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Vol.2 avril 2012
Le problème des terres rares

 

 

 

GUERRE COMMERCIALE: une mine de terres rares à Baotou, en Mongolie intérieure 

La Chine s'apprête à s'engager dans un combat judiciaire initié par les États-Unis, l'UE et le Japon à propos du contrôle de la Chine sur ses exportations de terres rares. La triade des pays industrialisés a porté l'affaire à l'OMC le 13 mars. Le ministre chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information a déclaré que le pays est prêt à démentir les accusations. Mei Xinyu, chercheur associé à l'Académie chinoise de la coopération économique et commerciale, a fait part de son point de vue au Securities Times le 16 mars. En voici quelques extraits :

Avant le début des années 1970, la Chine n'exportait pas des terres rares, et le marché mondial de ces minéraux était dominé par les États-Unis, l'Europe et le Japon. Dans les années 1970, la Chine a fait irruption sur ce marché et sa contribution s'est accrue dramatiquement ces dernières décennies. Aujourd'hui, avec le monopole de la production de terres rares, la Chine doit augmenter les bénéfices qu'elle en tire, non seulement en produisant des terres rares, mais également en contrôlant la transformation.

La Chine a désormais toutes les raisons d'adopter des contrôles sévères sur ses exportations de terres rares, même si cela se traduit par des augmentations de prix, car le mécanisme de fixation des prix des terres rares est défectueux. Actuellement, les prix des terres rares ne tiennent pas compte de l'impact environnemental de leur extraction, ni de la rareté de ces ressources.

Le problème est que les règlements de l'OMC, formulés par les États-Unis et l'Europe, sont injustes. Les pays occidentaux peuvent facilement les déformer en recourant à des ruses et accuser les pays et les régions en développement, qui essayent simplement de protéger leurs intérêts légitimes, d'enfreindre ces règles. La Chine n'est pas étrangère à ces ruses. C'est pourquoi, pendant le contentieux qui s'annonce, la Chine doit se préparer sur deux plans : faire tout son possible pour remporter le procès tout en renforçant ses efforts dans la production et la vente de terres rares sur son territoire et à l'étranger, de manière à ce que les pays occidentaux ne puissent pas gagner, même si la Chine perd son procès.

 

Intégration

Notre principale priorité doit être d'accélérer l'intégration des ressources en terres rares qui a commencé il y a un an. Cela conduira la Chine à renforcer son contrôle sur le marché des terres rares, en particulier parce que les entreprises chinoises impliquées dans l'extraction de terres rares dégagent de faibles profits. L'intégration du secteur des terres rares demandera à la Chine d'intégrer d'abord le marché intérieur des ressources, un problème profondément enraciné dans le sud de la Chine. Les entreprises d'État vont jouer un rôle majeur dans cette intégration ; c'est la seule manière que cela fonctionne. Cela met également en lumière le rôle significatif du mécanisme pour les entreprises d'État.

Néanmoins, si les entreprises centrales combinent les ressources, les gouvernements locaux vont essuyer des pertes. Pour garantir le développement durable dans des zones où l'extraction de terres rares est sur le point d'être suspendue, les grandes entreprises devront allouer une somme appropriée pour aider les communautés locales à restaurer l'environnement et à développer des industries de substitution.

Selon le système fiscal actuel, les taxes payées par les investisseurs venus de l'extérieur aux gouvernements locaux par le biais d'opérations transrégionales demeurent faibles. De plus, comme les grandes entreprises et les conglomérats chercher à maximiser leurs profits, ils recourent souvent aux manipulations de prix entre entreprises affiliées et à d'autres moyens pour concentrer les profits, réduisant ainsi leurs impôts et les autres sommes sur lesquelles comptent les gouvernements locaux. Dans de telles circonstances, les conflits entre les grands groupes et les gouvernements locaux sont inévitables. Si les revenus vont au gouvernement central, il peut les transférer dans tout le pays en effectuant des paiements de transfert, ou en les renvoyant aux gouvernements locaux où les ressources sont exploitées.

L'objectif de la concentration des ressources ne doit pas faire l'objet d'hésitation. Le rôle dirigeant du gouvernement central dans le revenu budgétaire total ne doit pas être modifié, et les opérations des grands groupes favorables au marché ne doivent pas être bafouées. En respectant ces principes, nous pouvons effectuer des arrangements plus raisonnables avec le système fiscal, de manière à permettre aux gouvernements locaux de tirer les bénéfices de l'exploitation de leurs sols par des opérations d'extraction. Nous pouvons atteindre cet objectif mutuellement bénéfique à la seule condition que les mesures appropriées soient prises et respectées.

 

Techniques de purification

Pour concentrer les ressources du pays, nous devons également prendre en compte la manière dont les autres pays les exploitent. La Chine représentant seulement 40% des ressources mondiales de terres rares, l'industrie chinoise des terres rares est sûre de prendre un coup dans le futur et de mettre en péril son développement durable si elle ignore les ressources des autres pays. De plus, si nous ne prenons pas en considération les terres rares à l'étranger, notre objectif d'augmenter les prix des terres rares et d'améliorer les revenus de notre industrie bénéficiera aux industries des autres pays. Ces dernières années, après que la Chine a renforcé son contrôle sur ses exportations de terres rares, les autres pays ont lancé 200 projets d'exploration de leurs propres réserves. Aux États-Unis, la mine de Mountain Pass, en Californie (la plus grosse mine de terres rares du pays), doit relancer l'extraction, et espère une production annuelle de 10 000 tonnes.

Il est naturel que de nombreux pays soient réticents à nous vendre leurs terres rares, surtout au moment où ces matières premières s'arrachent. Pour gagner un avantage sur ces concurrents mondiaux, la Chine doit tout d'abord améliorer ses technologies de séparation et de purification de terres rares, ainsi que ses technologies de transformation intensive, de manière à augmenter son contrôle sur le marché des terres rares.

La séparation des propriétés chimiques des éléments de terres rares est une opération difficile, qui réclame du temps et de la technique, car les éléments des terres rares sont grandement similaires. La séparation du praseodymium et du neodymium est la plus difficile. Une poignée d'entreprises étrangères ont le monopole de ces technologies, et limitent la Chine au rôle d'exportateur de minerai brut ou de scories contenant des terres rares plus qu'à celui de raffineur.

La Chine s'est attaquée à cette question depuis 1972, quand elle a pour la première fois essayé de séparer le praseodymium du neodymium. Les scientifiques chinois, conduits par Xu Guangxian, membre de l'Académie chinoise des sciences, ont avec succès mis au point la technologie la plus avancée d'extraction en cascade des éléments de terres rares, cassant ainsi le monopole des pays occidentaux dans ce domaine.

Grâce à cette technologie, la Chine a presque atteint le niveau établis par les entreprises occidentales d'extraction. Le degré élevé de pureté des terres rares produites par la Chine a balayé le marché mondial, réduisant les prix de 30 à 40%. À cause de cet « impact chinois », certaines entreprises étrangères qui détenaient depuis longtemps un monopole, ont coupé ou suspendu leur production, et ont chercher à coopérer avec les entreprises chinoises.

Pour maintenir et renforcer son contrôle sur la séparation et la purification de terres rares, la Chine doit maintenir la propriété exclusive des entreprises de terres rares quand elle coopère avec d'autres pays, de manière à protéger ses technologies dans ce domaine.

 

 

 

 

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