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Vol.3 octobre 2013
Qui veut être à la deuxième place ?
Imaginer un futur sans le paradigme de la superpuissance
Kerry Brown

 

                                                                                    Kerry Brown

Depuis la fin de la guerre froide, il est largement admis que les États-Unis ont été la seule superpuissance du monde. Ceci est basé sur deux faits indiscutables. Le premier est la taille de son économie - environ un quart du PIB mondial - qui a largement dominé pendant cette période. Le second est la taille de son armée, permettant au pays de projeter sa force dans le reste du monde.

 

Le déclin américain

Dans la dernière décennie, depuis la tragédie du 11 septembre 2001, cependant, la domination des États-Unis a été mise en doute. Deux guerres coûteuses, en Irak et en Afghanistan, ont duré plus longtemps que prévu et se sont avérées plus complexes dans leurs résultats à la fois politiquement et économiquement. Le Président Barack Obama a dit clairement lors de son élection en 2008 qu'il souhaitait voir un retrait progressif de toutes les troupes américaines d'Afghanistan. Cela devrait se produire en 2015. En outre, l'économie américaine a été sous un stress immense en raison de la crise des subprimes de 2007, qui a décimé le secteur financier du pays et ses exportations deux années durant.

Les États-Unis ont renoué avec la croissance soutenue en 2012 et durant les deux premiers trimestres de 2013, et vont vraisemblablement connaître une croissance plus forte que prévu cette année. Toutefois, le vice-président Joe Biden a admis lors d'une rencontre avec le vice-Premier ministre chinois Wang Yang en juillet que l'économie souffrait encore de grands défis structurels, avec une dette élevée et la nécessité de continuer à créer des emplois et de soutenir la croissance.

Les commentateurs n'hésitent pas à parler de déclin US, et de l'émergence d'un monde bipolaire, voire tripolaire. En 2009, en particulier, lors du Sommet du G20 de Londres et avant la visite du Président Obama en Chine de novembre, il était question d'un G2 avec la Chine, car elle était devenue la deuxième économie du monde, et l'une des principales sources de la croissance mondiale, au cours des cinq dernières années.  

Cependant, les dirigeants chinois de l'époque ont tenu à souligner leur scepticisme à l'égard du concept de G2. Beaucoup d'entre eux ont souligné que la Chine restait un pays dont le revenu par habitant demeurait très faible, et qu'elle devait en priorité relever ce défi de la croissance durable et équilibrée.

Être numéro deux n'est jamais facile. Il y a toujours des doutes sur les intentions réelles du n°2. Beaucoup craignent que le déclin américain soit marqué par des troubles, des tensions et des conflits, comme cela s'est produit lorsque le Royaume-Uni a été remplacé par l'Allemagne et les États-Unis au début du 20ème siècle, un événement qui a déclenché des conflits en Europe et a donné lieu à deux guerres mondiales.

 

Un monde multipolaire

Pour cette raison, le discours des années 2000 sur le monde « multipolaire » demande à être revu quelque peu. Les deux pôles bien définis de la guerre froide nous semblent aujourd'hui l'exception. Avant et après cette bipolarité, le monde a plutôt été confus, avec des puissances dominantes sur les marchés commerciaux, d'autres d'un point de vue militaire, et d'autres encore sur les plans politique et diplomatique. Dans un monde technologique et de libre-échange, peut-on encore parler sérieusement de pays dominants, qui pourraient dicter la direction que le monde devrait prendre ? Il semble y avoir maintenant beaucoup plus de concurrence entre les États dans ces domaines.

Cet accent mis sur les priorités globales plutôt nationales est de plus en plus important compte-tenu de la nature des menaces à venir. La majorité s'accorde à penser que des violences de masse telles qu'on les a connues au XXème ne se reproduiront pas dans un avenir proche. Dans son livre The Better Angels of Our Nature, le scientifique américain Stephen Pinker parle de la baisse généralisée de la violence comme moyen de résoudre les différents dans le monde moderne. La Seconde guerre mondiale a mis tout le monde d'accord. Les menaces actuelles vont du terrorisme localisé à la famine en passant par les inquiétants effets du changement climatique. Celles-ci ne respectent aucune géographie, et ne sont pensables que dans une action mondiale.

Il est peu probable que dans un avenir proche, on voit se former un gouvernement mondial unifié et cohérent pour répondre à ces risques globaux partagés, tout comme il est peu probable que les États-nations disparaissent. Néanmoins, le rôle des États sera discuté. L'opposition radicale de vues sur l'économie et la gouvernance qui caractérisait l'antagonisme URSS-USA n'existe plus. La plupart des gouvernements conviennent qu'ils doivent assurer une croissance durable et qu'ils ont besoin de politiques qui s'appuient sur les aspirations de leur peuple à une vie moderne et meilleure.

Cette vision partagée du développement signifie que, dans la prochaine décennie, la Chine deviendra probablement la plus grande économie du monde, mais que les États-Unis continueront à être l'acteur politique et militaire dominant. La gestion de cette relation sera donc la clé de l'avenir.

Mais autour de ce couple sino-américain, toute une série d'acteurs jouera également un rôle important : la Russie à cause de ses immenses ressources, l'UE pour la taille de son marché, le Brésil et l'Inde en raison de leur importance en tant qu'économies émergentes. Le pouvoir économique est important, mais n'est pas l'unique source d'influence. Des pays comme l'Australie auront par exemple leur rôle à jouer en raison de leur emplacement stratégique et leur influence sur les questions environnementales mondiales.

La crise économique de l'UE a rappelé au monde que même si les grands pays reçoivent toute l'attention, les plus petits ne doivent jamais être négligés. Les malheurs de la zone Euro n'ont pas été créés en Allemagne, en France ou au Royaume-Uni mais en Grèce. Et ce problème de la dette grecque a absorbé l'attention de l'ensemble du groupe des 28. Un système qui parvient à écouter et prêter attention aux intérêts des petits États est extrêmement important. En ce sens, le monde multipolaire vers lequel nous nous dirigeons sera également davantage sécurisé. Le monde ne doit pas uniquement porter son regard sur deux grandes puissances.

 

 

 

 

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