English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Retour vers le futur
Les œuvres d'art d'hier et les technologies d'aujourd'hui attirent des millions de visiteurs au Musée du Palais impérial de Beijing
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Économie

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.7 novembre 2015
Prendre la mer
L’industrie de la croisière chinoise naissante vise à se distinguer à un moment où les touristes optent pour un mode de vacances plus reposantes
Hou Weili

Le navire de croisière chinois Taishan

Le navire de croisière chinois Taishan

Cela fait longtemps que Dong Qian rêve de faire une croisière romantique avec son petit ami. Aujourd'hui, cette employée de bureau originaire de Beijing peut enfin réaliser son rêve après la publication d'un règlement en août par le Conseil des affaires d'État, visant à encourager les travailleurs à prendre un congé en dehors des périodes de haute saison touristique.

Pour Dong, cela signifie qu'elle n'aura pas à partir en vacances en même temps que des millions d'autres touristes lors des jours fériés. Elle peut maintenant fixer à son gré la date de son départ en croisière.

« Depuis que j'ai vu le film Titanic dans mon adolescence, je rêve de voyager à bord [d'un paquebot] », avoue Dong à CHINAFRIQUE.

Ce nouveau règlement sur les congés annuels a pour objectif de promouvoir le tourisme intérieur, y compris les croisières, et a vu un nombre croissant d'entreprises, comme celle où travaille Dong, adopter le processus établi.

Une tendance populaire

Avec les progrès technologiques et l'amélioration des moyens de vie, les croisières qui étaient essentiellement réservées aux familles aisées dans le passé gagnent aujourd'hui en popularité parmi les couches plus modestes de la population. En Occident, les croisières constituent un choix de prédilection pour les vacances. Selon les statistiques de la Cruise Lines International Association (CLIA), ce mode de voyage se développe à un taux annuel de 8,6 % depuis les années 1980, avec les recettes du tourisme de croisière international augmentant à un rythme annuel de 4,3 %. Un Américain sur six a effectué une croisière.

Par rapport au taux de pénétration élevé sur le marché occidental, l'Asie reste une terre vierge pour l'industrie de la croisière. Selon les prévisions de la CLIA, le nombre de touristes en croisière s'élèvera à 25 millions en 2015 et à 30 millions en 2020. En dépit de sa large population estimée à 3,5 milliards d'habitants, l'Asie n'a qu'un taux de pénétration du marché de la croisière de 0,05 %, contre 3,2 % en Amérique du Nord et 2 % en Europe.

Le potentiel du marché a attiré l'attention des lignes de croisières internationales. En 2006, la Costa Crociere basée en Italie a introduit la première ligne de croisière internationale en Chine. En 2008, la Royal Caribbean International est entrée sur le marché chinois, avec une offre de croisières à partir de Shanghai et Hong Kong.

L'année dernière était une période lucrative pour l'industrie de la croisière chinoise. Bohai Ferry, un transporteur coté en bourse et basé dans la province du Shandong, a créé une succursale pour les opérations de croisière en février et a lancé sa première ligne Chinese Taishan, offrant des voyages vers la République de Corée, le Japon et des pays d'Asie du Sud-Est. Les agences de voyage comme Ctrip.com ont signé des accords avec les lignes de croisières internationales, car ils ciblent ce domaine des voyages pour stimuler leur développement futur en Chine. Les ports attirent eux aussi des investissements pour leurs ambitieux projets d'élargissement.

Se divertir en haute mer

Avec ces initiatives, de nombreux Chinois se réjouissent de ce nouveau mode de vacances en haute mer. « Par rapport aux voyages rigoureusement programmés, au cours desquels nous ne pouvons obtenir qu'une impression superficielle des sites pittoresques, les croisières me détendent beaucoup plus. Ce sont de véritables vacances », indique à CHINAFRIQUE Wang Rong, maître de conférences originaire de la province du Shanxi.

Cet été, Mme Wang a amené sa fille de 15 ans faire une croisière de quatre jours partant de Tianjin jusqu'à la Corée du Sud. Outre un jour de visite à Jeju, l'un des ports d'escale, ce voyage mettait à disposition un buffet et des boissons disponibles 24h/24, ainsi que diverses installations de divertissement, y compris une piscine en plein air, un gymnase, des boutiques, des bars et un casino. « Ce voyage a coûté environ 470 dollars par personne et c'était intéressant », affirme-t-elle.

