous aider à promouvoir le développement de l'industrie aéronautique sur le continent désormais au point mort, par exemple, à travers la promotion de voyages organisés avec des agences de voyages. »
L'Afrique a été ouverte aux touristes chinois dès 2006, avec plus de 10 pays, y compris l'Egypte, le Kenya, la Tanzanie et la Namibie, désignés comme que destinations approuvées. Boutemadjia espère que son pays sera bientôt classé parmi ces destinations.
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