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Vol.4 mars 2014
L'alchimie des affaires
Une entrepreneuse kenyane rattache le secteur touristique de son pays à la Chine

 Sandra Rwese

Sandra Rwese, une entrepreneuse kenyane, a lancé sa société de conseil Chinese Business Trainers au Kenya en 2008. La société conseille les entreprises kenyanes dans le secteur du tourisme et de l'accueil des clients chinois. Rwese a reçu le global Chinese Tourist Welcoming Award en 2012 l'un des principaux think tanks du monde sur le tourisme chinois. Les touristes accordent plus d'attention à des voyages à thèmes. Par conséquent, l'image de marque thématique est essentielle aux services d'accueil. Dans son entretien avec CHINAFRIQUE, Sandra Rwese partage ses vues et ses conseils sur les stratégies mondiales, l'innovation et les compétences interculturelles.

CHINAFRIQUE : Qu'est-ce qui vous a motivé pour vous inscrire à l'Institut Confucius de Nairobi ? Pourquoi se tourner vers le conseil en stratégie ?

Sandra Rwese : Ma sœur aînée m'a vraiment encouragée à m'inscrire. Les cours de langue sont un peu lourds au premier abord. Cependant, j'ai pu comprendre la structure de la langue, l'utilisation des différentes tonalités et la complexité de l'arrangement. Après deux semestres, j'ai décidé de mettre l'accent sur l'application au monde des affaires. J'ai commencé à offrir une formation interculturelle pour les dirigeants d'entreprises qui faisaient des affaires avec la Chine. J'ai rencontré quelques difficultés au début.

Mais au cours de mes recherches en ligne, j'ai découvert l'énorme potentiel du marché chinois du tourisme et du pouvoir d'achat. J'ai été vraiment impressionnée par l'évolution des tendances et des habitudes de dépenses des touristes chinois qui se rendent à l'étranger. J'ai immédiatement commencé à creuser ce domaine. En substance, on peut dire que ma formation a connu une évolution dans le développement de l'entreprise, passant d'une formation en entreprise à une stratégie de tourisme et à l'innovation de produits.

Quels sont les cours de formation proposés ? Qui sont les principaux clients ?

J'ai commencé mes services de consultation en raison des problèmes de compréhension entre l'Asie et l'Afrique, y compris les paramètres sociaux et commerciaux. J'aide à combler cette lacune pour les clients en révolutionnant leurs stratégies de marketing, en trouvant des traducteurs, et en transformant leurs installations touristiques.

Mes clients viennent principalement de pays étrangers tels que l'Allemagne, le Danemark et l'Islande. L'Afrique, sauf l'Afrique du Sud, a été assez lente à capter le marché touristique chinois. Cependant, il existe encore des possibilités de ciblage sur des segments spécifiques de l'hospitalité, comme le patrimoine, la randonnée et l'éco-tourisme.

Quels sont les facteurs qui ont permis à vos produits de gagner le prix de l'innovation de Chine ?

Le prix Chinese Tourism Welcoming (CTW) est organisé chaque année et couvre diverses catégories. J'ai participé au concours en 2012 après avoir développé un programme de formation complet intitulé tourisme chinois, conférences et prestation de services. Ce produit touristique innovant est le premier du genre en Afrique de l'Est. Par conséquent, j'ai gagné la médaille d'argent pour l'innovation de produit. C'était un grand honneur pour mon pays, le Kenya, compte tenu de la vive concurrence avec les autres opérateurs réputés tels que Suisse Tourisme, Dubai Department of Tourism and Commerce Marketing, Canada Banff Lake Louise Tourism et Northwest Airlines.

Vous avez noté que « le secteur de l'hôtellerie en Afrique ne se développera pas dans les années à venir à moins qu'il puise dans le marché chinois. » Pourquoi ?

Les marchés traditionnels se remettent encore de la récession financière. La crise mondiale de la dette a touché les voyageurs de l'UE et d'Amérique du Nord. La tendance est effrayante et aurait dû signaler une réaction immédiate dans la stratégie marketing. Des pays comme la Malaisie, le Canada, l'Australie, la France et l'Afrique du Sud ont attiré les voyageurs chinois plus tôt, et maintenant ils renforcent leurs attraits en introduisant davantage de produits et de services.

Quels sont les problèmes existant pour les entreprises kenyanes qui souhaitent coopérer avec le marché chinois ? Comment peuvent-ils être résolus ?

Ce qui empêche d'abord le développement est le blocage mental dû à l'utilisation de différentes langues. Pourtant, la langue n'est pas une barrière. Des centaines de professionnels contribuent à combler le fossé culturel et linguistique. Ensuite, les marchés émergents comme la Chine sont très nouveaux dans le monde des affaires. Ils doivent être abordés différemment, tout en élaborant une planification, un positionnement démographique et une commercialisation stratégique.

Pour les entreprises et les offices de tourisme, la solution est d'établir des équipes spéciales pour fournir des plans réalistes qui renforcent à la fois la coopération et la recherche sur l'évolution des tendances démographiques dans les pays BRICS. Les équipes devraient être responsables de la mise en réseau avec des agences de tourisme chinoises, de la fidélisation, de la gestion des médias sociaux pour étendre leur influence, de la nomination d'ambassadeurs de la marque, de la promotion de produits et services dans les grands salons de tourisme, et de la construction d'une marque.

Que pensez-vous du marché chinois du tourisme à l'étranger ? Quelle est votre attente pour la coopération entre la Chine et le Kenya ?

Le tourisme chinois à l'étranger est à plusieurs niveaux et cyclique. Il varie selon les régions et change perpétuellement. Actuellement, les préférences personnelles des voyageurs ont changé de manière significative. Les visites rapides attirent moins. Les touristes accordent plus d'attention à des voyages à thèmes. Par conséquent, l'image de marque thématique est essentielle aux services d'accueil.

Les opérateurs de services kenyans doivent revoir leurs plans stratégiques afin d'exploiter de nouveaux marchés comme la Chine. L'innovation est donc au cœur de l'avantage concurrentiel et la croissance du tourisme. Toutes les directives universellement reconnues existent pour aider les prestataires de services touristiques à avancer en territoire inconnu, et des agents peuvent les aider à réaliser leurs transformations stratégiques, en particulier dans l'identification des marchés et des partenaires en Chine. En outre, les formations locales doivent doter les diplômés de compétences nécessaires pour accueillir les marchés émergents.

Que pensez-vous de l'influence des femmes dans le monde de l'entreprise ?

Les femmes ont régulièrement pris de l'importance dans le monde commercial puisque la discrimination entre les sexes s'est avéré être un obstacle dans cette tumulte financière. Je recommande fortement aux femmes de cultiver leur esprit d'entreprise beaucoup plus tôt dans la vie et ne pas attendre les années avant la retraite pour rentrer dans les affaires. Au vu du taux de chômage élevé dans le monde, les femmes peuvent être obligées de déménager pour trouver des possibilités d'emplois intéressants. Le secret est de commencer tôt et de ne pas se comparer aux autres.

 

 

 

 

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