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Vol.2 mai 2012
Compter sur d'autres options
Les membres du groupe des BRICS renforcent la coopération en matière de finances et réfléchissent à la création d'une banque de développement commune
par Ding Ying

Banque de développement des BRICS

Les cinq pays BRICS sont tous des pays en développement, rencontrant les mêmes difficultés, telles que la structure économique, l'infrastructure, les marchés financiers et le développement déséquilibré, selon Song. Il ajoute que l'aide mutuelle pourrait leur permettra de réaliser des économies d'argent et de ressources de manière plus efficace. De plus, poursuit Song, le mécanisme des BRICS peut faire face aux défauts du système financier international actuel. En accordant des prêts en monnaies nationales et en créant un système d'échange de devises, les pays BRICS réduisent leur dépendance excessive au dollar ainsi que les risques commerciaux en poussant à l'internationalisation de leurs devises.

Lors du sommet, les dirigeants ont également réfléchi à la possibilité de créer une nouvelle banque de développement pour mobiliser les ressources en infrastructures et en projets de développement durable dans les pays BRICS et dans les autres économies émergentes ou pays en développement.

D'après Qu Xing, president de l'Institut chinois des relations internationales, bien que le plan approuvé illustre les efforts des BRICS pour faire avancer la coopération Sud-Sud et améliorer le mécanisme de la Banque mondiale, ces défis seront difficiles à résoudre à court terme. L'Occident, y voyant une tentative de concurrencer la Banque mondiale, pourrait y voir une initiative politique. Il faudra du temps et une procédure compliquée pour définir les relations de la banque de développement des BRICS avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Song a mis en avant qu'il existe de nombreux problèmes dans le système financier mondial actuel. Ainsi, les pays en développement ont une voix plus faible que les pays développés. Il suggère que les pays BRICS travaillent ensemble à améliorer le statut des pays en développement et à accroître leur influence dans les institutions internationales comme le FMI, pour pouvoir mettre en place un ordre économique mondial plus juste et plus sain.

Les pays émergents sont devenus le moteur principal de la croissance économique mondiale. La contribution des BRICS à la croissance économique mondiale représente plus de 50 pourcent. Cependant, leurs droits de vote au FMI restent faibles, seulement 13 pourcent, même après la réforme de l'institution en 2010.

Dans la Déclaration de Delhi, les dirigeants des BRICS ont déclaré qu'ils étaient « préoccupés par la lenteur des réformes des quotas et de la gouvernance au sein du FMI. » Ils ont souligné l'importance d'une révision complète de la formule des quotas du FMI pour mieux refléter le poids économique des marchés émergents et des pays en développement.

 

Division Est-Ouest

Liu Guchang, directeur exécutif de la Fondation chinoise pour les relations internationales, explique que la contradiction entre le système de gouvernance économique mondial dominé par les pays développés et les changements dans le leadership économique est de plus en plus criante. L'Occident crée souvent des obstacles aux économies émergentes et aux pays en développement et ne cesse de répandre sa crise par le biais du système économique international et du système financier.

« Le renforcement de la gouvernance globale est un besoin urgent pour les BRICS tout autant qu'une obligation que les économies émergentes doivent remplir. Les réformes de gouvernance ne bénéficieront pas uniquement aux pays BRICS, mais rétabliront la confiance en une reprise économique mondiale », explique Liu.

Lors du sommet de New Delhi, les dirigeants des BRICS se sont opposés à l'introduction de barrières au commerce et à l'investissement au motif de créer une « économie verte », estimant que les pays avaient le droit de choisir leurs propres routes vers un développement durable basé sur leur propre stade de développement, leurs stratégies nationales et leurs priorités.

Représentant la position des économies en développement, le groupe des BRICS est sur le point de jouer un rôle unique dans la réforme de l'ordre international et du système financier mondial. Néanmoins, explique Liu, le renforcement de la coopération entre les pays BRICS ne signifie pas d'entrer en confrontation avec les pays développés. « La meilleure manière de travailler est toujours la coopération, pas la confrontation, entre le Sud et le Nord », déclare-t-il.

 

Position commune

Lors du sommet de New Delhi, les dirigeants des BRICS ont également fait part de leur positions communes sur certaines questions internationales, telles que le changement climatique, la sécurité et la stabilité mondiale, le développement durable et certains problèmes sensibles comme la question nucléaire iranienne ou la situation actuelle en Syrie. Des experts ont déclaré que les BRICS pourraient créer un environnement externe bénéfique pour leur développement en promouvant la communication et la coordination sur ces questions.

« Nous reconnaissons l'importance vitale que la stabilité, la paix et la sécurité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord représentent pour nous, ont déclaré les dirigeants dans la Déclaration de Delhi. Les cinq pays ont confirmé leur engagement à arriver à un « règlement global, juste et durable » au sujet du conflit israélo-arabe, sur la base d'un cadre juridique international reconnu par tous, notamment les résolutions de l'ONU et l'initiative de paix arabe.

Liu Guijin, ancien ambassadeur de Chine en Afrique du Sud, a déclaré qu'assurer le développement durable de leurs propres économies serait « la principale contribution à la reprise économique mondiale » des pays BRICS. « Sans la croissance rapide des pays BRICS, le développement futur de l'économie mondiale sera compromis », a-t-il conclu.

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