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Vol.2 janvier 2012
Les prévisions économiques chinoises pour 2012
La croissance de l'investissement peut ralentir, mais un effondrement est peu probable, car l'Afrique s'ouvre à l'investissement chinois, ce qui peut servir de soupape
Jeremy Stevens

 

RALENTISSEMENT: moins de 7% de croissance en 2012 

La Chine et l'Afrique

Le commerce entre la Chine et l'Afrique va dépasser 155 milliards de dollars en 2011. Depuis 2003, le commerce sino-africain a augmenté de presque 500%. L'intégration a été très rapide : en 1990, pas un pays africain n'avait développé des relations commerciales avec la Chine équivalentes à plus de 5% de son PIB. Et en 2008, environ deux douzaines étaient dans ce cas. De plus, près des deux tiers des nations africaines mentionnent la Chine parmi les cinq pays avec lesquels ils font le plus de commerce. Enfin, au contraire du commerce africain avec les pays développés depuis longtemps, le commerce sino-africain a résisté à la crise financière.

Compte tenu de l'importance croissante de la Chine en Afrique et du ralentissement de l'économie chinoise, la peur est grandissante, mais inappropriée. Ce qui importe le plus, c'est que l'économie chinoise avoisine les 7 trillions de dollars. C'est presque deux fois celle de l'Allemagne, et trois fois celle du Royaume-Uni. En outre, dans l'absolu, sa contribution à la demande globale est continuellement en hausse (même si son économie a ralenti à 7% de croissance) ; et c'est cela qui dirige le commerce et les investissements sino-africains.

En 2012, la Chine sera toujours le plus grand consommateur mondial de charbon, cuivre, nickel, acier et étain, et le second de pétrole. Il est vrai que l'intensité de l'énergie du PIB chinois est en baisse, mais la prégnance de la demande signifie que la Chine dépend de l'importation de matériaux bruts. Si l'on ajoute la croissance de la demande alimentaire en Chine de la part de la classe moyenne grandissante (on peut simplement regarder le prix du porc en Chine pour voir l'impact du changement des régimes), le rôle de l'Afrique est clair. Actuellement, plus de 60% des terres non cultivées exploitables de la planète se trouvent en Afrique sub-saharienne, mais seulement 3% d'entre elles sont préparées à l'irrigation, contre 40% en Asie. Bien sûr, l'Afrique est encore loin de devenir le garde-manger de la planète, mais dans les domaines tels que le café, le thé, le tabac, le cacao, le soja, les fruits, et autres, ce continent va devenir de plus en plus important.

La Chine et l'Afrique ont posé d'importantes bases, comme les relations politiques de haut niveau, et le développement d'institutions bilatérales et multilatérales, qui vont soutenir le processus.

De nombreuses entreprises d'état encouragées à aller à l'étranger ont connu le succès en Afrique, leurs revenus ont augmenté et elles se sont diversifiées grâce à cette relation à l'Afrique, jusqu'à devenir indépendantes. Les bénéfices futurs de ces projets paraissent engageants, et d'autres entreprises cherchent maintenant à étendre leur présence en Afrique.

Il est également évident que les liens commerciaux en sont à leur début. Les quelque 2 000 entreprises chinoises opérant dans seulement 17 pays africains, incluant la Standard Bank, et le million de Chinois présents en Afrique ont sans doute un bel avenir.

Une chose est claire : l'Afrique est ouverte à l'investissement chinois et peut servir à décharger la surcapacité de la Chine et à créer de l'emploi à travers les accords infrastructurels. L'Afrique offre des alternatives aux investissements chinois (bien réels) pour des produits à revenus fixes qui correspondent au désir de la Chine de diversifier ses réserves d'échanges à l'étranger, qui augmentent constamment.

(L'auteur est économiste au sein de la Standard Bank d'Afrique du Sud)

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