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Doucement mais sûrement
Malgré une croissance en berne, la restructuration économique progresse comme prévue
Lan Xinzhen

 

Les autoroutes Jiaxing-Shaoxing et Hangzhou-Ningbo se croisent à Shangyu, dans la province du Zhejiang 

Ces deux dernières années, l'économie chinoise a ralenti. Selon les statistiques publiées par le Bureau national des statistiques (BNS) le 15 juillet, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a augmenté de 7,6 % au cours de la première moitié de l'année. Au deuxième trimestre, la croissance du PIB était simplement de 7,5 %, soit le deuxième taux le plus bas depuis le quatrième trimestre de 2010.

Mais que les sceptiques soient avertis : le ralentissement de la croissance ne signifie pas que vous pouvez faire disparaître tout de suite l'économie chinoise. Le porte-parole du BNS, Sheng Laiyun, a déclaré que la croissance économique de la Chine était stable et que la restructuration économique de la Chine vers une plus grande consommation progressait régulièrement.

La Chine s'efforce de réduire sa dépendance à l'égard des investissements et de déplacer son économie vers un mode de croissance plus durable à long terme. Le taux de croissance de la Chine est en cohérence avec les attentes et les plans du gouvernement central visant à transformer l'économie.

Liu Yuanchun, vice-doyen à l'école d'économie de l'Université Renmin de Beijing, suggère que le préjudice causé à l'économie de la Chine ne tient pas à un ralentissement, mais viendrait d'une croissance rapide au cours de la phase de restructuration. Les sceptiques devraient regarder au-delà du ralentissement et accorder plus d'attention aux réformes économiques à long terme du gouvernement.

 

Un ralentissement provisoire

Les statistiques du BNS montrent que la production agricole de la Chine a connu une augmentation constante au cours du premier semestre, et que la sécurité alimentaire a été garantie par une récolte d'été supérieure de 1,5 % par rapport à celle de l'année précédente. La fabrication industrielle a connu une croissance soutenue, et les bénéfices des entreprises ont continué à augmenter. Ces chiffres suggèrent que l'économie chinoise maintient une base solide.

Les statistiques montrent également que durant la même période, le revenu disponible par habitant des résidents urbains de la Chine a enregistré une augmentation nominale de 9,1 % sur un an et le revenu par habitant des résidents ruraux de 11,9 %, une indication claire qu'une croissance plus lente ne tire pas les revenus vers le bas.

Lian Pingyan, économiste en chef à la Banque des Communications, a noté que la crainte d'un ralentissement n'était pas nécessaire parce que les chiffres du taux d'emploi et des prix des produits de base étaient normaux.

Zhang Liqun, chercheur du Centre de recherches pour le développement du Conseil des Affaires d'État, le gouvernement chinois, a estimé que la Chine était entrée dans une période de croissance économique modérée, qui se poursuit à un rythme approprié. « L'économie de la Chine est dans le creux de la vague et à la recherche d'un nouvel équilibre », a-t-il déclaré.

Les affres de la transformation

La Chine est, depuis trois décennies de croissance économique effrénée, en butte à la pollution et au gaspillage de ressources. Depuis que le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir en mars, les plans de développement économique plus durable et la modernisation ont pris plus d'importance.

En conséquence, beaucoup de paperasserie a été supprimée dans un effort pour créer une plus grande efficacité économique. Au cours de deux réunions tenues en avril et mai, le gouvernement central a décentralisé son pouvoir et a mis plus de capacité de prise de décision entre les mains des gouvernements provinciaux et municipaux.

Trois économistes de Barclays Capital ont inventé le terme « Likonomics » pour qualifier les initiatives audacieuses du Premier ministre chinois Li Keqiang visant à maintenir un développement économique sain et stable, avec moins d'accent placée sur la croissance élevée du PIB. Les « Likonomics » comprennent trois réalités : politiques de relance, désendettement et réformes structurelles.

 

La fin d'une époque

Le 20 juin, le taux de refinancement interbancaire a grimpé à plus de 30 % en l'espace d'une nuit, et le taux interbancaire offert de Shanghai a bondi de 578 points à 13,44 %, ce qui a provoqué une panique sur le marché des capitaux. Les rumeurs d'une « crise de liquidités » se sont propagées, et les marchés boursiers de la Chine ont chuté le lendemain. De façon inattendue, la Banque populaire de Chine n'est pas venue à la rescousse, ce qui était en fait un choix stratégique.

Alors que l'économie américaine montre des signes de reprise, la Réserve fédérale a commencé à secouer les politiques monétaires d'assouplissement quantitatif, et l'économie mondiale accélère son désendettement. Le refus de la banque centrale d'injecter plus d'argent dans le système bancaire met fin à des politiques monétaires expansionnistes.

En fait, le gouvernement central a mis l'accent sur croissance stable du crédit pour l'économie réelle. Récemment, le Premier ministre Li Keqiang a répété la nécessité de « l'activation du stock de monnaie et de crédit », ce qui implique une intention de cesser l'utilisation de politiques monétaires expansionnistes.

 

Les obstacles

Bien que la transformation en cours ait conduit à une croissance plus faible, le gouvernement n'a pas l'intention de changer de cap. Le 9 juillet, lors d'un colloque économique dans la région autonome zhuang du Guangxi, le Premier ministre a déclaré que le « macro-contrôle devrait se concentrer sur la poursuite des avantages à long terme et s'assurer que l'économie est comprise dans une fourchette raisonnable. Cela veut dire que des indices comme le taux de la croissance économique et le taux d'emploi ne doivent pas toucher la ligne de fond, et que la hausse des prix ne devrait pas dépasser la limite supérieure. »

Bien que Li n'ait pas apporté de détails, les experts disent que sa « ligne de fond » se réfère au minimum à une croissance économique annuelle de 7,5 % et d'au moins 9 millions de nouveaux emplois pour les habitants des zones rurales et urbaines. Sa « limite supérieure » se réfère à une hausse de 3,5 % de l'indice des prix à la consommation (IPC) de cette année, comme prévu dans le rapport de travail du gouvernement de mars.

