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Vol.1 juin 2011
Le long chemin vers l'éducation
Les régions défavorisées de l'ouest de la Chine ont besoin de l'aide de la société pour améliorer le niveau de scolarisation
Ni Yanshuo

De meilleurs enseignants

Selon presque tous les enseignants bénévoles ayant travaillé dans les régions pauvres de l'ouest de la Chine, le manque d'enseignants qualifiés est un défi très difficile auquel sont confrontées les écoles primaires de ces zones. Wang Dewei est un professeur d'anglais originaire de Tianjin. En 2002, il s'est rendu dans le Gansu pour être bénévole dans un collège du district Zhangjiachuan, près de la ville de Tianshui, où il est resté deux ans. « Ces écoles ont un besoin urgent d'enseignants », a-t-il déclaré à l'agence Xinhua.

Wang a enseigné l'anglais à trois classes, chacune ayant entre 90 et 117 élèves. À Tianjin, une classe normale ne comporte que 40 élèves, tandis que les petites classes n'en ont que 20.

Selon Wang, quelques écoles primaires ne comptaient qu'un ou deux professeurs. Ils étaient contraints d'enseigner toutes les matières, comme le chinois, les mathématiques, l'anglais, la musique et l'éducation physique.

En 2003, la Chine a décidé d'encourager les étudiants de troisième cycle universitaire à enseigner dans les régions pauvres, généralement pour une période de deux ans. À l'issue de cet engagement, ils bénéficient de mesures préférentielles pour poursuivre leurs études.

« Chaque année, nous envoyons 10 étudiants comme bénévoles dans les régions de l'ouest du pays. Il y a également des étudiants qui se rendent dans ces régions de leur propre initiative », explique à CHINAFRIQUE Deng Yanlei, secrétaire adjoint du comité de la LJC de l'Université normale de la capitale à Beijing. Les comités de la LJC de différentes universités sont les départements chargés de la sélection des étudiants qui se rendront dans l'ouest.

« Je pense que ce programme est bon pour les étudiants comme pour les écoles de l'ouest de la Chine, observe Deng. D'un côté, il donne à nos étudiants l'opportunité d'élargir leurs horizons et de mettre en pratique ce qu'ils ont appris à l'université ; d'un autre côté, les écoles pauvres profitent d'enseignants bien formés. »

 

S'investir

Li Minlan est arrivée dans le département autonome yao de Dahua comme enseignante, à travers ce programme. En 2008, elle a obtenu son diplôme de l'Université normale de Yulin, dans la région autonome zhuang du Guangxi et s'est portée candidate pour travailler comme bénévole à Dahua.

Fortement impressionnée par ce qu'elle vit, elle rendit visite à presque toutes les familles de ses élèves pour en savoir davantage sur la situation locale. « Ces enfants sont pauvres, mais expriment une forte envie d'aller à l'école et de quitter ces montagnes qui sont leur maison », explique-t-elle à CHINAFRIQUE. Elle ajoute qu'après l'école, ses élèves doivent accomplir des tâches ménagères et participer au travail de la ferme, contrairement à leurs petits camarades des zones urbaines.

Lorsque son engagement pris fin en 2010, elle décida de rester avec ses élèves et de ne pas profiter des mesures préférentielles qui lui auraient permis de continuer ses études.

En juillet 2010, elle créa la Fondation Wild Lily à Dahua, afin de réunir des fonds et aider ainsi ses élèves ainsi que d'autres des régions défavorisées du pays. « Je voudrais que ces programmes d'assistance soient durables. »

Elle a également créé un site Internet au nom de la fondation, pour rendre publics les dons et l'utilisation qui en est faite.

Bien qu'elle n'ait recueilli que 30 000 yuans (4 620 dollars) en un an, très loin de l'objectif annuel de 500 000 yuans (77 041 dollars) qu'elle s'était fixé, Li est déterminée à utiliser ces fonds aussi efficacement que possible.

« Le gouvernement a fait beaucoup d'efforts pour aider les élèves de l'ouest de la Chine, mais cela n'est pas suffisant. La société dans son ensemble doit se joindre à cet effort. »

 

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