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Vol.5 mars 2015
Une bénédiction déguisée ?
Dépourvue d'une croissance économique rapide, la Chine tente de trouver de nouveaux facteurs de croissance
Deng Yaqing

Vers de nouveaux facteurs de croissance

Selon M. Ma, le secteur tertiaire a remplacé l'industrie manufacturière comme principal moteur de la croissance économique chinoise.

La valeur ajoutée du secteur des services a en effet contribué à 48,2 % du PIB chinois en 2014, soit une augmentation de 1,3 %. En outre, les statistiques du BNS indiquent que la valeur ajoutée du secteur tertiaire a augmenté de 8,1 %, contre 7,3 % pour l'industrie et 4,1 % pour le secteur primaire.

D'après M. Qu, les services créent plus d'emplois que les autres secteurs. Par conséquent, cette tendance contribuera à stabiliser l'emploi et à faciliter les réformes économiques.

Tandis que les industries traditionnelles ont été confrontées à de nombreuses difficultés en 2014, les secteurs émergents comme l'Internet mobile ont gagné du terrain, ce qui montre que l'économie chinoise progresse vigoureusement le long de la chaîne de valeur, affirme M. Ma.

« Le secteur des services, les industries émergentes liées à Internet, ainsi que les industries de technologie de pointe se développent. Les industries énergivores évoluent également, mais à un rythme moins élevé », ajoute M. Ma.

Selon les statistiques du BNS, le secteur des industries de haute technologie a cru de 12,3 % en 2014, à un rythme plus élevé de 4 % que celui de la valeur ajoutée des entreprises industrielles. L'industrie d'équipements manufacturiers a également progressé de 10,5 %, tandis que le commerce de détail en ligne a grimpé de 49,7 % et le volume de la livraison express de 51,9 %.

Avec la croissance fulgurante des industries de technologie de pointe, les exportations des produits de haute technologie tels que les trains à grande vitesse ont également augmenté l'année dernière, indique Li Kang, économiste en chef chez Xiangcai Securities.

Pour soutenir la restructuration économique, les entreprises ne doivent pas cesser d'améliorer leurs produits et leurs technologies. Le marché doit jouer un rôle décisif dans l'allocation des ressources et le gouvernement doit adopter des politiques de restructuration industrielle et macro-économique. « Le principal facteur de croissance reste l'innovation entrepreneuriale », commente M. Ma.

Des obstacles à venir

Le PIB chinois s'est établi à 10 400 milliards de dollars en 2014, soit environ le double de celui du Japon. Le PIB chinois est ainsi le deuxième au monde à dépasser le cap des 10 000 milliards de dollars. « Cependant, la Chine se situe seulement au 80e rang mondial en termes de PIB par habitant, à environ 7 400 dollars par tête », indique Lin Caiyi, économiste en chef chez Guotai Jun'an Securities.

En tant que pays à revenu intermédiaire, la Chine est confrontée au « piège du revenu intermédiaire », une situation de stagnation économique. Le pays doit donc stimuler son marché intérieur à travers l'innovation, la transformation et l'ouverture, observe M. Lin.

La croissance ne sera pas durable si l'on surinvestit dans la fabrication, les biens immobiliers et la construction d'infrastructures. Cela ne peut que conduire à la surcapacité, aux bulles immobilières, à la dette des gouvernements locaux et aux risques financiers.

En raison de l'ajustement du marché immobilier et de la réduction de la surcapacité dans l'industrie manufacturière ces dernières années, la croissance des investissements en capital fixe s'est ralentie, avec un taux de croissance estimé à 15,1 % en 2014. Étant donné que les investissements dans l'industrie manufacturière comptent pour plus de 30 % du total, l'élimination de la surcapacité et des surinvestissements conduira inévitablement à un taux moins élevé de croissance dans les investissements en capital fixe, explique M. Ma. L'économie chinoise a donc subi une grande pression à la baisse en 2014 et la subira encore en 2015, ajoute-t-il.

Lors de la restructuration économique et du traitement de la surcapacité de production, les entreprises manufacturières traditionnelles sont plus vulnérables à la rupture de la chaîne des capitaux, ce qui accroît les risques de défaillance, affirme M. Lin.

« En général, avec le ralentissement de la croissance économique, le ratio de levier grimpe. Un ratio de levier croissant reflète la diminution des capacités des entreprises à payer leurs dettes », indique en outre M. Yu.

Paramètre économique important, l'IPC chinois a augmenté seulement de 2 % en 2014. Jusqu'à fin décembre, l'indice des prix à la production (IPP) a affiché une croissance négative pour le 34e mois consécutif, selon les statistiques du BNS.

Selon Lian Ping, économiste en chef à la Banque des communications, la croissance négative de l'IPP a freiné l'expansion de l'industrie manufacturière et a miné le développement macroéconomique.

Le ralentissement de la croissance de l'IPC et le déclin de l'IPP reflètent une faible demande intérieure, et le risque de déflation mettra à rude épreuve l'endurance de l'économie chinoise, explique M. Qu de HSBC.

« Depuis le deuxième semestre de 2014, les prix internationaux des matières premières comme le pétrole brut ont baissé, ce qui accroît la possibilité d'une déflation », ajoute-t-il.

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