À l'heure actuelle, les prix de l'emploi et de la consommation sont stables. Les statistiques du ministère des Ressources humaines et de la Sécurité sociale montre que le marché offrait 107 emplois pour 100 chercheurs d'emploi au deuxième trimestre, soit légèrement moins qu'au premier trimestre. Selon les statistiques du BNS, l'IPC a augmenté de 2,7 % en glissement annuel.

Il y a des préoccupations quant à savoir si l'économie chinoise peut rester au-dessus de la « ligne de fond », car la croissance de 7,6 % de la première moitié s'en approche. Zhang Monan, chercheur associé au Département des prévisions économiques du Centre d'Information d'État, suggère que la « ligne de fond » signifie que le gouvernement est plus tolérant à un ralentissement.

« Certaines personnes peuvent se demander si le nouveau gouvernement peut aider à garder l'économie de la Chine au-dessus de la « ligne de fond ». Il est difficile de donner une réponse, mais une chose est sûre : les réformes seront douloureuses. »

Guan Qingyou, directeur adjoint de l'Institut de recherche de Minsheng Securities, a fait valoir que la Chine devrait maintenir sa « bottom line » dans le futur. « Il est important de stabiliser la croissance au cours de la transformation économique. »

 

Des difficultés à l'horizon

Selon le BNS, les ventes au détail de biens de consommation dans les six premiers mois ont augmenté de 1,7 point de pourcentage de moins qu'à la même période l'an dernier. La faible consommation intérieure pourrait faire une brèche dans les plans du pays pour construire une économie plus dépendante des dépenses intérieures.

En outre, les chiffres d'importation et d'exportation ne sont guère inspirants. Les statistiques du BNS laissent entrevoir que le commerce d'import-export de la Chine est également au milieu d'un ralentissement. Au premier trimestre, les importations et les exportations ont totalisé 975,25 milliards de dollars, en hausse de 13,5 % en glissement annuel. Au deuxième trimestre, elles étaient de 1,02 trillions, en hausse de 4,3 %, même si en mai, les importations et les exportations n'ont progressé que de 0,3 %. En juin, ce chiffre a connu une baisse de 2 %.

Zheng Yuesheng, porte-parole de l'Administration générale des douanes, a déclaré que la morosité des marchés étrangers a freiné la croissance des exportations de la Chine, et que la forte appréciation du yuan en combinaison avec la hausse des coûts de main-d'œuvre ont rendu les exportations plus chères.

Les statistiques de la Banque des règlements internationaux ont montré que les taux de change réel effectif du yuan était de 116,3 à la fin mai, en hausse de 5,6 % par rapport à la fin de l'année dernière. Dans le même temps, les coûts salariaux nationaux ne cessent d'augmenter. Plusieurs provinces et villes ont augmenté leur niveau de salaire minimum. Parmi les 2 000 entreprises qui ont participé à un sondage mensuel, au moins 70 % ont déclaré qu'elles étaient régulièrement sous la pression croissante des coûts et que la compétitivité de leurs produits était en péril.

Ce qui est pire, l'environnement commercial de la Chine se détériore en raison de frictions commerciales fréquentes. Selon le ministère du Commerce, 18 pays ont lancé 22 enquêtes anti-subventions contre la Chine au premier trimestre. En mai, la Commission européenne a lancé une campagne anti-dumping contre quelques-uns des fabricants chinois d'équipements de télécommunications. Le 6 juin, la Commission a annoncé un droit antidumping de 11,8 % sur les produits photovoltaïques chinois. Toutes ces enquêtes ont considérablement miné la compétitivité internationale du pays.

 

Perspectives économiques

Li Daokui, directeur du Centre pour la Chine dans l'économie mondiale à l'Université Tsinghua, a prédit que l'économie devrait croître de 7,8 % au second semestre, soit une légère augmentation par rapport au premier semestre.

Un rapport publié par la China Investment Consulting le 1er juillet a déclaré que le PIB de la Chine devrait croître de 7,5 % et 7,3 % au cours des troisième et quatrième trimestres, et que le taux de croissance pour l'ensemble de l'année serait de 7,5 %.

En outre, de nouveaux projets d'investissements ont connu un léger rebond. En outre, le gouvernement central prévoit d'organiser une série de colloques pour recueillir des informations économiques en juillet et dévoiler un certain nombre de politiques de réforme en septembre.

Mais Anbound Consulting, un célèbre think tank sur la politique publique en Chine, affirme dans un rapport que les trois piliers de la macro-économie, l'investissement, la consommation et les exportations n'ont pas montré de signes d'un rebond.

En termes d'investissement, les politiques serrés, la dette locale élevée et la baisse des profits des entreprises ne vont pas remettre l'économie sur une trajectoire de croissance rapide. En outre, de fortes pressions sur l'emploi et des restrictions sur les dépenses du gouvernement ont terni l'investissement en tant que puissant moteur de croissance économique. Enfin, la demande extérieure pour les produits fabriqués en Chine est encore faible.

« Étant donné les raisons mentionnées ci-dessus, les perspectives économiques pour le second semestre ne sont pas si optimistes », rapporte Anbound.

 

 

 

 

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