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Vol.1 septembre 2011
Le pouvoir de la pensée

 

La première session du Forum de coopération des think tanks Chine-Afrique (CATTF) se tiendra du 27 à 29 octobre 2011 à Hangzhou et à Jinhua, dans la province du Zhejiang. Faisant partie de la 8e réunion des hauts fonctionnaires du Forum sur la coopération sino-africaine (FCCA), le CATTF, parrainé par l'Université normale du Zhejiang (ZNU), vise à établir un mécanisme de coopération et d'échange des idées pour les intellectuels chinois et africains, afin de promouvoir le développement approfondi des relations sino-africaines. Wu Fengmin, président de la ZNU, a partagé ses vues sur les échanges entre les think tanks Chine-Afrique avec Liu Jian, journaliste de CHINAFRIQUE. Voici des extraits de ses propos.

 

CHINAFRIQUE : Pourriez-vous nous présenter le cadre et les raisons de l'organisation d'un tel forum pour les intellectuels chinois et africains ?

Wu Fengmin : Proposé et approuvé par le ministère des Affaires étrangères et le ministère du Commerce de Chine, le CATTF offre aux intellectuels chinois et africains une plate-forme de haut niveau de communication et d'échanges intellectuels. Basé sur le principe affirmant qu'il faut « chercher le consensus à travers une participation conjointe du peuple et du gouvernement », le Forum a pour but de promouvoir les échanges universitaires et de renforcer le dialogue entre la Chine et l'Afrique et donc de renforcer la compréhension mutuelle entre les deux parties et d'élargir le consensus intellectuel. Mécanisme régulier de dialogue entre les intellectuels des deux parties, le forum aura lieu deux fois par an, une fois en Chine et une fois en Afrique. 

En tant qu'organisateur de ce forum, pourriez-vous nous présenter le travail préparatoire que vous avez effectué ? Quelles sont vos attentes vis-à-vis de ce forum ?

Nous avons accordé une grande attention à ce forum. Un comité spécial chargé de son organisation a d'ailleurs été mis en place. Ayant pris en considération l'ensemble des suggestions, nous avons fixé le thème de la première session, à savoir « les relations sino-africaines de la deuxième décennie du nouveau siècle ». Nous avons ensuite établi trois sous-thèmes précisant les sujets abordés lors de cette session. Il s'agit premièrement de « la sécurité en Afrique et la coopération sino-africaine dans le domaine de la paix et de la sécurité », deuxièmement de « l'environnement des investissements financiers en Afrique et la coopération sino-africaine dans le domaine des investissements financiers » et troisièmement des « échanges humains entre la Chine et l'Afrique et la fonction des think tanks ». Je suis convaincu que le forum sera une plate-forme d'échange efficace pour les intellectuels des deux parties. À travers des dialogues sincères, ils pourront relever conjointement les défis et ainsi contribuer à l'approfondissement des relations sino-africaines.

Quelles sont les ambitions de ce forum ?

Le forum a pour objectif d'offrir un pont d'échanges intellectuels ainsi qu'une plate-forme de haut niveau de communication pour le monde universitaire, de promouvoir la culture asiatique et africaine dans le monde entier, d'assurer l'indépendance des pensées du peuple chinois et africain et enfin d'encourager le peuple africain à explorer ses propres voies de développement.

Quelles sont, selon vous, les raisons à l'origine de la création d'un tel mécanisme de dialogue ? Quelle sera la contribution du forum dans l'intensification des relations sino-africaines ?

La Chine et l'Afrique jouissent d'une longue histoire et d'un magnifique héritage culturel. En tant que pays et continent à fort potentiel de développement, ils ont acquis de l'expérience en intensifiant la coopération. En même temps, au fur et à mesure de l'approfondissement des relations sino-africaines, des problèmes et des défis se sont fait jour, demandant des ajustements adaptés et des solutions urgentes. Ainsi, le dialogue entre les intellectuels de Chine et d'Afrique peut, dans une certaine mesure, participer à la résolution de ces problèmes.

