Un récent colloque organisé à Pretoria, Afrique du Sud, célèbre les entrepreneurs les plus prometteurs du secteur social et environnemental en Afrique et dans d'autre régions du monde.
L'initiative SEED est un réseau mondial créé en 2002 par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dans le but d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Dans de nombreuses régions développées et en développement du monde, ce sont les micro-, petites et moyennes entreprises (PME) qui sont le moteur de l'économie, et les entreprises sociales et environnementales peuvent faire de considérables contributions aux économies et communautés locales. Leur capacité d'innovation, que ce soit en matière de lutte contre la pollution, de sécurité alimentaire, d'énergie ou de réduction des gaz à effets de serre, ainsi que leur implication dans l'amélioration des conditions au niveau local en font potentiellement des acteurs influents pour réduire les émissions de carbone, faciliter l'adaptation au changement climatique et se tourner vers des modèles économiques durables.
Économie verte
Avec l'importance prise par l'économie verte au niveau mondial, qui sera mise en avant à la Conférence de l'ONU sur le développement durable au Brésil en juin 2012, le rôle de cette économie dans le développement et la lutte contre la pauvreté a été souligné par Agostinho Zacarias, coordinateur résident de l'ONU et représentant résident du PNUD en Afrique du Sud. Ce dernier a déclaré que les Nations unies offraient leur soutien aux pays qui veulent renforcer leurs efforts en matière d'économie verte et les aligner sur les efforts pour éradiquer la pauvreté et les autres priorités nationales.
Le colloque du 29 mars a fourni une plateforme pour explorer la contribution des PME à l'économie verte. Il a également présenté les lauréats du prix SEED, de petites, moyennes ou micro-entreprises du secteur environnemental qui ont fourni des services et des biens durables, en particulier en Afrique, très souvent alors que les circonstances semblaient défavorables.
Un manque de compétences
Cependant, ces exemples positifs ne doivent pas faire oublier le fait que, comme l'ont montré les discussions lors du colloque, de nombreuses entreprises luttent pour avoir accès au savoir-faire, aux compétences, aux opportunités financières et à un réseau. De nombreuses jeunes entreprises dans les pays en développement n'ont pas de réseau de soutien sur lequel se reposer ou pour lutter contre les politiques environnementales défavorables. Tous ces obstacles les empêchent de devenir plus efficaces, d'avoir une meilleure visibilité, d'être reconnues comme des acteurs de l'économie verte et de réaliser leur plein potentiel.
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