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Vol.4 novembre 2014
Une mer d’opportunités
La Route de la soie maritime du 21ème siècle présente un énorme potentiel pour la coopération Chine-Afrique en matière de pêche
Hou Weili

 

Les ressources marines inexploitées de l'Afrique peuvent bénéficier de l'expertise chinoise en matière de pêche

Un an après avoir travaillé dans une entreprise de construction dans la province du Henan, Wang Liang, âgé de 25 ans, a été envoyé dans un village côtier du Ghana, qui, à sa grande surprise, abonde en fruits de mer de toutes sortes.

« C'est incroyable ! Il y a partout des crevettes et des crabes. Vous pouvez acheter une grande variété d'espèces de poissons succulents pour moins de 10 dollars », explique M. Wang à CHINAFRIQUE.

Contre toute attente, il a noté que les Ghanéens ne s'enrichissaient pas pour autant, car leurs ressources halieutiques ne génèrent pas suffisamment de profits susceptibles d'améliorer leurs moyens de subsistance.

L'expérience du Ghana reflète celle de plusieurs pays littoraux africains. Aujourd'hui, les entreprises chinoises et africaines commencent à travailler ensemble sur l'exploitation des ressources maritimes du continent noir et essaient de changer cette situation. Si l'histoire ancienne est marquée par la fameuse Route de la soie maritime, un chemin remontant à la dynastie des Qin (221-206 av. J.-C.) et destiné aux échanges commerciaux et culturels entre les régions côtières du sud-est de la Chine et les pays étrangers, désormais, la Route de la soie maritime du 21ème siècle (ci-après, la Route) est prête à ranimer cette légende.

Vers une transformation

Depuis la proposition du Président chinois Xi Jinping sur l'établissement de la Route lors de sa visite en Indonésie en octobre 2013, les villes et les provinces situées le long de cette dernière se mobilisent pour chercher des possibilités de partenariat.

« La coopération Chine-Afrique en matière de pêche serait un grand thème dans le cadre de la construction de la Route et rapprocherait les deux parties », souligne Chen Yonggui, président exécutif de l'Union sino-africaine pour la pêche (CAFU). Jusqu'à présent, 29 pays africains ont signé des accords avec la Chine pour l'exploitation halieutique, notamment afin de bénéficier de son savoir-faire.

«  Avec un espace maritime de 650 000 km2 et un poids de captures établi à 5 millions de tonnes, l'Afrique figure parmi les continents les plus aptes à développer le secteur de la pêche », affirme M. Chen.

Les ports africains bien équipés constituent un autre avantage. Lors de la Foire internationale de Chine sur les investissements et le commerce (FICIC) tenue à Xiamen en septembre dernier, Phyllis Kandie, secrétaire d'État en charge des Échanges est-africains, du Commerce et du Tourisme, confiait ainsi à CHINAFRIQUE : « Le port de Mombasa est le plus grand port au Kenya, et l'un des plus grands en Afrique de l'Est. Il assure la correspondance de l'arrière-pays avec les centres commerciaux littoraux, et même avec la Chine et l'Europe ». Mme Kandie était là pour inviter les investisseurs chinois à contribuer à la construction de grands navires et d'équipements modernes de la pêche en Afrique.

Faute de grande flotte de pêche, la plupart des pêcheurs africains se limitent à une capture inefficace au large des côtes. Ce résultat est confirmé par les statistiques du Marché commun de l'Afrique orientale et australe. Selon le secrétariat de ce dernier, seulement 40 % des ressources halieutiques de cette région ont été exploitées de manière efficace.

D'après M. Chen, avec la modernisation des méthodes de pêche, la popularité de l'aquaculture et l'amélioration en matière de transformation et de stockage des produits aquatiques – tous les domaines dans lesquels la Chine peut partager son expérience – l'efficacité de la pêche peut être grandement perfectionnée.

La future Route servira de pont facilitant les échanges entre les deux parties en matière d'expérience, de biens, de capitaux et de savoir-faire.

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