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Vol.4 janvier 2014
Rétrospective des échanges commerciaux bilatéraux
Coopération économique et commerciale sino-africaine en 2013 et perspectives pour 2014
Jiang Feifei

 

 

Depuis 2009 le Projet de partenariat technico-scientifique sino-africain a initié des échanges et une coopération techniques avec les pays africains 

Stimulée par une croissance fulgurante en matière d'investissement, de productivité et de consommation, l'économie africaine a continué d'afficher une belle performance globale en 2013, malgré une conjoncture internationale toujours en berne. Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), le taux de croissance de l'économie de l'Afrique subsaharienne est prévu à 5 % pour 2013 et à 6 % pour 2014. Dans ce contexte, la Chine et l'Afrique, qui s'efforcent toutes deux de restructurer leur modèle de développement économique, travaillent en synergie dans plusieurs domaines pour obtenir des résultats fructueux et établir une base solide pour une coopération approfondie dans le futur.

Croissance rapide du commerce bilatéral

Le volume des échanges commerciaux sino-africains est passé de 10 milliards de dollars en 2000 à 198,5 milliards de dollars en 2012. Depuis 2009, la Chine reste le premier partenaire commercial de l'Afrique. La part du commerce chinois avec l'Afrique dans le commerce extérieur de la Chine s'est élevée à 5,1 % en 2012, et celle du commerce africain avec la Chine dans le commerce extérieur de l'Afrique à 16,1 %, record historique pour les deux parties. Les échanges commerciaux sino-africains occupent donc une place plus importante dans la coopération économique et commerciale avec l'extérieur, tant pour la Chine que pour l'Afrique. De janvier à octobre 2013, le volume des échanges commerciaux sino-africains a atteint 172,8 milliards de dollars, soit une croissance de 5,5 % par rapport à l'année précédente. Parmi les principaux partenaires commerciaux de la Chine en Afrique, l'Afrique du Sud, dont le volume commercial représente 31 % du total du commerce sino-africain, figure au premier rang, suivi de l'Angola et du Nigeria. En 2013, la Chine a accru ses échanges commerciaux avec la plupart des pays africains, dont l'État d'Érythrée et le Soudan du Sud, avec un taux de croissance respectivement de 197,3 % et 190,2 %. En outre, il est à noter que son commerce avec des pays non riches en ressources énergétiques, tels que le Togo, Djibouti et le Bénin, a également augmenté en grande proportion. Par ailleurs, les échanges commerciaux sino-africains sont davantage diversifiés.

De janvier à octobre 2013, les exportations chinoises de marchandises vers l'Afrique se sont élevées à 76,08 milliards de dollars, soit une hausse de 9,6 % en glissement annuel, alors que les importations en provenance d'Afrique, en hausse de 2,4 %, ont atteint 96,75 milliards de dollars. Durant la même période, la Chine a enregistré un déficit commercial avec l'Afrique. À cause de l'instabilité politique chez les principaux fournisseurs africains en 2013, les importations chinoises de pétrole en provenance d'Afrique ont reculé de 0,99 % pour atteindre 53,48 millions de tonnes, soit 23 % du total des importations chinoises de pétrole, contre 25 % en 2012.

Élargissement de l'investissement chinois en Afrique

Jusqu'à fin 2012, le stock d'investissements directs chinois en Afrique a totalisé 21,73 milliards de dollars, soit une augmentation de 33,8 % en glissement annuel. De janvier à octobre 2013, les investissements chinois non financiers en Afrique ont atteint 2,53 milliards de dollars, en hausse de 71,63 %. Douze pays dont la République du Congo, l'Algérie, la République de Maurice, le Zimbabwe, le Soudan, la Zambie, le Nigeria, la République démocratique du Congo, l'Angola, le Ghana, la Tanzanie et le Kenya ont vu les investissements directs chinois (flux) sur leur territoire dépasser les 100 millions de dollars. Les investissements chinois en Afrique ont progressé tant en quantité qu'en qualité. Ils sont répartis dans presque 50 pays africains, y compris ceux qui ne sont pas riches en ressources énergétiques. La coopération bilatérale ne se limite plus aux domaines traditionnels tels que l'agriculture, l'industrie minière, la construction des infrastructures, mais touche aussi la transformation des produits énergétiques, l'industrie manufacturière, la finance et la logistique.

