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Double voie pour le développement
Le partenariat public-privé est essentiel pour l'avenir de l'Afrique
Jessica Frommer

Si les secteurs privé et public peuvent être considérés comme opposés, il est devenu évident au cours des dernières années, en particulier dans le cas de l'Afrique, qu'ils sont non seulement essentiels mais doivent également coopérer sur une longue durée et atteindre les objectifs recherchés.

Selon Gavin Wall, directeur de la Division des infrastructures rurales et de l'agro-industrie à la FAO, « Seul le secteur privé peut apporter les investissements nécessaires de manière durable et conséquente. La FAO peut jouer un rôle important en aidant les gouvernements à créer un environnement favorable à cet objectif, en élaborant les politiques et en mettant en place les acteurs du secteur public et privé dans des domaines tels que la technologie, l'organisation institutionnelle et la gestion. »

Sans un secteur public fort, aucun pays africain ne peut établir de stabilité sur tous les fronts. Un secteur public solide signifie que les institutions fonctionnent bien et que les politiques fournissent les services de base essentiels aux communautés. Toutefois, certains secteurs ne peuvent obtenir de résultats durables, même avec des politiques publiques réalistes et intelligentes, que si des incitations, en particulier financières, leurs sont proposées.

C'est pourquoi le secteur privé peut et doit être intégré davantage pour assurer une croissance réelle. Un secteur comme l'agriculture a besoin de l'appui du gouvernement pour assurer l'irrigation, créer des marchés et fournir des subventions. Par ailleurs, ce secteur apporte également les revenus nécessaires et potentiellement des milliers d'emplois dans une région où des millions de jeunes entrent sur le marché du travail. Il doit donc être considéré comme prioritaire et développé pour le bien de communautés entières.

Le Forum pour la recherche agricole en Afrique et UniBRAIN [I] aborde ce problème de façon proactive. « L'Afrique est bénie, avec sa population la plus jeune du monde, mais si ces jeunes n'ont pas d'emploi rémunéré, ils seront frustrés, en colère et dangereux. Cela doit être évité en créant des emplois, en d'autres termes, en aidant les entrepreneurs africains », explique Ralph von Kaufmann, coordonnateur technique à UniBRAIN.

UniBRAIN s'attaque à ces problèmes en considérant chaque maillon faible de la chaîne de valeur comme une opportunité pour les affaires. S'il y a une valeur à ajouter, un entrepreneur africain  doit être encouragé et soutenu pour en bénéficier. Cette situation où des diplômés ne trouvent pas d'emplois et les entreprises ne peuvent pas pourvoir les postes vacants doit cesser. « Les entreprises de la Silicon Valley (Google, e-Bay, Logitech etc.) sont des produits de l'université de Stanford, et de telles associations entre entreprises et universités sont trop rares en Afrique. »

Les liens entre les universités et les entreprises sont encore rares mais peuvent être améliorées si les partenariats entre les secteurs public et privé se développent. « Le secteur privé, grâce à ses investissements et son savoir-faire, peut transformer de manière radicale l'agriculture en Afrique et apporter en parallèle de meilleurs résultats à l'agriculture rurale », déclare Moussa Seck, Président de Pan-African AgriBusiness et d'Agro- Industry Consortium (PanAAC).

M. Seck estime que le secteur privé constitue le moteur de la croissance économique, dans n'importe quel pays. Au Sénégal ainsi que dans le reste de l'Afrique, le secteur agricole est toujours à la recherche de son autosuffisance. Selon lui, l'agriculture commerciale est encore en retard et la productivité agricole doit être fortement augmentée.

D'après la FAO, il est également nécessaire d'investir dans les secteurs en aval de la chaîne alimentaire, qui garantissent la valeur ajoutée des produits agricoles et alimentaires que les consommateurs achètent sur les marchés en croissance au niveau national et mondial. Sur les 940 milliards de dollars d'investissements que la FAO estime nécessaires en Afrique sub-saharienne pour pouvoir nourrir le monde en 2050, environ 66 % partira dans les dépenses en capital des agro-industries et dans les activités agro-industrielles telles que la mise en place des chaînes de froid, le stockage, l' installations des marchés et les premières étapes de traitement.

Ces faits indiquent clairement que des politiques publiques axées sont essentielles pour les pays et que les incitations proposées au secteur privé sont tout aussi nécessaires.

 

(L'auteur est Directeur des communications d'EMRC - une organisation de renommée internationale offrant une plate-forme pour les secteurs public et privé d'Afrique et les possibilités de partenariat - www.emrc.be)

[I] L'initiative « Universités, entreprises et recherche pour l'innovation agricole » (UniBRAIN) a été lancée par le Forum de recherche agricole en Afrique (FARA) et le gouvernement du Danemark avec l'objectif de permettre aux universités, aux entreprises et aux institutions de recherche agricole de commercialiser des technologies agricoles et de former des spécialistes possédant des compétences commerciales et entrepreneuriales.

 

 

 

 

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