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Vol.2 mars 2012
Avantages commerciaux

Avantages commerciaux

Comme la croissance économique mondiale ralentit, la Chine fait face à un double défi : la ré-industrialisation des pays développés, et le transfert de l'industrie à main-d'œuvre intensive à des pays en développement. Quels sont les avantages de la Chine, et quelles stratégies peut-elle adopter pour demeurer compétitive ? Mei Xinyu, chercheur adjoint à l'Académie de commerce international et de coopération économique relevant du ministère du Commerce de Chine, a partagé son point de vue avec Beijing Review. Voici un extrait de l'entrevue.

En tant que plus grand pays commercial du monde, plus grand exportateur et deuxième importateur, la Chine exerce une influence étendue sur le commerce et l'économie du monde. Les avantages de la Chine résident, bien sûr, dans sa politique stable de commerce extérieur, mais aussi dans la force et l'élasticité de son économie largement étendue et à croissance rapide.

Le premier avantage du pays vient de la stabilité de sa macro-économie. L'économie chinoise a réalisé un atterrissage en douceur après une période de croissance économique extrêmement rapide. Si, en 2011, la Chine a fait face à la pression sérieuse de l'inflation en même temps qu'à une brève chute du taux de change de sa devise, son statut financier est le plus stable des grandes économies du monde et des marchés émergeants. La Chine fait encore face à des risques liés à ses plateformes de financement et à son secteur bancaire de prêts non rentables, mais son avoir global est solide, et son taux d'inflation demeure inférieur de plusieurs points à celui de l'Inde et d'autres marchés en développement.

Bien que la pression en faveur de la dépréciation du CNY continue, le yuan chinois demeure stable comparé aux monnaies de la plupart des marchés émergeants, dont plusieurs sont actuellement en situation de crise.

Parmi les plus grandes économies, au cours des neuf premiers mois de 2011, seul le yuan chinois a gagné plus de 3 % sur le marché de change inter-banque étranger. Dans les quatre pays suivants, le rouble russe s'est déprécié de 4,06 %, le réal brésilien a perdu 8,01 % de sa valeur, et la roupie indienne ainsi que le rand sud-africain se sont dévalués respectivement de 8,5 % et de 15,7 %.

En septembre seulement, le réal brésilien s'est déprécié de 16 % contre le dollar des États-Unis. La Banque centrale du Brésil s'est vue obligée d'annoncer, le 22 septembre, qu'elle vendrait pour la valeur de 2,75 milliards de dollars afin de réagir contre la dépréciation du réal. Depuis juillet 2011, la roupie indienne a perdu plus de 20 %.

La stabilité de la macroéconomie de la Chine rend l'industrie du pays plus compétitive. Les entreprises sont intéressées à investir en Chine parce qu'elles font face à beaucoup moins de risques en ce qui concerne leur planification stratégique à long terme.

La dépréciation de la devise de pays en développement comme le Vietnam et l'Inde est souvent considérée comme un avantage de leurs industries sur la Chine, mais la dépréciation elle-même ne rend pas nécessairement l'exportation d'un pays plus compétitive.

Une dépréciation importante signifie que l'inflation augmentera en flèche car l'importation deviendra plus chère. La hausse du coût de l'importation non seulement déroute les opérations des entreprises, mais réduit aussi la qualité de vie de la population, ce qui cause des troubles et la possibilité de grèves.

Comme les entreprises orientées vers l'exportation des pays en développement reposent souvent surtout sur le financement en devises étrangères, une sérieuse dépréciation de la monnaie locale augmente les coûts du financement local, ce qui nuit à l'équilibre des entreprises et peut même causer leur faillite. La crise de la dette qui sévissait dans la plupart des pays en développement dans les années 1980 et les crises financières et/ou monétaires qui ont frappé les économies émergeantes dans les années 1990 résultaient en grande partie de la dépréciation de leur devise et d'une haute inflation.

Par ailleurs, les industries chinoises ont beaucoup amélioré leur compétitivité et leur statut dans le marché international. Les entreprises locales ont haussé leurs technologies, augmenté leur part du marché et commencé à faire des investissements directs à l'étranger.

On peut considérer le succès de ces mesures comme une hausse significative du prix de l'exportation chinoise l'an dernier. Au cours des huit premiers mois de 2011, le prix moyen des marchandises exportées par la Chine a augmenté de 10,3 %, soit 9,1 points de pourcentage de plus que pendant la même période de 2010. Le coût des produits traditionnels à haute valeur de main-d'œuvre a connu des hausses substantielles, ceux des textiles et vêtements atteignant 24,7 % et des chaussures, 18,5 %.