Quel est aujourd'hui l'état du développement de la coopération entre les think tanks sino-africains ? Quelles sont les opportunités que vous avez rencontrées ? Y a-t-il des défis majeurs à relever ?

Ces dernières années, les échanges culturels et intellectuels entre la Chine et l'Afrique n'ont cessé de s'intensifier. Cela nous a offert des opportunités importantes et a permis de faciliter notre travail, mais il nous reste encore un long chemin à parcourir. Pour le moment, la plupart des échanges intellectuels sont ponctuels et rassemblent peu de participants. En raison des critiques et accusations sans fondement formulées par les pays occidentaux sur les relations sino-africaines, les intellectuels chinois et africains ne peuvent pas choisir indépendamment les thèmes à traiter. De ce point de vue, nous devons continuer nos efforts pour améliorer notre travail.

Quel est l'état de développement de l'Institut de recherche sur l'Afrique ? Disposez-vous d'ores et déjà de résultats d'études ? Quelles réunions avez-vous organisées et quelle influence avez-vous exercée dans le domaine de la coopération sino-africaine ?

L'Institut de recherche sur l'Afrique de l'Université normale du Zhejiang (IASZNU) est le premier institut spécialisé de ce genre en Chine. Son président est M. Liu Hongwu, expert reconnu dans le domaine de la recherche sur l'Afrique. Il comporte quatre départements, un centre de recherche, un musée et un site internet (http://ias.zjnu.cn) en chinois, anglais, français, haoussa et swahili. Pour le moment, il compte 27 chercheurs ayant traité de nombreux thèmes de haut niveau, dont la plupart ont été validés par le gouvernement chinois. Le ministère chinois de l'Éducation a salué notre institut comme « la base principale de la recherche sur l'Afrique ». Nous avons organisé une série de conférences internationales, telle que la conférence du mois d'octobre 2010 à Johannesburg, dont le but était de commémorer le 10ème anniversaire de l'établissement du FCCA. Xi Jinping, vice-président de la Chine a participé à cette conférence. Chaque année, des experts et des intellectuels viennent dans notre institut afin de discuter ensemble des thèmes et des programmes de coopération.

Existe-t-il une coopération entre cet institut et les autres organes de recherche sur l'Afrique en Chine ou sur le continent africain ? Quels sont ces programmes de coopération ?

Nous avons effectivement établi des relations de coopération étroites avec d'autres organes similaires. En outre, des programmes de formation communs destinés aux étudiants chercheurs chinois et africains renforcent dans une large mesure les échanges intellectuels entre les deux parties. M. Mwencha, vice-président de l'Union africaine, ainsi que beaucoup d'autres responsables africains et des organisations internationales ont rendu visite à notre institut. Celui-ci a également lancé une série de programmes de recherche, comme la politique et la sécurité de l'Afrique, la coopération économique et commerciale sino-africaine, l'évolution de la culture au sein des campagnes chinoises et africaines, l'exploitation des ressources humaines, l'établissement des instituts Confucius, etc.

Votre Institut de commerce sino-africain est le premier institut dédié spécifiquement au commerce entre les deux parties. Quels sont les projets d'éducation ? Quelles seront ses contributions à l'intensification de la coopération sino-africaine ?

En 2010, nous avons créé l'Institut de commerce sino-africain afin de former de futurs entrepreneurs de haut niveau. M. Liu Guijin, représentant spécial pour les affaires africaines a été nommé président de cet institut. À l'aide de la Fondation nationale des études extérieures, notre institut recrute des étudiants chercheurs en MBA. Dans un même temps, nous aidons aussi les entreprises africaines ou chinoises à former des entrepreneurs qui contribueront à renforcer les liens commerciaux entre la Chine et l'Afrique.

 

 

 

 

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