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Vol.2 février 2012
Écarter les risques financiers

De plus, comme il n'existe aucun mécanisme de garantie du prêt privé, lorsque la chaîne de capitaux est rompue, cela entraîne des réactions en chaîne. La crise se répand aux autres régions et est susceptible d'impacter les institutions financières légitimes, parce qu'une partie du capital emprunté provient des banques puis trouve son chemin auprès des emprunteurs privés. Les enquêtes ont montré que la situation actuelle est similaire à la situation de 1993, à l'époque où le marché financier était en désordre. La différence est qu'en 1993, le désordre était visible dans les institutions financières officielles, alors qu'aujourd'hui ce sont les institutions financières illégales qui souffrent du problème. Je pense que nous avons besoin de mieux comprendre le problème.

Le point positif est qu'il y a une demande et une offre pour le crédit privé et que cela est bénéfique à l'économie réelle. Le point négatif est que nous devons voir le risque et empêcher quiconque d'utiliser les risques pour forcer la banque centrale à relâcher la politique monétaire.

 

Le besoin de réforme

Pour rétablir l'ordre et faire progresser la réforme financière, trois tâches doivent être accomplies.

Tout d'abord, le taux d'intérêt doit viser le marché pour améliorer la performance de l'allocation de ressources. Un taux d'intérêt adossé sur le marché permet de compresser l'espace pour le prêt privé, de rétablir le rôle du marché financier dans l'allocation des ressources économiques, et de refléter la diversité des produits et services financiers. Un taux d'intérêt orienté vers le marché peut également refléter la demande de contrôle macro-économique et améliorer le fonctionnement de la politique monétaire.

Deuxièmement, le capital engagé dans le prêt privé peut être dirigé vers les institutions financières légitimes pour diversifier les fonctions et l'envergure de ces institutions.

Enfin, la construction d'un réseau solide d'assurance financière devrait être accélérée. Il y a trois questions de fond concernant ces réseaux : des régulateurs prudents, un bailleur final et un mécanisme de protection de l'investisseur final.

La relation entre le gouvernement central et les gouvernements locaux dans la surveillance financière devrait être révisée, et le gouvernement central devrait autoriser les départements financiers des gouvernements locaux à superviser les petites institutions financières, dans le but d'améliorer le contrôle.

Le prêteur final devrait renforcer l'indépendance de la banque centrale et réguler le mécanisme de décision de la politique monétaire. Cela serait bénéfique à la Chine. Pourquoi ? Après les accords du Plaza en 1985, un engagement a été pris entre les gouvernements de la France, de l'Allemagne de l'Ouest, du Japon, des États-Unis et du Royaume-Uni pour déprécier le dollar par rapport au yen et au mark en intervenant sur le marché des changes, à la suite de quoi ces deux monnaies se sont appréciées. Néanmoins, seul le Japon souffrait d'une bulle économique car il n'avait pas relevé son taux d'intérêt, sous la pression des États-Unis. C'est pourquoi l'indépendance de la banque centrale est favorable à la protection de l'intérêt national.

En ce qui concerne le mécanisme de protection de l'investisseur, nous avons mis au point un fond de protection prudentielle mais nous avons toujours besoin d'un mécanisme de garantie des dépôts, qui nous permettrait de nous prémunir contre certains risques.

Pourquoi le mécanisme de protection des dépôts est-il favorable à la résolution des difficultés de financement des PME ? Parce que les petites et moyennes banques doivent pouvoir être suffisamment solides pour résoudre ces difficultés, mais sans mécanisme de garantie des dépôts, les déposants préfèreront mettre leur argent dans de grandes banques, au détriment des petites et moyennes institutions financières. De plus, si le taux d'intérêt est orienté vers le marché, il y aura des perdants, et un mécanisme de sortie est nécessaire pour ces personnes. Mais sans un mécanisme de garantie des dépôts, les perdants n'auront aucune manière de s'en sortir. C'est pourquoi la garantie des dépôts permet de se prémunir contre les conséquences d'une crise financière et d'une panique du public.

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