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Vol.1 avril 2011
Une ligne verte dans le sable
En Mongolie intérieure, une femme s'attaque au désert et lutte pour transformer une vaste région désertique en terre arable
Ni Yanshuo

Transformer de vastes espaces de désert en terre arable n'est pas une tâche des plus faciles, même en recourant aux technologies les plus avancées. Pourtant une femme de la région autonome de Mongolie intérieure s'attaque de front à ce défi. Assistée par d'autres femmes toutes aussi déterminées, elle a accompli de remarquables progrès en faisant reculer les dunes.

Wang Guoxiang, 57 ans, présidente de l'Association pour le combat contre la désertification de la ville d'Ordos, région autonome de Mongolie intérieure et vice-présidente du Comité local de la Conférence consultative politique du peuple chinois, est une femme d'engagement. « Ma priorité est de lutter contre la désertification et de reprendre des terres au désert », confie-t-elle à CHINAFRIQUE.

Pouvoir des femmes

Mme Wang est impliquée dans la prévention de la désertification depuis 36 ans, mais ce n'était pas son premier choix de carrière.

En 1975, son diplôme de lycée en poche, elle est revenue dans sa ville natale de Shulinzhao, située au bord du désert de Hobq, le septième de Chine par sa superficie. Elle commence à travailler comme présidente de la fédération locale des femmes, une expé-rience qui s'est révélée très précieuse par la suite.

À cause de la rapide désertification, les habitants de Shulinzhao ne pouvaient pas gagner d'argent en cultivant la terre et nombreux étaient les jeunes gens devant aller en ville pour travailler. Des familles furent même contraintes de quitter la région.

« C'était un cercle vicieux. D'un côté, nous avions besoin de travailleurs manuels pour lutter contre le désert, mais d'un autre côté, nous ne pouvions trouver de jeunes gens pour accomplir ce travail », se souvient Mme Wang. « Dans ces circonstances, nous n'avions pas d'autres choix que d'organiser les femmes pour ce combat », ajoute-t-elle.

Tirant profit de sa position au sein de la fédération des femmes, elle mobilisa les femmes du village pour combattre la désertification. C'était une tâche pénible que de travailler jour et nuit dans le désert et d'accomplir un travail physique d'homme en étant exposé au vent nourri du désert.

Son travail acharné lui a valu de gagner l'admiration de la population locale et d'être élue au poste de maire suppléant de la ville en 1977. À son nouveau poste, sa mission principale était de contrôler la désertification.

À contre-courant

Les modalités du combat contre la désertification adoptées par Mme Wang et ses collègues reposent sur la plantation d'arbres résistant à la sécheresse, comme les peupliers ou les saules des dunes, afin de stabiliser les dunes. Du fait de la pénurie d'eau, il n'est pas possible d'arroser ces arbres après les avoir plantés, il faut donc plonger les jeunes arbres dans l'eau et les planter avant la saison des pluies. « De cette manière, ces arbres peuvent obtenir de l'eau au moment où ils en ont le plus besoin », explique Mme Wang. Si ces arbres meurent, ils sont remplacés régulièrement.

« Une fois que les arbres ont cinq à six ans, leurs feuilles mortes transforment le sable en sol cultivable. Les fermiers peuvent alors faire pousser des céréales ou d'autres cultures économiques, et faire pousser de l'herbe pour élever du bétail. »

L'idée de Mme Wang a finit par porter ses fruits, au sens propre du terme. En 1995, la couverture forestière de Shulizhao est passée à 21 %, contre 12 % en 1987, et de nombreuses familles ont établi des vergers ou des potagers sur un sol auparavant désertique. La surface de terre arable de la ville est passée de 3 000 à 11 000 hectares, alors que la production céréalière est passée de 3 000 à 6 000 kg par hectare.

« Maintenant, les jeunes du village ne veulent plus partir puisqu'ils peuvent gagner plus en restant ici, et de nombreuses familles qui avaient quitté la région sont revenues », explique Mme Wang. « Aujourd'hui, le désert a disparu de ma ville natale. »

Partage d'expérience

Le travail acharné de Mme Wang a également attiré l'attention des Nations unies. En 1995, Hama Arba Diallo, à l'époque Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a conduit une délégation à Shulinzhao. À leur surprise, ils y découvrirent que le vaste désert avait été transformé en parcelle de terre agricole, en vergers et en jardins. Impressionné, Diallo décida de promouvoir l'expérience de Mme Wang dans le monde entier.

Un mois après, le secrétariat de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification envoya une équipe de tournage pour filmer un documentaire sur les réalisations de la lutte de Shulinzhao contre le désert. Le 17 juin 1996, à l'occasion de la deuxième Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse, ce documentaire fut diffusé dans 143 pays membres de la Convention. La petite ville, à peine visible sur la carte de la région autonome de Mongolie intérieure, était devenue le centre de l'attention mondiale.

Entre le 5 et le 16 février de la même année, la 8ème Conférence intergouvernementale de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification se tenait à Genève. Mme Wang fut invitée à s'exprimer en tant qu'unique représentante d'organisation non gouvernementale (ONG) en Chine. Depuis lors, elle fut invitée à chaque conférence de la Convention, et est très heureuse de faire partager son expérience au monde entier.

Comme la saison des pluies débute en avril en Mongolie intérieure, Mme Wang se prépare pour son travail de 2011.

« En ce moment je travaille à gagner 87 000 km2 de terre arable, dans toute la région d'Ordos. » Cela représente un territoire plus grand que la Sierra Leone. Mme Wang a prouvé que ce qui est fait avec détermination peut rendre la vie au désert.

 

 

 

 

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