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Vol.5 septembre 2015
Investissement dans la santé
Plus d'investissements privés donnent une nouvelle impulsion au secteur de la santé en Chine
Yu Nan

L'hôpital privé

Un bon rapport qualité-prix

En août 2014, les autorités chinoises de la santé et du commerce ont publié une circulaire, encourageant l'établissement d'hôpitaux à capitaux étrangers dans sept municipalités et provinces : Beijing, Tianjin, Shanghai, le Jiangsu, le Fujian, le Guangdong et Hainan.

D'après les analystes, l'ouverture du secteur sanitaire stimulera des services médicaux haut de gamme. Au cours de la dernière décennie, le gouvernement a favorisé le développement des hôpitaux privés en assouplissant l'accès au marché ainsi que les politiques foncières et de capital afin de réduire la pression pesant sur le système de la santé publique.

Cindy Zheng, chef de bureau de l'agence chinoise d'une entreprise basée aux États-Unis, a bénéficié des services médicaux haut de gamme fournis par un établissement sanitaire privé. Âgée de 33 ans, Mme Zheng a eu une mauvaise expérience avec les soins anténataux de son premier enfant dans un hôpital public. « J'ai dû me lever à six heures du matin pour faire la queue pour l'inscription », avoue-t-elle à CHINAFRIQUE, se plaignant du surpeuplement et de longues files d'attente.

Lorsqu'elle attendait son deuxième enfant, Mme Zheng s'est donc tournée vers les services d'un établissement sanitaire privé, l'UFH, à Beijing. Les chambres, affirme-t-elle, étaient propres et calmes avec de meilleures installations médicales [par rapport aux hôpitaux publics]. Cela a aussi permis de réduire le temps d'attente pour la consultation.

Un accouchement dans un hôpital public à Beijing est souvent facturé de 4 000 yuans (625 dollars) à 5 000 yuans (782 dollars), alors que cela coûte dix fois plus à l'UFH. Mais pour Mme Zheng, faisant partie de la classe moyenne émergente chinoise, les services professionnels offerts ici sont dignes de leur coût.

Par ailleurs, les investisseurs se tournent de plus en plus vers ce secteur, conscients de son immense potentiel de développement.

« Les investisseurs ont un grand intérêt dans ce secteur, et ils attendent des opportunités », indique Simon Li, directeur général de Kantar Health à Shanghai, une société de conseil en soins médicaux, ajoutant que la croissance du marché signifie qu'il y a encore beaucoup de besoins médicaux insatisfaits.

Signe de la demande croissante de services médicaux de haute qualité, davantage d'hôpitaux privés ont ouvert leurs portes en Chine. En fin septembre 2014, il existait 11 963 hôpitaux privés, soit une hausse de 11 % par rapport à la même période de l'année précédente, selon la Commission nationale de la Santé et de la Planification familiale chinoise.

Fondé en 2004, l'Amcare Women's & Children's Hospital de Beijing a eu un développement satisfaisant. En mai 2013, l'Amcare a atteint plus de 10 000 accouchements et son revenu total a augmenté de 50 % pour atteindre 300 millions de yuans (47 millions de dollars). Ces succès ont attiré l'entreprise Warburg Pincus LLC, basée aux États-Unis, qui a investi, en 2014, 100 millions de dollars dans le développement de l'Amcare. Aujourd'hui, l'Amcare occupe environ la moitié de la part de marché en matière de services médicaux privés haut de gamme pour les femmes et les enfants à Beijing.

Goulets d'étranglement

Face aux problèmes tels que le manque de lits et de médecins ainsi que le surpeuplement chez les hôpitaux publics, les hôpitaux privés sont devenus un volet important de la réforme du système sanitaire. En 2015, les institutions médicales non publiques devraient fournir 20 % de tous les lits d'hôpitaux et des services médicaux.

Mais si les investisseurs sont prêts, on manque encore de personnel qualifié. En 2012, la Chine disposait de 14,6 médecins pour 10 000 personnes, contre 38,5 en Australie, 24,2 aux États-Unis et 17,6 au Brésil, selon l'Organisation mondiale de la Santé.

« Nous manquons de personnel médical », indique Hu Lan, PDG de l'Amcare. « Nous espérons attirer plus de personnel qualifié. »

Yu Ying, une ancienne employée du célèbre Peking Union Medical College Hospital, a créé une clinique en partenariat avec l'Amcare. Pour elle, sa démarche visait à établir un modèle de service conforme à son concept de « bonheur et respect [pour le traitement et la guérison] ».

« Les médecins des cliniques privées ne gagnent pas les salaires moyens les plus élevés du secteur, mais chacun d'entre eux veut inventer des modes de traitements différents et apprendre divers systèmes de gestion permettant une meilleure efficacité », explique Mme Yu. « C'est le meilleur moment [pour les services médicaux privés], avec l'injection de plus de capitaux privés et l'assouplissement des politiques. »

yunan@chinafrica.cn

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