English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Abolir les préjugés
La société chinoise devient plus tolérante face aux personnes vivant avec le VIH/sida
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Économie

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.4 décembre 2014
Vers l'économie bas carbone
Chihong Zn&Ge donne l'exemple en embrassant le concept d'économie de recyclage
An Xinzhu

 

Après que la société chinoise Chihong Zn&Ge a acheté 51 % des parts de deux entreprises minières boliviennes en mai 2013, celle-ci a procédé à une évaluation environnementale sur place durant un mois. La Razon, le journal le plus largement diffusé en Bolivie, a publié un reportage intitulé La Chine évalue l'impact environnemental qu'aura son investissement – une initiative prise par le premier investisseur minier étranger. L'article loue cette entreprise chinoise qui a fait le choix de respecter les convictions religieuses, les traditions culturelles ainsi que les mœurs locales, et qui a pris conscience de l'importance de protéger l'environnement.

Depuis plusieurs années, Chihong Zn&Ge s'efforce de transformer son modèle de développement et de moderniser ses industries en atteignant un niveau technologique avancé dans les domaines tels que les nouvelles techniques de fonte, la R&D de nouveaux produits ainsi que l'économie d'énergie et la réduction des émissions. Entre-temps, Chihong Zn&Ge a investi au Canada, en Australie et en Amérique latine, exportant par là même son concept de production plus propre.

La transformation : un choix difficile

Le siège de Chihong Zn&Ge se situe dans la ville de Qujing, dans l'est du Yunnan, province du sud de la Chine. Deuxième pôle économique du Yunnan, Qujing s'avère pour la province une ville industrielle majeure bénéficiant d'abondantes ressources en charbon.

Préoccupés par le double problème de la pollution environnementale et de la vétusté du modèle de croissance, le gouvernement local et les entreprises ont pris conscience de leur devoir d'accélérer la montée en gamme et la restructuration industrielles. Une multitude de politiques sont actuellement mises en place en vue de réaliser cette tâche urgente et concrète. Ces démarches ont eu un impact économique et industriel évident sur Qujing, autrefois caractérisée par sa masse de ressources, son industrie chimique lourde et son secteur de transformation des produits primaires. Certains problèmes sont alors devenus de plus en plus oppressants dans cette ville : une structure unitaire, une chaîne industrielle trop « courte », une faible valeur ajoutée et une compétitivité médiocre.

Dans le cas de Qujing, la transformation et la modernisation industrielles sont impératives pour un développement sain et durable.

Fondée en 1951 au Yunnan, Chihong Zn&Ge fut la première société en Chine à extraire du germanium à partir d'oxydes de plomb et de zinc. Après la crise financière en 2008, Chihong Zn&Ge a été contraint, comme beaucoup d'exploitants de ressources à Qujing, de relever le défi de mettre à niveau son mode de production. Pour ce faire, l'entreprise a dû surmonter diverses difficultés. En juin 2011, elle a fait fermer définitivement une fonderie vieille de 46 ans dans le district de Huize.

Dans le même temps, afin de lutter contre la pollution causée par les métaux lourds depuis trop longtemps, Chihong Zn&Ge a collaboré avec l'Institut de recherche sur les sciences géographiques et les ressources naturelles relevant de l'Académie des sciences de Chine afin d'élaborer un plan de R&D pour l'assainissement des sols. Ce plan prévoyait de cultiver des plantes hyperaccumulatrices (capables de stocker dans leurs tissus une quantité élevée d'éléments) dans les zones contaminées, de sorte à aménager le terrain et à restaurer l'écologie. De nos jours, dans cette région minière, on n'observe plus de nuages de poussière, seulement des arbres qui fournissent une ombre agréable.

Un recours nécessaire aux nouvelles technologies

Pour se transformer, Chihong a décidé de développer le traitement en profondeur du plomb et du zinc, de prolonger la chaîne industrielle et d'augmenter la valeur ajoutée, afin d'obtenir des produits finis haut de gamme.

La transformation du germanium est dorénavant plus poussée et les produits à base de cet élément sont plus diversifiés. Chihong a notamment débuté un plan de R&D consacré à des pièces photovoltaïques et à des appareils détecteurs en germanium présents dans les lanceurs spatiaux. Au lieu de produire de simples pièces dans cette matière, Chihong a développé une quarantaine d'alliages en zinc, qui sont ensuite envoyés vers de grandes usines sidérurgiques chinoises.

