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Vol.2 juin 2013
Modèle de santé en Afrique
Les médicaments chinois ont bien aidé les médecins africains à combattre la malaria
Hou Weili

Lu Chunming

Des efforts sans relâche

Le médicament chinois extrait de l'artémisinine est le seul médicament de la médecine chinoise reconnu par l'OMS contre la malaria. Dès la fondation de la République populaire de Chine en 1949, la recherche sur l'artémisinine devint une priorité nationale, et la Chine possède 80 % des ressources d'artémisinine du monde.

Doté de tels avantages et devant la gravité de la situation en Afrique, Lu croyait que la commercialisation du produit serait facile. Toutefois, il découvrit bientôt que son travail serait beaucoup plus ardu qu'il ne l'avait imaginé. À ce moment-là, la quinine, que les Européens avaient répandue en Afrique, était largement utilisée et son efficacité reconnue contre la malaria. « Plusieurs Africains levaient le nez sur la médecine chinoise, croyant que l'artémisinine ne pourrait agir sur les Africains comme elle le faisait sur les Asiatiques », rappelle Lu.

Il y avait alors environ 2 300 médecins enregistrés au Kenya. Pendant les huit premiers mois, Lu rendit visite à 2 000 d'entre eux avec son collègue, pour tenter de leur faire accepter et essayer le Cotecxin.

En Afrique, Lu a visité chaque endroit affecté par la malaria. Non seulement a-t-il rencontré des difficultés à explorer le continent, mais aussi à se protéger dans les endroits où la malaria sévissait. « Nous n'avions ni eau ni électricité », dit Lu, ajoutant qu'ils devaient boire l'eau des rivières locales ou même des étangs. Il se souvient encore d'un village isolé, à la frontière entre le Nigeria et le Tchad, en 1999.

Longuement exposé à malaria, Lu finit par être infecté. Une fois en Afrique et deux fois après son retour en Chine, il subit des crises. Mais son engagement envers l'Afrique était plus grand que le danger. « Être infecté n'est qu'un sujet de probabilité. Mais l'expérience seule me faisait apprécier chaque seconde de vie, et me poussait davantage à travailler sur ce que j'aimais », dit Lu.

La persévérance de Lu et son engagement ont porté leurs fruits. Les ventes de Cotecxin ont dépassé 10 millions de dollars en 2006, marquant une hausse considérable sur un chiffre de 50 000 dollars en 1994. Pendant cette période, les ventes de Lu et de son collègue se sont multipliées par plus de 200.

Pourtant, à ses propres yeux, Lu n'est qu'une personne ordinaire qui hésitait à partir pour l'Afrique quand on le lui proposa, se sentant coupable d'abandonner sa famille et craignant d'être infecté lui-même. « Je ne suis ni un guerrier ni un héros. Ma persévérance n'était qu'une partie de mon travail. Après avoir constaté la souffrance des gens atteints de malaria, elle est alors devenue un idéal, non seulement pour moi mais pour mes collègues travaillant en Afrique. Nous avions à cœur de soigner les victimes et de promouvoir la médecine chinoise dans le monde », dit Lu.

L'Afrique a été un terrain d'entraînement pour Lu. « Avec l'artémisinine comme « pavage », nous avons tracé une autoroute pour la médecine chinoise, autant pour nos médicaments que pour ceux que produisent d'autres entreprises pour la vente sur le marché international », explique Lu.

En plus d'être un homme d'affaires, Lu est aussi un expert dans le domaine des échanges entre la Chine et l'Afrique. Directeur adjoint de la Société de recherche sur les affaires africaines, il a des contacts bien établis avec les Africains. Lu croit que son expérience passée de même que son travail actuel sont indispensables, et il espère que l'un et l'autre apporteront des idées fraîches et originales à l'institut de recherche. « Ce que les Chinois font en Afrique n'est pas seulement du commerce, de la recherche ou de la diplomatie. », dit Lu, ajoutant que les individus chinois sont aussi des représentants de la Chine au sein des communautés africaines où ils travaillent.

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