Toutefois, durant cette période, malgré les hausses de prix, la part de marché du « Made in China » n'a pas trop perdu, et le prix de vente de ces produits dans les marchés étrangers non plus. Cela signifie que les exportateurs de Chine peuvent maintenant réclamer une plus large part de la chaîne de valeur mondiale, et indique leur plus grand compétitivité et rentabilité.

La Chine se déplace peu à peu au-delà de l'étape où elle se basait seulement sur la compétitivité de prix, et elle utilise davantage ses ressources humaines, l'efficacité de ses services publics, ses infrastructures et ses installations industrielles pour attirer des affaires. Même la pression de la hausse des prix peut être assimilée à moyen terme par le transfert industriel régional à l'intérieur de la Chine. Comme le pays chaîne un développement inégal, les coûts du terrain et de la main-d'œuvre dans les régions du centre et de l'ouest sont beaucoup inférieurs à ceux des régions développées de l'est. En 2009, le PIB par habitant de Shanghai était de 78 989 yuans (12 518,07 USD), tandis que dans la province centrale du Hubei, il n'était que de 22 677 yuans (3 593,82 USD), soit 28,7 % du premier. En 2010, le revenu disponible par habitant urbain à Shanghai était de 31 838,1 yuans (5 045,65 USD), mais au Hubei, il n'était que de 16 058,4 yuans (2 544,91), 50,4 % du premier.

De grandes réalisations ont été accomplies dans le transfert industriel régional à l'intérieur de la Chine. Depuis 2006, la croissance de l'exportation des régions centrales et occidentales a été plus haute la moyenne nationale. La croissance du volume de commerce extérieur de la municipalité de Chongqing (ouest) a été plus haute que la moyenne nationale depuis 2006. En 2010, le volume de commerce extérieur du pays entier s'est accru de 24,3 %, et celui de Chongqing a grimpé de 110,4 % en moyenne, dont ses exportations, de 112,5 %. Comparées à des pays en développement comme le Vietnam et l'Inde, les régions intérieures de la Chine font face à des désavantages géographiques, mais la plupart de ces désavantages peuvent être compensés par leurs infrastructures de transport et l'amélioration de l'efficacité de leurs procédures de dédouanement.

Que le commerce extérieur de la Chine continue de croître est une bonne nouvelle autant pour le système de commerce international que pour les partenaires commerciaux de la Chine. Même les entreprises en compétition avec la Chine bénéficieront de cette croissance à la fin. La Chine seulement contribue pour plus de 10 % au volume de commerce mondial, et la croissance rapide de son commerce a fourni des occasions rentables à toutes les économies du monde.

Selon les statistiques émises par l'Administration générale de la douane de Chine et l'OMC de 2000 à 2008, l'importation mondiale s'est accrue en moyenne de 12 % par année, et le taux moyen de croissance de l'importation des États-Unis, de l'UE, du Japon, de la Russie, du Brésil et de l'Inde a été respectivement de 7, 12, 6, 21, 14 et 14 %, mais celui de la Chine, de 22,4 %. En 2009, l'importation mondiale a perdu 24 %, mais la Chine, seulement 11,2 %. En 2010, l'importation chinoise a grimpé de 38,7 %. Dans les onze premiers mois de 2011, l'importation de la Chine a augmenté de 26,4 % comparativement à la même période de l'année précédente, soit 5,3 points de pourcentage de plus que la croissance de son exportation pour la période équivalente précédente. Avec l'atterrissage en douceur de l'économie chinoise et le nouvel effort de la Chine pour grossir le volume de ses importations de façon à équilibrer sa balance commerciale extérieure, les pays qui cherchent à étendre leur exportation vers la Chine connaitront davantage d'occasions en 2012.

Bien que soumis à d'importantes pressions, le commerce extérieur de la Chine s'est fortement accru au cours des onze premiers mois de 2011 : le volume total a atteint 3,31 billions de USD, une hausse de 23,6 % ; les exportations totales ont été évaluées à 1,72 billion et les importations à 1,59 billion, une croissance respective de 21,1 et 26,4 % en un an. Le surplus commercial s'est établi à 138,4 milliards. On a toutes les raisons de croire qu'en 2012, le commerce extérieur de la Chine continuera à augmenter, et bien que la croissance soit plus lente que durant les années précédentes, la Chine demeurera le plus grand pays commercial du monde.

 

 

 

 

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