English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
L'Afrique qui bouge
Les jeunes entrepreneurs africains prennent en main leur destin
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Économie

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.2 novembre 2012
La protectionnisme U.S. sur le marché des télécommunications
Des facteurs politiques pèsent de manière décisive pour dissuader les entreprises de télécommunications chinoises d'accéder au marché américain
Lan Xinzhen

 

 Recherche et développement: Un ingénieur au siège de Huawei, à Shenzhen

Pour répondre aux interrogations le concernant, Ren a publié en 2010 ses informations personnelles dans une lettre ouverte. « Ren, né dans une famille rurale le 25 octobre 1944, a passé son enfance dans une ville reculée de la province du Guizhou. Diplômé de l'Université de Chongqing en génie civil et en architecture en 1963, et se lance dans le commerce de génie civil. En 1974, il commence à travailler en tant que soldat du génie et participe à la construction de l'usine de fibre chimique de Liaoyang et a servi successivement comme technicien, ingénieur et vice-directeur, sans grade militaire. Il quitte l'armée à l'occasion de réduction d'effectifs. Peu après, il déménage à Shenzhen et occupe une place dans une base de services logistiques. Peu satisfait de son travail, il fonde Huawei en 1987 avec un capital de départ de 21 000 yuans, soit un peu plus de 2 500 dollars de l'époque. Ren est le président de Huawei depuis 1988. »

La commission, avancent que « les spécialistes du secteur ont des vues différentes. Par exemple, certains d'entre eux considèrent Ren comme le directeur de l'Université des technologies de l'information de l'ALP, qui entretient selon eux des liens étroits avec le troisième département de l'APL (département général du personnel). Pour cette raison, il est probable que Ren est encore en contact avec l'armée chinoise. »

La direction générale de l'entreprise considère ces allégations comme ridicules. Depuis que la Chine s'est ouverte au monde il y a trente ans, un très grand nombre d'anciens militaires et fonctionnaires du gouvernement ont quitté leur poste pour commencer une nouvelle carrière. Cela veut-il dire pour autant que tous les entrepreneurs chinois entretiennent des rapports étroits avec le gouvernement du pays ?

La commission a ajouté: « Huawei ne peut fournir d'informations détaillées sur la manière dont le gouvernement chinois dirige, contrôle et surveille la société. »

Le 9 octobre, Shen Danyang, porte-parole du ministère du Commerce, a annoncé que ce dernier « s'opposait vertement » au rapport américain, mettant en avant des « conclusions subjectives » et des « mauvaises preuves ».

Shen a déclaré que par cette action la partie américain violait les principes de libre marché dont elle se targue et contribuait à décourager l'investissement et la coopération entre les entreprises des deux pays.

« Nous attendons des États-Unis qu'ils fassent des efforts objectifs pour créer une concurrence libre et non-faussée pour les deux parties et promouvoir le développement solide des liens économiques et commerciaux bilatéraux. »

Véritables motifs

Pour les deux entreprises chinoises, la question de la sécurité est la principale pierre d'achoppement dans leur stratégie d'expansion aux États-Unis. Pour trouver une solution à cette situation, Huawei a embauché un ancien officier américain en tant qu'officier responsable de la sécurité, espérant ainsi pouvoir réaliser une introduction en bourse à l'étranger, mais en vain.

Shi Yinhong, professeur à l'école d'études internationales de l'Université Renmin de Chine, a déclaré que les entreprises chinoises ont souffert du manque de confiance du gouvernement américain, particulièrement au moment où elles cherchent à investir dans des domaines sensibles, ce qui traduit les inquiétudes des Américains concernant l'émergence de la Chine.

« Le gouvernement américain est attentif aux investissements chinois dans des domaines qu'il considère comme potentiellement sensibles pour la sécurité nationale du pays, comme l'énergie et les télécommunications. Il fallait s'attendre à cette levée d'obstacles, puisque le gouvernement américain n'a jamais baissé sa garde contre les entreprises chinoises voulant accéder au secteur des hautes-technologies », a déclaré Shi.

Jiang Yong, directeur du centre de recherches de sécurité économique relevant de l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, est convaincu que le prétexte de défense de la sécurité nationale dissimule en réalité un protectionnisme commercial.

« Depuis longtemps, les États-Unis ont créé des barrières commerciales aux entreprises chinoises. Cette affaire s'inscrit en prolongement des mesures protectionnistes adoptées après la crise financière, mais cette fois-ci Huawei et ZTE, qui se sont développées à pas de géant dans l'économie mondiale, sont victimes d'une forme d'agression », dit Jiang.

Raisons politiques mises à part, Jiang pense que Cisco, l'entreprise rivale de Huawei, est probablement le véritable obstacle posé à Huawei et ZTE. D'après les statistiques du secteur, la croissance du marché global des télécommunications était seulement de 12,2 % en 2011, beaucoup moins  que la croissance de 31 % enregistrée en 2010. On considère généralement que la combinaison de la crise des dettes souveraines des pays de l'Eurozone et des inquiétudes sur la relance économique continuera à faire baisser la croissance. Les produits de Huawei et de ZTE, affichant des prix plus concurrentiels, sont donc plus attractifs pour les consommateurs. D'après le rapport financier de Cisco pour 2011, l'entreprise a enregistré une légère baisse de marge brute. La concurrence de ses rivales chinoises en termes de prix est un des facteurs explicatifs du ralentissement des résultats de Cisco.

 

   précédent   1   2   3   suivant  

 

 

 

 

Profil d’entreprise
-La cerise sur le gâteau
-Pierres précieuses
-Rétablir l'équilibre
-Un engagement à long terme
 
Économètre
-Développer l'agriculture de l’Afrique
 
Pratique des affaires
-Sortir même en hiver
-Gestion de qualité contre contrôle de qualité
-Recruter du personnel chinois
-Le sourcing en ligne demande des précautions
 
Brèves économiques
-Novembre 2012
-Octobre 2012
-Septembre 2012
-Août 2012

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号