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La Chine relâche la pédale d'accélération, mais reste un moteur important de la croissance économique mondiale
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Vol.2 mai 2012
Connexion lusophone
Un passé européen commun et des perspectives de croissance
Jessica Frommer

 D'après le Fond monétaire international (FMI), les pays d'Afrique sub-saharienne devraient connaître une croissance de 5,75 % cette année, ce qui, comparé à la situation financière mondiale actuelle, est un signe positif pour les économies émergentes du continent.

Les pays lusophones d'Afrique, naguère colonies du Portugal, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée Bissau, le Mozambique, Sao Tomé-et-Principe, connaissent même des prévisions plus élevées en termes de taux de croissance économique nationale.

Même si ces pays ont en commun un lien « européen », la petite île de Macao, ancienne colonie portugaise désormais chinoise, a réellement donné aux pays lusophones un accès direct au nouveau géant mondial, la Chine, qui est devenue le dénominateur commun du groupe.

Le vice-ministre chinois du Commerce, Jiang Zengwei, a annoncé en mars 2012 que les relations économiques de la Chine avec les pays lusophones ont connu un progrès continu les dernières années et que le commerce bilatéral a atteint 117,3 milliards de dollars en 2010. Il prenait la parole lors d'un forum qui se tenait à Macao, où le Fond de développement et de coopération des pays sino-lusophones ont annoncé la mise en place d'un fond de 1 milliard de dollars pour financer les programmes de développement social et économique des pays lusophones en Afrique et en Asie.

Rien qu'en Guinée Bissau, le pays le moins développé du groupe lusophone, la Banque chinoise de développement (BCD) est en discussion pour financer les infrastructures minières et industrielles du pays, à hauteur de 8,6 milliards de dollars. Les sociétés minières chinoises convoitent les réserves de minerai de fer et de bauxite de la Guinée, parmi les plus riches au niveau mondial, et beaucoup d'entre elles ont déjà proposé de financer des projets de routes, de chemin de fer et de centrales électriques en échange d'exportations de minerais. Il s'agit seulement d'une infime partie des liens économiques entre la Chine et les pays lusophones d'Afrique, mais cela donne une idée du potentiel futur que représentent ces liens commerciaux.

Les pays lusophones partagent la même langue (le portugais), un système juridique similaire (droit romano-germanique), des lois politiques et électorales semblables (représentation à la proportionnelle), et sont membres de la communauté des pays de langue portugaise. Cependant, d'importantes différences existent dans la situation économique de ces pays.

L'Angola est à l'heure actuelle le pays lusophone attirant le plus l'attention internationale, en raison de ses riches réserves pétrolières, qui ont lancé la croissance économique à des taux sans précédent. Aujourd'hui, l'Angola peut se vanter d'avoir une économique qui prospère, avec des prévisions de 12% de croissance cette année, et un profil diplomatique régional et international de plus en plus en vue à l'heure d'un programme de reconstruction nationale ambitieux (routes, aéroports, ponts, hôpitaux, et écoles), en grande partie financé par les revenus du pétroles et les prêts accordés par la Chine.

Le Dr. Aguilnado Jaime, président de l'agence angolaise pour l'investissement privé (ANIP), a déclare lors du Forum des PME de l'AFDB–EMRC (Banque africaine de développement et EMRC) en 2011 que « le taux de croissance de l'Angola figure parmi les plus élevés de ces dernières années et les pays est un des cinq pays au monde attirant le plus d'investissements (dont 75 % se situent en Afrique). L'ANIP a deux rôles importants à remplir : diversifier l'économie et créer de l'emploi.

Le pays mise aussi sur le développement du secteur agricole, à l'heure où le monde regarde vers l'Afrique pour assurer la sécurité alimentaire dans un contexte de croissance de la population mondiale. Il y d'importantes opportunités pour les affaires, car les organisations internationales et les multi-nationales de l'agro-alimentaire considèrent les avantages à collaborer sur tous les fronts en se concentrant sur les chaînes de valeurs complètes.

Le Mozambique a également connu un redressement remarquable, avec un taux de croissance de 7,1% en 2011. D'après certains rapports, le Mozambique est sur le point de devenir le principal exportateur mondial de charbon au cours de la prochaine décennie. De plus, deux champs gaziers viennent d'être découverts, promettant de larges bénéfices pour ce secteur.

Le Cap-Vert n'a pas les mêmes richesses naturelles que ses homologues lusophones, mais est politiquement et économiquement stable. Ces dernières années, le pays a connu une croissance économique moyenne de 6 %, la construction de trois aéroports internationaux et de centaines de kilomètres de nouvelles routes. La Guinée Bissau émerge à peine d'une période sombre et bien qu'elle possède d'importantes ressources naturelles, sa population reste pauvre et l'Etat un peu à la traîne en matière de développement. Sao Tomé-et-Principe, un des plus petits pays d'Afrique, avec seulement 169 000 habitants, était par le passé un des principaux producteurs de cacao. Le pays profitera dans le futur de l'exploitation commerciale des réserves off-shore de pétrole.

Chacun de ces pays connaît une croissance économique et parie sur les ressources naturelles nouvellement découvertes. De plus, la Chine, nouveau partenaire commercial de la région, offre une vaste gamme d'opportunités économiques. D'après Francis Tam, secrétaire de Macao pour l'économie et les finances, le fond permettrait de construire un tremplin commercial multilatéral entre la Chine et les pays de langue portugaise en offrant un soutien financier pour les projets de développement bénéfiques aux deux parties, et Macao joue un rôle important en reliant les deux parties dans une coopération approfondie.

Le lien Chine-pays lusophones est clairement établi. Les pays lusophones partagent une même langue européenne, mais leur partenaire commercial commun semble être le nouveau géant mondial d'aujourd'hui, la Chine.

L'auteur est responsable de la communication chez EMRC, une organisation de réputation mondiale qui offre une plateforme où secteur privé et secteur public se rencontrent pour discuter des opportunités de partenariat - www.emrc.be

 

 

 

 

 

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