Le nombre de voyageurs chinois en croisière comme Mme Wang est en pleine augmentation. Selon un rapport sur le développement de l'industrie de la croisière chinoise publié par l'Association chinoise de l'industrie des croisières et des yachts (ACICY), les Chinois ont effectué environ 1,5 million de voyages sur des lignes de croisière en 2014, soit 150 fois plus qu'en 2005. Les recettes tirées des croisières sur le marché chinois atteindront 11,5 milliards de dollars en 2018 au taux de croissance actuel, indique le rapport.

Pourtant, ce revenu n'est pas la seule source de recettes de l'industrie. « La contribution d'un navire de croisière à l'économie ne réside pas seulement dans les ventes de billets réalisées. Les touristes mis à part, la conception, la fabrication, le maintien et l'opération des navires ainsi que les services portuaires apporteront tous des bénéfices », explique Han Luhai, directeur adjoint du département de recherche sur les croisières et la navigation relevant de l'Institut de navigation internationale de Shanghai.

D'après les études menées par la CLIA, en 2012, l'industrie de la croisière américaine a créé 356 000 emplois et a généré un revenu estimé à 42,3 milliards de dollars tiré de toutes les sources de recettes. Les industries étroitement liées au secteur de la croisière comprennent le transport aérien, les agences de voyage, le divertissement, la restauration, le maintien de navires, le raffinage de pétrole et le secteur du commerce de gros. En outre, les secteurs de l'assurance, de l'hôtellerie et de la vente au détail tirent eux aussi profit de l'industrie de la croisière.

« L'industrie de la croisière donnera une grande impulsion au développement des industries connexes. En général, investir un dollar dans un navire de croisière engendrera un revenu de 10 à 14 dollars dans l'ensemble de la chaîne industrielle », affirme M. Han.

Des obstacles à franchir

Avec des perspectives aussi lucratives, les villes côtières en Chine se ruent vers la construction de centres de croisières internationaux. Actuellement, quatre ports d'attache ont été achevés à Shanghai, Tianjin, Sanya et Xiamen. Des ports d'escale ont été construits ou sont prévus dans les villes côtières comme Qingdao, Ningbo et Zhoushan.

Mais les experts indiquent que l'industrie de la croisière en Chine en est encore à un stade précoce. Les ports d'attache sont inefficacement conçus et ne sont pas en mesure de fabriquer des navires de croisière ni de gérer des lignes de croisière. Les ports d'escale manquent d'installations connexes et de capacités d'accueil touristique.

« Les entreprises chinoise, qu'elles soient publiques ou privées, sont financièrement capables d'acheter des navires de croisière et même d'organiser une flotte massive de navires de croisière. Mais cela ne signifie pas qu'elles sont des opératrices compétentes de croisière », indique Zheng Weihang, vice-président de l'ACICY.

Il a noté que l'industrie de la croisière est un secteur à forte intensité de capital et de technologie. Les sociétés chinoises manquent d'expérience opérationnelle et de professionnel qualifié.

Cependant, la Chine s'efforce de créer un environnement d'affaires plus favorable pour l'industrie de la croisière. Le nouveau règlement du Conseil des affaires d'État sur la promotion des investissements touristiques et de la consommation souligne le développement de ce secteur en s'engageant à soutenir la conception, la recherche, le développement et la fabrication de larges navires de croisière. Il encourage également les transporteurs intérieurs à investir dans ce secteur.

 

 

 

 

 

Profil d’entreprise
-Développement numérique
-Locomotives fabriquées en Afrique
-Des bénéfices sur toute la ligne
-Injection d'investissements
 
Économètre
-Développer l'agriculture de l’Afrique
 
Pratique des affaires
-Sortir même en hiver
-Gestion de qualité contre contrôle de qualité
-Recruter du personnel chinois
-Le sourcing en ligne demande des précautions
 
Brèves économiques
-Octobre 2015
-Septembre 2015
-Août 2015
-Juillet 2015

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号