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La visite en Chine du président d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, ajoute du poids à la coopération bilatérale
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Vol.5 janvier 2015
Rétrospective et perspective
Coopération économique et commerciale sino-africaine en 2014 et perspectives pour 2015
Dong Yifan

En 2014, l'économie mondiale a progressé à un rythme modéré, avec un taux de croissance estimé par le FMI à 3,3 %. En ce qui concerne la performance des pays développés, les États-Unis et le Royaume-Uni ont affiché une reprise stable, l'économie dans la zone euro s'est caractérisée par un taux de croissance fragile et un taux d'inflation faible, tandis que le Japon est toujours dans une période de creux économique. Parmi les pays émergents, la Chine a connu un taux de croissance économique ralenti qui s'est établi à environ 7 %. En revanche, malgré une conjoncture internationale en berne et l'épidémie du virus Ebola, le continent africain a enregistré une belle performance, le taux de croissance de l'Afrique sub-saharienne atteignant 5,1 % en 2014. Dans ce contexte, la coopération sino-africaine s'est avérée très fructueuse, contribuant au développement économique mutuel.

Le commerce bilatéral en 2014

De janvier à octobre 2014, le volume des échanges commerciaux sino-africains a atteint 180,5 milliards de dollars, enregistrant une hausse de 4,4 % par rapport à la même période de l'année précédente. Au total le volume se situerait à 220 milliards de dollars pour l'ensemble de l'année 2014. Par ailleurs, la Chine a accru ses échanges commerciaux avec la plupart des pays africains, dont le Mozambique, l'Éthiopie et le Nigeria, avec des taux de croissance respectifs de 116,2 %, 52,8 % et 37,8 %.

Plus précisément, de janvier à octobre 2014, les exportations chinoises vers l'Afrique se sont élevées à 85,9 milliards de dollars, soit une croissance de 12,8 %. En revanche, les importations chinoises en provenance d'Afrique ont connu une baisse de 2,2 % par rapport à la même période de l'année précédente, atteignant 94,6 milliards de dollars. Ce phénomène s'explique principalement par l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest, la réduction des demandes chinoises en matières premières due au ralentissement de sa croissance économique, ainsi que la baisse des cours du pétrole et d'autres articles à larges débouchés. Cela ne suffit pas pour autant à assombrir les perspectives des échanges commerciaux sino-africains, qui sont à la fois multidimensionnels et mutuellement bénéfiques.

D'après le rapport du FMI publié en octobre 2014 sur les Perspectives économiques régionales pour l'Afrique sub-saharienne (2014), l'augmentation de la part du commerce en Afrique sub-saharienne dans le commerce mondial est due en grande partie à la croissance fulgurante de son commerce avec la Chine. En 2013, les exportations de l'Afrique sub-saharienne vers la Chine ont contribué pour 6,6 % au PIB de cette région. En revanche, de janvier à octobre 2014, la Chine a enregistré un déficit commercial de 8,7 milliards de dollars dans ses échanges avec l'Afrique, alors qu'elle dégage un excédent commercial avec ses principaux partenaires commerciaux, comme les États-Unis, l'Europe et des pays d'Asie-Pacifique. Ce contraste montre que dans le cadre des échanges commerciaux sino-africains, la Chine agit dans les intérêts des Africains et porte une attention croissante aux importations en provenance d'Afrique.

Nouveau modèle d'investissements en Afrique

En 2014, sous l'impulsion d'une nouvelle politique étrangère, le gouvernement chinois a lancé une série de stratégies en faveur de la coopération régionale en général et de la coopération Sud-Sud en particulier, parmi lesquelles, entre autres, l'initiative « Ceinture et Route », ou encore la création de la Banque de développement des BRICS. Toutes ces démarches prouvent que la Chine cherche à moderniser son modèle de coopération avec l'Afrique, à mettre en œuvre une intercommunication et un développement mutuellement bénéfique et à optimiser les intérêts des deux peuples.

