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Vol.2 juin 2012
L'ennemi intérieur

En janvier 2012, les exportations chinoises ont baissé de 0,5 % en glissement annuel pour atteindre 149,9 milliards de dollars, soit la première baisse mensuelle en plus de deux ans. Les exportations ont continué à décélérer en avril, réveillant les peurs d'un atterrissage plus difficile que prévu. Shi Shusi, un commentateur, estime que cela montre les défis et les pressions que rencontre l'industrie de transformation de la Chine. Voici l'essentiel des ses réflexions :

L'année 2010 a été celle de la Chine, nouveau royaume industriel mondial, qui a détrôné les États-Unis de la place qu'ils occupaient depuis 1895. En 2010, la Chine représentait 19,8 % de la production industrielle mondiale, légèrement devant les États-Unis, avec 19,4 %. Pourtant, depuis que la Chine a obtenu la première place, son secteur industriel n'a cessé de rencontrer défis et pressions.

L'émergence de l'industrie chinoise repose en majeure partie sur sa main d'oeuvre bon marché. Mais désormais cet avantage comparatif s'efface et les perspectives moroses du commerce mondial annoncent des temps difficiles pour le secteur industriel chinois.

Sous la pression d'une croissance économique ralentie et d'un taux de chômage élevé, les économies occidentales redoublent d'efforts pour encourager la réindustrialisation, stimuler la croissance par l'aide gouvernementale, revitaliser et moderniser leurs anciennes industries et encourager la croissance de nouveaux secteurs. Un nouveau rapport de Boston Consulting Group estime que 15 % des entreprises américaines visant le marché américain installées en Chine sont susceptibles de rapatrier leurs activités aux États-Unis.

Depuis son entrée à l'Organisation mondiale du commerce, la Chine a été constamment accusée de pratiquer le protectionnisme commercial. Elle a subi des enquêtes de droits compensateurs pendant 15 années consécutives. Les chiffres révèlent que la Chine était impliquée dans 35 % des procès anti-dumping dans le monde et dans 71 % des procès de droits compensateurs en 2009. Parallèlement, la montée des autres pays émergents, comme l'Inde, sape l'avantage comparatif chinois d'une main-d'œuvre bon marché, et menace l'industrie du pays. Les statistiques publiées cette année au Forum asiatique Boao montrent que le salaire mensuel des employés du secteur industriel est de 1 000 yuans (159 dollars) au Vietnam, 600 yuans (95 dollars) en Inde, mais de 2 500 à 3 000 yuans (397 à 476 dollars) pour la Chine côtière.

Mais l'ennemi principal de la Chine est ailleurs.

Jin Bei, directeur de l'Institut d'économie industrielle à l'Académie chinoise des sciences sociales, a exprimé ses inquiétudes concernant la tendance chinoise à la désindustrialisation, à l'heure où le pays subit une hausse des coûts de production et des prix des matières premières et une baisse des marges de profit.

Par le passé, la Chine a réussi à développer rapidement son industrie, même si elle se situait au bout de la chaîne industrielle. Mais les problèmes étaient prêts à surgir. Par exemple, de nombreuses usines dépendaient à l'excès de la transformation et étaient obsédées par les bénéfices rapides et s'engageaient dans une compétition à mort. Beaucoup d'entre elles n'avaient pas conscience de la notoriété de la marque et n'ont pas été capables d'améliorer leur gestion ni de moderniser leur technologie, ce qui a entraîné des risques de faillites sous la pression de la transformation économique de la modernisation industrielle.

Les experts estiment que l'industrie chinoise est confrontée au problème d'une technologie et d'un équipement obsolètes dans les chaînes de production. Les technologies des industries comme l'acier, les métaux non ferreux, la pétrochimie et le charbon ont 10, 20 voire 30 ans de retard par rapport aux standards internationaux.

La productivité de l'industrie chinoise en 2007 ne représente qu'un cinquième de celle des États-Unis en raison d'une technologie à la traîne. En 2010, les exportations américaines de produits protégés par droits d'auteurs ont atteint 134 milliards de dollars, contre seulement 7,69 milliards pour la Chine.

Ce qui rend les choses pires, c'est que l'investissement gouvernemental a joué un rôle de premier plan depuis 2008 pour stimuler l'économie et combattre la crise économique. Avec l'afflux important de financement, les moyennes et grandes entreprises monopolistiques d'État ont connu un développement très rapide, alors que le secteur industriel privé continuait à stagner.

Dans un contexte de détérioration du commerce international et de faible demande intérieure, une grande partie des capitaux privés, faute de possibilité d'investissement, a été investie dans la spéculation à court terme, comme l'immobilier.

Les raisons sont à chercher dans le système lui-même. Si la situation se poursuit, nous ne seront pas vaincus par des concurrents étrangers, mais détruits par nous-mêmes. C'est pourquoi il est urgent de mettre en place une réforme globale, en particulier en supprimant le « privilège supra-national » des entreprises d'État. Ces entreprises doivent être privatisées conformément au principe d'économie de marché. Et un système fiscal macroéconomique équitable doit être créé pour stimuler les entreprises privées. La récente décision du gouvernement de faire de Wenzhou une ville pilote pour la réforme financière est considérée comme un signe positif.

Plus précisément, le gouvernement doit apporter son aide à la modernisation des entreprises privées à forte intensité de main d'œuvre, continuer à soutenir les entreprises privatisées et les industries stratégiques avec un système indépendant de droits de propriété intellectuelle. Il doit également s'impliquer dans la compétition internationale ainsi que dans des opérations de fusions et acquisitions.

Mais malgré une compétition internationale de plus en plus sévère, les avantages compétitifs de l'industrie chinois demeurent évidents. La Chine est un des rares pays bénéficiant de toute la gamme des secteurs depuis les produits bas de gamme jusqu'aux produits hauts de gamme. Son futur repose sur sa capacité à créer une position forte dans l'industrie haut de gamme.

 

 

 

 

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