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Coopération tripartite en Afrique
Les partenariats franco-chinois sur le marché africain offrent de nouvelles possibilités commerciales et de développement sur le continent
Alice Grandserre

 

Projet de la grande mosquée d'Alger 

Avantages comparatifs

De son côté, le président d'honneur du conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN), Anthony Bouthelier, confiait à CHINAFRIQUE: « La Chine a connu un grand succès en Afrique en sécurisant des sources de matières premières et hydrocarbures tout en déclenchant un phénomène de reprise économique dans les pays africains, mais nombre d'entreprises chinoises ont par ailleurs rencontré des difficultés financières au début du siècle, et des réserves subsistent à l'égard de la présence chinoise en Afrique, malgré le discours de coopération gagnant-gagnant. »

Compte tenu de la relation privilégiée de la France avec l'Afrique francophone, certaines sociétés chinoises mesurent l'utilité de travailler en concert avec une entreprise française pour contourner les difficultés liées aux différences culturelles, linguistiques et même juridiques.

À travers sa longue expérience sur le continent, la France a développé des techniques de marketing et de gestion adaptées aux différents pays africains, tout en prenant soin de tisser des liens étroits avec les administrations locales. Les activités de l'entreprise française SOCOTEC, présente en Afrique depuis des décennies, révèlent par ailleurs une expertise qui mérite d'être soulignée.

Prestataire de services dans le domaine de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances sur les marchés de la construction, l'immobilier, l'industrie et la santé, SOCOTEC est notamment reconnu auprès des assureurs et réassureurs en tant que « contrôleur technique des risques de la construction en vue de l'obtention de l'assurance décennale ».

Instaurée en France par la loi Spinetta en 1978, l'assurance décennale est obligatoire dans le domaine de la construction, dès l'ouverture d'un chantier. Elle engage la responsabilité de plein droit du constructeur envers le maître d'ouvrage ou l'acquéreur pour tout dommage pendant une durée de dix ans, à compter de la réception des travaux.

Ce principe a été adopté dans la plupart des pays francophones africains pour les bâtiments, les ponts et les barrages. Les entreprises de construction chinoises qui souhaitent développer leurs activités dans des pays tels que le Cameroun, le Togo, le Sénégal, l'Algérie, etc., devront par conséquent répondre à un cahier des charges tenant compte des spécificités du savoir-faire français.

D'après Eric Ciron, directeur de la zone Afrique Subsaharienne chez SOCOTEC International, peu d'entreprises chinoises semblent toutefois informées de l'obligation d'obtenir une assurance décennale dans certains pays africains. « Le but de ma participation [à cet événement de trois jours] était en particulier de faire passer le message aux entreprises chinoises que nous avons rencontrées », a-t-il déclaré à CHINAFRIQUE. 

Partenaires plutôt qu'adversaires

Parmi ses références, SOCOTEC international compte la collaboration avec la China State Construction Engineering (CSCEC) sur le projet de réalisation de la grande mosquée d'Alger « Djamaâ El Djazaïr », précisément pour l'obtention d'une assurance décennale par l'entreprise chinoise. Les travaux ont ainsi débuté en août 2012.

Cette initiative illustre les avantages d'une coopération tripartite. Alors que la France remporte un contrat auprès de la CSCEC pour l'aider à remplir ses obligations contractuelles, l'entreprise chinoise peut œuvrer à la réalisation de ce projet colossal de 109 milliards de dinars (1,4 milliard de dollars) en envoyant notamment près de 10 000 ouvriers chinois à Alger. Plusieurs milliers d'Algériens travaillent également sur le chantier, et l'Algérie abritera la troisième plus grande mosquée du monde musulman à l'horizon 2015. 

Les secteurs des télécommunications et des transports donnent également lieu à des partenariats franco-chinois fructueux en Afrique. Huawei est ainsi devenu le fournisseur d'équipement de l'entreprise française de télécommunications Orange dans plusieurs pays, et le contrat de sous-traitance établi entre le groupe français Bolloré et la société chinoise Csr Nanjing Pulszen dans le cadre du projet de modernisation du chemin de fer camerounais est un succès. En témoigne le lancement d'un train rapide par la Cameroon Railways, entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, le 5 mai dernier à Yaoundé, suite à la réception des 40 voitures voyageurs construites par Csr Nanjing Pulszen.

Ces exemples concrets montrent que les entreprises chinoises et françaises n'ont pas forcément vocation à être concurrentes en Afrique. La clé est de trouver le moyen de protéger leurs intérêts propres tout en tirant avantage d'une certaine complémentarité.

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