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Vol.2 mars 2012
Développement par la diversification
Le Sud-Soudan n'a pas que du pétrole à vendre
Jessica Frommer

 

 

 NOUVEAUX MARCHÉS:le ministre sud-soudanais de l'Agriculture et de la Sylviculture,Betty Achan Ogwaro,lance un appel à l'investissement étranger dans l'agriculture au Sud-Soudan

Être la plus jeune nation dans un monde en proie au changement et à l'instabilité n'est en pas soi une mince affaire : le Sud-Soudan a réalisé cet exploit le 9 juillet 2011. Le monde entier regarde cette région, autrefois plongée dans la guerre civile, entrer de plain-pied dans une ère de stabilité durable et de potentiel économique pour le continent africain et au-delà.

Supporter les attentes du monde tout en connaissant les réalités d'un pays africain, avec tout ce que cela implique, peut être considéré comme une cause de réjouissances, tout autant qu'une grande responsabilité.

L'attention dont est l'objet le Sud-Soudan, et donc la pression que cela entraîne, a redoublé avec l'acquisition par cette nouvelle nation de 75 % des réserves de pétrole du Soudan. Le Sud-Soudan a acquis une matière première dont le monde a cruellement besoin pour sa survie économique. Pourtant, les réserves pétrolières du Sud-Soudan ont besoin de passer par les raffineries et les oléoducs de son voisin du Nord pour parvenir à la Mer Rouge, ce qui est un coup du sort pour la croissance économique potentielle et la stabilité du pays.

Ce changement est déjà une réalité. En moins de six mois d'existence, les incertitudes pesant sur l'avenir de ce pays riche en pétrole sont venues au premier plan, avec la décision du Sud-Soudan de stopper la production de pétrole en réponse à la saisie de pétroliers par le Soudan.

Les prévisions pour un pays dépendant principalement du brut semblent s'imposer d'elles-mêmes : une fortune incommensurable pour l'élite au pouvoir et, en cas de mauvaise gestion, des effets désastreux pour le reste de la population. Si l'on ajoute à cela les importations de nourritures dépassant 1,9 milliards de dollars en 2010, à cause du manque d'infrastructures de base et de ressources, ces effets combinés peuvent potentiellement mener à la catastrophe.

Malgré tout, le gouvernement de ce jeune pays regarde vers d'autres secteurs pour contre-balancer sa dépendance au pétrole. Betty Achan Ogwaro, le ministre sud-soudanais de l'Agriculture et de la Sylviculture, a déclaré à un public international en octobre 2011 que le pays est ouvert au commerce. « Nous invitons les investisseurs à investir dans le potentiel agricole de notre pays », a-t-elle déclaré.

Le pays a des capacités concernant une variété de produits agricoles: la greenbelt est capable de produire de l'huile de palme, du thé et du café, des fruits, des pommes de terre, du maïs, des légumes, et du bois tropical. Le plateau d'Ironstone a un sol fertile idéal pour faire pousser du sorgho, du sésame, du tournesol et pour élever du bétail. Le Nil et ses terres alluviales réunissent les conditions idéales pour la canne à sucre, le riz et le sorgho. Les zones inondables du pays peuvent accueillir une grande variété de cultures : sorgho, riz, canne à sucre, sésame, arachide, tandis que les conditions climatiques des collines et des montagnes peuvent permettre la culture du thé, du café, de fruits (pomme, raisin) et de plantations forestières. Les riches ressources naturelles du Sud-Soudan peuvent, si elles sont gérées convenablement, être source de stabilité et de croissance économique à long terme, tout en permettant au pays de sortir de sa dépendance au pétrole.

Ogwaro a ajouté qu'il y avait en outre des projets spécifiques et à échéance immédiate. « Nous avons l'opportunité de produire de la viande de bœuf, avec plus de 2,5 millions de têtes de bétail. Nous avons un potentiel immense pour la nourriture biologique, puisque les producteurs n'utilisent pas de fertilisants. »

Le ministre a conclu sa déclaration d'intention en ajoutant: « le Sud-Soudan est ouvert au commerce et nous espérons accueillir l'investissement. »

La communauté internationale dans son ensemble considère avec optimisme ce potentiel. Hilary Clinton, le Secrétaire d'État américain, a affirmé que le Sud-Soudan pourrait devenir l'un des greniers de l'Afrique, et a annoncé que les États-Unis pourraient coopérer avec le secteur privé pour apporter des technologies pour augmenter les rendements agricoles.

De plus, l'Union européenne est d'accord pour fournir 265,2 millions de dollars au pays, en mettant la priorité sur certains secteurs: le développement agricole, la santé, l'éducation, et l'État de droit. 106 millions de dollars devraient être alloués au développement rural et au secteur de la sécurité alimentaire.

Ogwaro et Clinton veulent la même chose: l'indépendance du Sud-Soudan à plus d'un titre, ce qui signifie être capable de se nourrir et ne pas devenir dépendant aux considérables revenus du pétrole.

Le Ministère de l'Agriculture et de la Sylviculture semble avoir déjà déterminé des domaines potentiels de croissance. Il reste maintenant à convaincre le reste du gouvernement, sa population, ses voisins et la communauté internationale d'investir du temps, des efforts, du travail et de l'argent afin d'assurer une saine diversification économique.

L'auteur est la directrice de la communication de l'EMRC, une organisation de réputation mondiale qui crée des passerelles pour que le secteur privé et le secteur public se rencontrent - www.emrc.be

 

 

 

 

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