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Vol.2 janvier 2012
Une mine d'opportunités
Le partenariat agricole sino-africain possède un potentiel mondial
Jessica Frommer

Le rôle, la présence et le positionnement de la Chine en Afrique a fait l'objet d'une étude systématique depuis des années, puisque le reste du monde regarde attentivement les faits et gestes de ce géant mondial sur un continent largement délaissé par l'Occident, sauf quand il s'agit d'y envoyer de l'aide. Au cours des 15 dernière années les ressortissants chinois se sont installés sur le continent dans l'idée d'y faire des affaires. Aujourd'hui, on estime qu'il y a environ un million de Chinois qui y font des affaires, majoritairement dans les secteurs de la construction et de l'import-export.

On évoque en revanche beaucoup moins le fait que le partenariat dans le domaine agricole a besoin d'être appuyé par une stratégie solide et cohérente. L'agriculture est en effet devenu un secteur important pour les deux régions.

D'après l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), jusqu'en 2050 la production alimentaire devra croître de 70 % pour pouvoir nourrir la population mondiale, plus abondante, plus urbanisée et plus riche.

La demande intérieure chinoise, en pleine croissance, doit être satisfaite. Le secteur agricole africain a besoin de technologie et d'investissement. Les deux parties auraient à gagner à adopter une approche plus ciblée de la croissance agricole, qui pourrait en retour remodeler l'agriculture mondiale.

En 2011, un rapport approfondi de la Standard Bank, la principale banque africaine, intitulée China's food security challenge: what role for Africa? indiquait que « l'Afrique est amenée à jouer un rôle de plus en plus important dans le programme chinois de sécurité alimentaire, à l'heure où la demande alimentaire du pays le plus peuplé de la planète menace d'excéder ses réserves ». On estime que les dépenses alimentaires globales de la Chine doubleront en 2015, pour atteindre plus de mille milliards de dollars.

À l'heure actuelle, la majorité des importations agricoles chinoises proviennent d'Asie et des Amériques, reléguant l'Afrique à la marge. Par exemple, en 2010, presque 99% des importations de soja de la Chine provenaient du continent américain. En termes de coopération, l'agriculture est passée au second plan. Entre 2006 et 2008, les produits agricoles représentaient seulement 3% des importations chinoises. En comparaison, la Chine et l'Afrique ont mis sur pied des partenariats solides dans d'autres domaines: l'Angola est le premier partenaire commercial de la Chine, et l'Afrique du Sud, le second. Et pourtant les produits agricoles représentent moins de 1% de leurs exportations à destination de la Chine.

Il y a néanmoins quelques raisons de se réjouir: les importations de coton sont passées de seulement 8 millions de dollars en 2001 à 462 millions en 2010, et celles de graines oléagineuses sont passées de 146 000 à 420 millions de dollars sur la même période. La situation a changé au cours des dernières années: les neuf premiers mois de l'année 2010 ont enregistré 64,3 millions de dollars d'exportation vers la Chine, soit plus du double comparé à 2009.

D'après le rapport de la Standard Bank, la Chine va mobiliser aide et investissement étranger dans l'agriculture afin de créer de nouvelles opportunités. À ce titre, le rôle de l'Afrique est déterminant. Alors que la coopération demeure axée sur le développement, les signes d'un virage commercial et stratégique sont clairs. En général, des entreprises agricoles d'État sont les porteurs de l'investissement agricole chinois en Afrique. En 2009, la Chine a mené plus de 200 projets agricoles en Afrique, et ces projets sont de plus en plus développés sur une base lucrative. 

Cependant, du point de vue africain, le continent doit gérer avec précaution ces investissements potentiels. L'Afrique doit se concentrer sur sa propre sécurité alimentaire. Produire des produits alimentaires pour l'exportation est un choix commercial qui se justifie, mais il est essentiel de garantir à sa propre population un accès à une nourriture à prix raisonnable, de même que de réduire les importations alimentaires.

Néanmoins, selon Pascal Lamy, Directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, il est nécessaire de regarder le Brésil pour voir que l'agriculture africaine peut décoller. Il y a tout juste 30 ans, le Brésil était un importateur net de denrées alimentaires de base. Aujourd'hui, grâce à de saines politiques et des investissements accrus en recherche et développement, le Brésil est parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, maïs, poulet, bœuf et sucre.

Les prochaines années détermineront comment l'Afrique est indispensable à la demande alimentaire croissante de la Chine. De solides partenariats d'affaires et des investissements dans ce secteur en Afrique seront la stratégie adoptée par la Chine. Les prochaines années seront aussi une occasion pour les dirigeants africains de s'assurer que le potentiel agricole et le savoir-faire seront  développés à la fois pour la demande intérieure et comme une source importante de revenus tirés des exportations.  

L'auteur de cet article est directrice de la communication pour EMRC, une organisation de renommée internationale qui offre une plateforme de rencontre aux secteurs privé et public de l'Afrique. www.emrc.be

 

 

 

 

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