Prise en charge forfaitaire des travaux en Afrique

Dans le domaine de la prise en charge forfaitaire des travaux en Afrique, la Chine a réalisé un chiffre d'affaires de 40,83 milliards de dollars en 2012, soit une augmentation de 13,05 %, et de 32,21 milliards de dollars de janvier à octobre 2013, affichant une hausse de 11,43 %. Le montant des nouveaux contrats s'est élevé à 46,8 milliards de dollars, en hausse de 22,48 %. Les principaux marchés se trouvent en Angola, en Algérie, au Nigeria et en Éthiopie.

Diversification des domaines de coopération

Ces dernières années, la Chine et les pays africains ont accéléré leur coopération, obtenant de bons résultats dans la finance, l'aviation, le tourisme, la logistique, les sciences et technologies ainsi que dans d'autres domaines. La Banque de Chine, la Banque industrielle et commerciale de Chine et d'autres institutions financières ont installé leurs bureaux de représentation en Afrique. La Banque nationale de développement et la Banque d'import-export de Chine y ont également envoyé leurs équipes de travail. En outre, le Fonds de développement Chine-Afrique (CAD fund), qui a décaissé 1 806 millions de dollars en faveur de 53 projets dans plus de 20 pays africains jusqu'à fin 2012, a joué un rôle actif dans le financement de la construction des pays d'Afrique. Plusieurs compagnies aériennes, dont China Hainan Airlines et Ethiopian Airlines, ont ouvert des vols directs entre la Chine et l'Afrique, favorisant grandement la circulation des personnes et des biens. Le nombre de touristes chinois en Afrique et de touristes africains en Chine a ainsi continué de croître. Depuis le lancement du Projet de partenariat technico-scientifique sino-africain en 2009, la Chine a par ailleurs fourni des efforts non seulement en matière de démonstration et de vulgarisation techniques, de recherche conjointe, de formation technique et de don de matériel de recherche, mais aussi en termes de formation scientifique et d'échanges de personnels qualifiés.

Perspectives

Dans le contexte de développement économique et de restructuration industrielle accélérée, la Chine et l'Afrique s'efforcent d'élargir l'envergure de leurs investissements et de leur commerce extérieur en vue d'accélérer le transfert et l'accueil de techniques, tout en investissant dans le commerce des services pour chercher de nouveaux moteurs de croissance. Les pays africains et certaines organisations régionales sont très attachés à la construction d'infrastructures transfrontalières et à l'intégration économique. Les entreprises chinoises étant dotées d'expériences et de techniques dans ce domaine, une future coopération entre les deux parties s'annonce prometteuse. Tout cela contribue à porter le champ de la coopération sino-africaine à un niveau plus élevé tout en l'élargissant à d'autres domaines.

La dynamique de développement des deux parties, l'attachement africain à la construction d'infrastructures, à l'agriculture et à l'industrie manufacturière ainsi que l'approfondissement de l'intégration africaine sont autant de facteurs qui profitent à la coopération économique et commerciale sino-africaine, leur assurant de belles perspectives d'avenir. Pourtant, la coopération bilatérale est confrontée à des défis. Les fluctuations des cours mondiaux de matières premières et de l'énergie ainsi que la conjoncture économique des pays développés et émergents agissent beaucoup sur l'économie des pays africains, en particulier les pays riches en ressources énergétiques. Par ailleurs, la situation politique et sécuritaire reste fragile dans certaines régions africaines. À l'avenir, la Chine doit travailler en commun avec les pays africains pour chercher de nouveaux moteurs de croissance et renforcer leur dialogue, l'objectif étant de moderniser leur modèle de coopération économique et commerciale.

(L'auteur de cet article exerce la fonction de chercheuse à l'Institut de recherche sur les affaires asiatiques et africaines de l'Académie chinoise du commerce international et de la coopération économique, relevant du ministère du Commerce)

 

 

 

 

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