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Vol.5 août 2015
Portes d'investissement
Des centres financiers offshores se disputent le rôle de porte d'entrée sur l'Afrique pour les investissements chinois
Sudeshna Sarkar

 

 

 Le Centre financier international de Dubai

Alors qu'elle se rendait au travail, une affiche a attiré l'œil de Zara Shirin Pardiwalla. « C'était une publicité pour des cours de chinois à l'Université des Seychelles », raconte la jeune femme de 27 ans, associée au cabinet d'avocats Pardiwalla Twomey Lablache à Mahe, la plus grande île des Seychelles. « J'ai décidé de m'inscrire. Nous travaillons beaucoup avec des clients chinois, donc cela me semblait logique d'apprendre le chinois. »

Le hasard a voulu que quelques semaines plus tard, Pardiwalla soit envoyée par son bureau à Beijing pour y apprendre les structures juridiques chinoises. Pendant son séjour d'un mois, elle avait également pour mission de nouer des contacts et d'informer les Chinois sur les avantages de l'archipel comme porte commerciale vers l'Afrique.

Comme le souligne le directeur général du bureau d'investissement des Seychelles, Rupert Simon, l'archipel est le port africain le plus proche de la Chine par la Route maritime de la Soie (que ce soit selon l'ancien tracé ou le nouveau tracé proposé par le président Xi Jinping). En outre, en tant que membre de deux organisations commerciales africaines, la Communauté de développement de l'Afrique australe (CDAS) et le Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA), les Seychelles bénéficient d'une bonne connaissance régionale et d'avantages pour faire du commerce avec d'autres pays africains.

De plus, la Chine est un vieux partenaire. Les deux gouvernements ont établi des liens diplomatiques en 1976, ont un pacte bilatéral évitant la double imposition, et la capitale des Seychelles, Victoria, est officiellement jumelée avec la ville de Qingdao, un port majeur de l'est de la Chine.

« Il y a beaucoup d'investissements directs étrangers depuis la Chine », affirme Pardiwalla. Avant, les touristes aux Seychelles venaient essentiellement d'Europe, mais depuis deux ou trois ans, les touristes chinois augmentent beaucoup. À présent il est question qu'Air Seychelles organise des vols directs vers la Chine.

Des rivaux africains

Les Seychelles ne sont pas le seul centre de finance et d'investissement offshore tentant d'attirer les investissements chinois. Alors que la Chine devient le plus grand partenaire commercial de l'Afrique et que la place de l'Afrique dans l'économie internationale grandit, de plus en plus de centres tentent d'attirer les investissements et d'offrir à la Chine une porte d'entrée sur l'Afrique.

L'île Maurice est l'un de ces centres. « Plus de 75 % du commerce extérieur et de l'investissement passe par un pays tiers », affirme Mervin N. Chedumbarum, chargé d'Affaires à l'ambassade mauricienne à Beijing. « L'île Maurice offre des conditions idéales pour être une porte d'entrée sur l'Afrique. Elle a des liaisons aériennes avec la Chine, un système bancaire ouvert et un mixte de droit civil et commun. Nous comprenons très bien le système juridique africain, à la fois dans les pays francophones et anglophones. »

L'île Maurice a établi des liens diplomatiques avec la Chine en 1972 et le gouvernement chinois a déclaré en 2006 qu'une zone économique et d'échanges sino-mauricienne, Jin Fei, serait établie sur l'île, dans le cadre des 50 zones de coopération économique et commerciale prévues à l'étranger.

« Des opportunités pour l'investissement existent dans tous les secteurs de notre économie, mais nous offrons aussi une plate-forme pour investir en Afrique », affirme Reena Ramdin, une avocate mauricienne qui était à Beijing pour promouvoir les investissements en Afrique via son pays. « En 2003, l'investissement chinois en Afrique était de 500 millions de dollars. Fin 2012, ce chiffre avait bondi à 15 milliards de dollars, et la Chine promettait d'investir 20 milliards de dollars en 2013 pour le développement d'infrastructures. Non seulement la quantité d'investissements étrangers directs chinois en Afrique augmente, mais sa qualité s'améliore aussi. »

Dans le passé, les investissements chinois en Afrique visaient surtout les ressources naturelles. Mais aujourd'hui, explique Ramdin, ils se dirigent de plus en plus vers des secteurs productifs comme la banque, les télécoms, la vente au détail, l'agriculture et la manufacture, qui contribuent significativement à la croissance économique africaine.

« Nous sommes parmi les meilleurs pays au monde, et le premier en Afrique, dans le classement sur la Facilité à faire du commerce de la Banque mondiale, souligne Ramdin. En termes de bonne gouvernance et de liberté économique, nous avons toujours été le premier pays d'Afrique. »

Le centre financier de l'île Maurice est promu comme un partenaire important, rentable et aux risques réduits, pour l'investissement en Afrique. Ramdin énumère ses avantages : « à la tête de notre centre financier, nous avons un réseau efficace de traités réduisant les risques et augmentant l'efficacité fiscale : plus de 20 traités d'investissement bilatéraux avec des pays africains ; un accès préférentiel à un marché immédiat de 600 millions de personnes à travers notre participation au CDAS et au COMESA, et 20 traités évitant la double imposition. »

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