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Vol.5 juillet 2015
Vent en poupe
Hou Weili

Une expérience utilisateur fluide

« Tous les ingénieurs éminents ont commencé par concevoir des hélicoptères télécommandés. Alors, nous comprenons les problèmes qui empêchent de voler avec succès », explique Ma Hui, directrice des relations publiques de la DJI. Selon elle, le secret de la réussite de la DJI consiste à fournir une expérience utilisateur fluide.

En 2009, la société a connu un grand succès en lançant son premier drone orienté vers les consommateurs, Ace One, dont le prix a été réduit à moins de 20 000 yuans (3 200 dollars). Elle avait déjà à cette époque l'ambition de se hisser au rang des multinationales. Depuis 2011, une série de drones multi-rotors plus avancés ont vu le jour.

« Presque toute application innovatrice de technologie aérienne dont vous entendez parler utilise l'une de nos plates-formes ou l'un de nos contrôleurs », affirme Mme Ma, qui a refusé de partager les chiffres d'affaires de la DJI, mais a déclaré qu'ils avaient triplé ou quintuplé en glissement annuel depuis 2009.

Le modèle Phantom 3 professionnel, dernier drone en vente, par exemple, coûte 7 499 yuans (1 208 dollars).

« Ce prix est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs, notamment la baisse dans les coûts des détecteurs puissants et des outils de mesure, ainsi que le développement des smartphones », explique Mme Ma. Cependant, pour la DJI, les faibles coûts des matières premières et de la main-d'œuvre ne sont pas suffisants pour soutenir une croissance continue. « C'est l'innovation qui compte », ajoute-t-elle.

Aider les jeunes

La DJI reste concentrée sur l'innovation et le développement de meilleurs produits. Tout en renforçant sa position dominante sur ses marchés clé, répartis en Amérique du Nord, en Europe et en Chine, elle envisage d'étendre sa présence à l'international.

« L'Afrique et les autres marchés émergents sont certainement des terrains à découvrir. La croissance potentielle dépendra de la combinaison des politiques réglementaires et de la façon dont l'écosystème des services de drone se développe pour répondre aux besoins des industries locales », indique Mme Ma.

La technologie actuelle a déjà permis d'employer les drones dans des domaines aussi variés que le tournage de films, l'action d'urgence en cas d'accident, la recherche, l'enquête et la cartographie environnementales, ainsi que l'agriculture, les logistiques, la distribution, la construction, etc. L'intégration des drones dans l'industrie conduira à un marché plus lucratif.

À cette fin, la DJI envisage de diversifier l'éventail de produits. Fin 2014, la société a lancé le kit de développement logiciels (en anglais, SDK) dédié au modèle Phantom des drones. Certaines des applications qui sont déjà développées comprennent une cartographie 3D automatique, un logiciel de gestion de flottes, la retransmission vidéo du Phantom, et un logiciel de vérification de la sécurité. « Avec le SDK, les individus créatifs sont en mesure de développer des applications pour des usages spécifiques », indique Mme Ma.

Fin mai, la DJI et Accel, une société de capital-risque de premier plan, ont conjointement lancé SkyFund pour aider les entrepreneurs à utiliser le SDK de la DJI pour développer des applications logicielles destinées à des usages spécifiques pour la cartographie, le tournage, l'agriculture, l'inspection, etc. La DJI partagera également ses plates-formes techniques et ses programmes pour aider les jeunes à concrétiser leurs initiatives.

« Ce programme vise à créer une meilleure chaîne industrielle, à trouver de nouveaux partenaires et à les intégrer dans son propre système. Elle a aussi pour objectif d'éliminer ou de fusionner ses concurrents », a expliqué Zhang Yi, PDG de l'iiMedia Research Group basé au Guangdong, à Nanfang Daily.

Une rude concurrence

La DJI doit faire face à la concurrence non seulement intérieure mais aussi internationale. La société américaine 3D Robotics, qui a acquis un fonds estimé à 50 millions de dollars en février, est un concurrent puissant. En outre, GoPro, fournisseur de caméras pour les sports extrêmes, a récemment annoncé qu'il prévoyait de lancer son véhicule aérien sans pilote en 2016.

Sur le marché intérieur, Xaircraft fait concurrence avec la DJI en produisant les drones pour l'agriculture. EHang se concentre sur le développement des drones avec des systèmes d'opération sur smarphone, moins chers que les autres.

Pourtant, la DJI semble confiante. « Nous avons une équipe de recherche et de développement (R&D) composée de plus de 500 ingénieurs. Nos accomplissements et notre compétence en matière de R&D sont le résultat de 10 ans d'efforts », affirme M. Wang. Il a noté que si le marché d'entrée de gamme des drones a connu un développement explosif cette année, la position dominante de la DJI dans la section haut de gamme reste sécurisée.

Malgré cela, l'entreprise est confrontée à des défis en termes de légitimité. En raison des inquiétudes quant au respect de la confidentialité, il est encore illégal d'utiliser les aéronefs télécommandés à des fins commerciales dans la plupart des pays.

La DJI s'emploie activement à travailler avec les régulateurs et d'autres fabricants de drones pour assouplir ces règlements. En même temps, elle prend des mesures actives pour assurer la sécurité et l'emploi responsable de ses drones.

Certains signes laissent penser que la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis assouplira sa position. En février 2015, la CNN est devenue le premier média à recevoir la permission de la part de la FAA d'utiliser les drones dans l'obtention d'informations. Un mois plus tard, Amazon a obtenu la permission d'expérimenter avec certains drones de sa flotte pour la recherche et le développement ainsi que l'entraînement de ses équipes.

Ces concessions laissent penser que Paige Blankenbuehler et ses camarades spécialisés en drones pour journalisme sont les pionniers d'un nouveau courant très porteur.

houweili@chinafrica.cn

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