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Vol.4 novembre 2014
Ralentissement économique, pas de panique
Les chiffres du troisième trimestre indiquent que l'économie chinoise est temporairement tirée vers le bas du fait d'un marché immobilier morose et de problèmes structurels
Deng Yaqing

Des ouvriers installent des poutres de guidage sur le site de construction du pont routier-ferroviaire du fleuve Jaune à Jinan, la capitale de la province du ShandongLa croissance économique de la Chine a atteint 7,3 % au troisième trimestre de 2014, maintenant un rythme soutenu malgré un environnement économique externe et interne complexe. Au cours des neuf premiers mois, l'économie a crû de 7,4 % au total.

« Bien qu'il y ait une légère baisse par rapport au trimestre précédent, la croissance de 7,3 % se situe toujours dans une fourchette raisonnable. Étant donné que l'économie est soumise à un ralentissement et un ajustement structurel, et que le pays doit encore assimiler des politiques de relance indigestes, atteindre un tel résultat ne renvoie en rien à un manque d'efforts », déclarait Sheng Laiyun, porte-parole du Bureau national des statistiques (BNS), lors d'une conférence de presse le 21 octobre.

« Bien que le PIB ait augmenté à un rythme plus lent, les chiffres de l'emploi sont une source d'inspiration. De janvier à septembre, plus de 10 millions d'emplois ont été créés dans les zones urbaines. La Chine a donc atteint en avance l'objectif annuel fixé pour l'emploi », souligne Sheng.

« Nous sommes pleinement confiants en ce qui concerne les perspectives économiques chinoises. Face aux défis, la Chine poursuivra son zèle pour atteindre ses objectifs économiques cette année », a affirmé le Premier ministre chinois Li Keqiang lors de sa rencontre avec les chefs de délégations venus à Beijing pour assister à la 21ème réunion des ministres des Finances de la Coopération économique Asie-Pacifique le 21 octobre.

 

Pourquoi un ralentissement ?

Le ralentissement résulte de l'ajustement structurel inévitable dont les répercussions ont « dépassé toute attente », explique Sheng. La réduction de la surcapacité et l'ajustement du marché immobilier ont considérablement affecté la production, la consommation et l'investissement chez les entreprises du secteur, d'où une croissance du PIB en baisse.

Avant l'éclatement de la crise financière mondiale de 2008, la surcapacité était déjà apparue comme un problème économique majeur en Chine. À partir de 2002, l'investissement en immobilisations a progressé d'environ 20 % pendant trois ans consécutifs. Au moment de l'accroissement de la surproduction en 2005, le prix de l'acier, du ciment et de l'aluminium électrolytique a commencé à baisser de façon constante. Selon les statistiques de l'Association chinoise du fer et de l'acier, la capacité de production d'acier de la Chine est de 1 milliard de tonnes alors que la demande totale avoisine 700 à 800 millions de tonnes.

Li Yang, vice-président de l'Académie chinoise des sciences sociales, estime que l'investissement excessif a mené au niveau actuel de surcapacité, alors que le ralentissement est le résultat de l'élimination des mauvaises performances en matière d'investissement. « La Chine devrait mettre de l'ordre dans ses mécanismes et son environnement d'investissement afin de transférer la surcapacité de production vers des secteurs tels que les infrastructures, et dévoiler des politiques de soutien financier pour aider les entreprises privées à exploiter leur véritable potentiel », explique M. Li.

Alors que les avantages traditionnels tels que les faibles coûts de main-d'œuvre ont été relégués au second plan, de nouveaux leviers de croissance, comme par exemple les énergies nouvelles, n'ont pas encore été activés. « Au stade critique de transformation et de modernisation, de nouveaux éléments se mêlent aux anciens, encore très ancrés. Par conséquent, les pressions à la baisse ne peuvent pas être ignorées », affirme M. Sheng, qui suggère de rester calme, de continuer les réformes et la restructuration.

Pour l'instant, le gouvernement devrait résister à la tentation d'adopter des politiques de relance à grande échelle et se concentrer sur l'accélération du rythme des réformes et la stabilisation de la croissance économique pour jeter des bases solides pour le développement futur, explique Niu Li, économiste au Centre d'Information d'État, un groupe de réflexion gouvernemental.

Une nouvelle normalité

Malgré un ralentissement de la croissance économique au troisième trimestre, « des changements profonds sont déjà en vigueur », déclare M. Sheng.

Selon les statistiques du BNS, au cours des trois premiers trimestres, l'industrie des services a contribué à 46,7 % du PIB, une augmentation de 1,2 point de pourcentage, et 2,5 points de plus que pour l'industrie manufacturière. Les industries émergentes telles que l'e-commerce, la logistique et la livraison express ont progressé à pas de géant.

Ma Jun, économiste en chef du Bureau de recherche de la Banque populaire de Chine, estime que le secteur des services jouera un rôle de plus en plus important dans le développement économique de la Chine.

Depuis le début de cette année, la croissance de l'investissement est en baisse et la croissance des exportations tend à changer de vitesse. La consommation a quant à elle contribué à 48,5 % du PIB au cours des trois premiers trimestres, soit une hausse de 2,7 points de pourcentage sur un an.

« Dans le passé, les tentatives de restructuration économique ont toujours mis l'accent sur l'expansion des industries clés et stratégiques. Dans l'ère de la « nouvelle normalité », l'ajustement structurel vise avant tout à répondre aux exigences du marché et aux besoins de la population », dit M. Ma.

Au cours des trois premiers trimestres, la croissance du revenu disponible par habitant est montée à 8,2 %, soit 0,8 point de pourcentage de plus que la croissance du PIB et 0,1 point de plus que la croissance des recettes fiscales.

« D'un point de vue macroéconomique, des efforts devraient être faits pour promouvoir le développement équilibré de la consommation intérieure. Il faut plus d'investissements pour promouvoir la fabrication haut de gamme, les services modernes, la protection de l'environnement, et la construction d'infrastructures, pour renforcer l'assurance sociale et pour répondre à la [forte] demande en logements », estime Li Xuesong, directeur adjoint de l'Institut de l'économie quantitative et technique relevant de l'Académie chinoise des sciences sociales.

Perspectives

Selon M. Niu du Centre d'information d'État, l'économie devrait continuer à se développer au même rythme au quatrième trimestre, et d'une manière générale, l'objectif de croissance annuel de 7,5 % est encore d'actualité.

M. Sheng prédit par ailleurs que l'économie chinoise va croître à un rythme stable et plus rapide au quatrième trimestre. L'industrialisation et l'urbanisation en cours continueront à stimuler l'économie, tout comme les réformes et l'innovation.

Le rapport du Fonds monétaire international sur les perspectives économiques mondiales publié le 7 octobre prévoit une croissance économique chinoise à hauteur de 7,4 % en 2014 et un abaissement à 7,1 % en 2015.

La Mise à jour économique sur l'Asie de l'Est et le Pacifique publiée par la Banque mondiale le 6 octobre dernier prédit également une croissance du PIB de l'ordre de 7,4 % en 2014, mais un abaissement à 7,2 % en 2015. Le document souligne que le gouvernement chinois a pris une série de mesures pour contenir les dettes des gouvernements locaux, réprimer le système bancaire parallèle, lutter contre la surcapacité, et réduire la pollution environnementale, autant d'éléments qui, s'ils ne sont pas maitrisés, pourraient tirer la croissance de l'investissement et la production de l'industrie manufacturière vers le bas.

Selon le document, ces mesures vont orienter l'économie sur la bonne voie, pour un développement plus durable.

 

 

 

 

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