Outre l'affinage du zinc et du germanium, a été développé parallèlement un nouveau procédé pour maximiser la récupération des métaux précieux dans les scories générées au cours de la production, dont l'or, l'argent, le germanium, le cadmium, le cuivre, le bismuth, etc. Par exemple, sont collectés l'argent issu des briques réfractaires des fourneaux ou encore le cadmium parmi les résidus liés à la production de zinc.

Disposant d'équipements avancés, de technologies de pointe et d'une forte conscience environnementale, cette entreprise se place en pole position de l'industrie minière chinoise en termes de compétitivité. Partisan des notions d'économie d'énergie, de réduction des émissions et d'optimisation des ressources, Chihong Zn&Ge figure parmi les meilleurs de l'industrie précitée au regard de l'empreinte énergétique de ses produits principaux. En 2013, l'entreprise a consommé 160 000 tonnes de charbon standard, soit une baisse de 42,9 % par rapport à 2010. Sur la période janvier-mai 2014, la consommation énergétique de la fonte du plomb était inférieure de 9,5 % à la limite nationale la plus stricte ; celle pour le zinc se trouve dans les normes nationales ; et la consommation de coke de plomb brut affiche également un niveau très correct.

Développement de l'économie circulaire

La fonderie de Chihong Zn&Ge à Qujing a été établie en 2003 dans la zone de développement économique et technologique de la ville. Cette usine siège dans un environnement propre et calme : autour, une pelouse verte ; au-dessus, un ciel bleu orné de nuages blancs...

En effet, Chihong Zn&Ge table sur l'économie circulaire : ressources à produits à ressources recyclées à produits recyclés. En transformant ses déchets en matières premières, Chihong Zn&Ge minimise sa consommation de ressources comme ses rejets.

Chihong Zn&Ge excelle également dans le domaine de la réutilisation des gaz émis, de la chaleur résiduelle et des ressources en eau. Chihong Zn&Ge est parvenu à une émission zéro d'effluents et de résidus industriels. Même les eaux usées et pluviales sont intégralement recyclées.

En outre, Chihong a installé dans son usine de Qujing quatre chaudières afin de récupérer la chaleur résiduelle. La vapeur saturée est utilisée pour générer de l'électricité, tandis que la vapeur basse pression sert à chauffer les lieux de production et de vie. Ce type de recyclage permet d'optimiser l'utilisation de la chaleur, tout en abaissant la consommation énergétique liée à la production.

Le traitement de l'eau de pluie, nouvelle technique pour assurer une production propre, est devenu un projet phare dans l'industrie de la fonte de plomb et de zinc en Chine. Ce système tend à se généraliser dans les usines. Pour sa part, Chihong Zn&Ge a conçu un système d'évacuation des eaux usées, qui recueille l'eau utilisée pour la production, l'eau pour la vie quotidienne et l'eau pluviale. Après chaque précipitation, l'eau de pluie récoltée est intégrée au système de production, après avoir été traitée. L'usine rejette l'eau pluviale uniquement en cas de déluge. Le traitement et le recyclage de l'eau de pluie diminuent le déversement d'eaux à forte teneur en métaux lourds. Dans le même temps, les eaux de ménage sont assainies pour arroser les espaces verts alentours, ce qui permet d'économiser annuellement 65 000 tonnes d'« or bleu ».

Et pour les déchets que l'entreprise n'est encore pas en mesure de recycler, Chihong Zn&Ge a développé une technique de remblai en pâte en faisant usage. Les minerais non utilisables et les débris générés lors de la production trouvent ainsi une seconde vie dans le remblayage minier souterrain. Cette technique optimise les ressources et garantit la sûreté des mines puisqu'elle permet de prévenir des catastrophes géologiques, telles que l'affaissement des sites, la formation de fissures en montagne et les glissements de terrain.

 

 

 

 

Profil d’entreprise
-Développement numérique
-Locomotives fabriquées en Afrique
-Des bénéfices sur toute la ligne
-Injection d'investissements
 
Économètre
-Développer l'agriculture de l’Afrique
 
Pratique des affaires
-Sortir même en hiver
-Gestion de qualité contre contrôle de qualité
-Recruter du personnel chinois
-Le sourcing en ligne demande des précautions
 
Brèves économiques
-Décembre 2014
-Novembre 2014
-Octobre 2014
-Septembre 2014

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号