Tout d'abord, la Chine tente de multiplier ses réseaux de financement en matière d'investissement en Afrique. En mai 2014, en collaboration avec la Banque africaine de développement, le gouvernement chinois a mis à disposition une enveloppe d'une valeur de 2 milliards de dollars, destinée à tous les partenaires qui souhaiteraient investir en Afrique. Toujours en mai 2014, au cours de la visite officielle du Premier ministre Li Keqiang en Afrique, le gouvernement chinois s'est engagé à augmenter de 10 milliards de dollars ses prêts aux pays africains. En juillet 2014, la Banque de développement des BRICS a été créée dans le but d'apporter un soutien financier aux pays émergents et notamment aux pays africains. La Chine cherche donc à accroître sa collaboration avec les pays émergents sur les investissements en Afrique, et prête une grande attention aux besoins réels du continent noir.

Deuxièmement, l'initiative chinoise « Ceinture et Route » a ouvert de nouvelles opportunités d'investissement en Afrique. Par son itinéraire sud, la Route maritime de la soie débouche sur le Kenya ; par son itinéraire nord, la Route traverse six pays en Afrique de l'Est et du Nord. À travers ce projet, la Chine met en place une coopération stratégique visant à dynamiser le commerce, les infrastructures et le transfert industriel dans les pays situés le long de la Route. Ces mesures représentent une réelle opportunité pour l'investissement en Afrique. En premier lieu, elles permettront une augmentation des financements chinois orientés vers l'Afrique. Selon le livre blanc 2014 sur l'aide à l'étranger de la Chine, le volume de l'aide accordée par la Chine a atteint 89,34 milliards de yuans (14,37 milliards de dollars) pour la période 2010-2012. Dans les trois prochaines années, l'aide chinoise en faveur de l'Afrique devrait représenter plus de 45 % du montant total de l'aide aux pays étrangers. En deuxième lieu, l'aide chinoise devrait se concentrer de plus en plus sur le renforcement des compétences locales et du potentiel de développement des pays africains. Enfin, les projets d'intercommunication et d'interconnexion, qui touchent des domaines aussi variés que le réseau routier, le trafic ferroviaire, les infrastructures portuaires, l'énergie, les télécommunications ou Internet, permettront aux pays africains concernés d'améliorer leur compétitivité et leur attrait vis-à-vis des investissements étrangers.

Les perspectives pour 2015

Selon les prévisions du FMI, la croissance mondiale devrait rester modeste en 2015. Les menaces du terrorisme et de l'épidémie du virus Ebola qui pèsent sur l'Afrique posent un grand défi au développement économique du continent. Il est donc nécessaire pour la Chine et l'Afrique de saisir toutes les occasions pour mettre en valeur leurs avantages respectifs et pour faire avancer les échanges commerciaux bilatéraux.

Le FMI prévoit que le taux de croissance en Afrique sub-saharienne s'élèvera à 5,8 % en 2015. Or les échanges commerciaux sino-africains constitueront encore dans les prochaines années l'un des principaux moteurs de croissance du continent africain, et la croissance rapide de l'économie africaine aura pour conséquence l'augmentation des demandes de produits et de services chinois. Sous l'impulsion de l'initiative « Ceinture et Route », le volume des échanges commerciaux sino-africains devrait ainsi atteindre 230 milliards de dollars en 2015.

Sur le plan des investissements, l'accroissement de la demande africaine en matière d'infrastructures répond à une volonté croissante des entreprises chinoises d'investir à l'étranger. Le rapport du FMI sur les Perspectives économiques régionales pour l'Afrique sub-saharienne (2014) indique que le manque d'infrastructures en Afrique constitue l'obstacle majeur au développement économique. Le domaine des infrastructures demeure un poste d'investissement attractif pour les entreprises chinoises. Le montant des investissements chinois dans les infrastructures en Afrique sub-saharienne ont ainsi triplé entre 2007 et 2012, passant de 4,5 à 13,5 milliards de dollars. Les infrastructures devraient rester l'un des domaines les plus prometteurs en matière de coopération sino-africaine en 2015.

(L'auteur de cet article est chercheur à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines.)

 

 

 

 

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