English 简体中文 Qui sommes-nous

 

 

Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Action collective
L'Afrique fait front commun pour mater le coup d'État militaire au Mali
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages de Chine

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.2 juin 2012
quel qu'en soit le coût
Les parents chinois sont inflexibles sur l'éducation de leurs enfants, et payent des frais de scolarité élevés pour leur offrir un meilleur avenir
par Ni Yanshuo

 

des enfants sollicités : Une classe de danse classique à Nanchang, province du Jiangxi 

Li Tianyi est une petite fille très occupée, malgré ses sept ans. En plus des cours à l'école, elle étudie l'anglais, le piano, la calligraphie chinoise, la peinture et s'entraîne pour les Olympiades de mathématiques le samedi et le dimanche. Pendant les vacances d'été et d'hiver, elle n'a pas le temps de souffler, puisque son emploi du temps comprend d'autres cours supplémentaires.

« Franchement, j'aime la peinture, mais je n'aime pas les cours pour les Olympiades de mathématiques », explique la fillette, en première année à l'école primaire Erligou dans l'arrondissement de Xicheng de Beijing.

« Mais ma maman m'a expliqué que cette classe me permettrait d'entrer dans un meilleur collège. Je pense que c'est trop pour moi. »

Wang Rong, sa mère, ne voit pourtant pas les choses de la même manière. « Dans sa classe, il y a des enfants qui suivent encore plus de cours supplémentaires qu'elle », explique-t-elle à CHINAFRIQUE. « Je sais qu'elle n'est pas heureuse puisque tous ces cours lui laissent moins de temps pour jouer. Et je ne veux par la forcer, mais je n'ai pas le choix. J'ai une seule enfant, et je ne veux pas qu'elle soit moins compétitive que ses camarades de classe dès le début. »

En réalité, ce n'est pas seulement une compétition pour les enfants, mais aussi pour toutes les familles qui ont des enfants à l'école en Chine. La famille de Wang n'est pas riche. Avec un revenu mensuel de 6 000 yuans (953 dollars) pour la famille, elle doit économiser 1 000 yuans (159 dollars) pour les cours supplémentaires de sa fille.

Wang explique que ce coût n'est pas un fardeau pour elle, puisqu'elle pense que plus sa fille apprendra, plus elle aura d'opportunités dans le futur. La détermination de Wang à donner la meilleure éducation à sa fille ne connaît pas de limites. L'an dernier, quand Li est entrée à l'école primaire, elle a refusé de l'inscrire à l'école de l'arrondissement de Fengtai, près de leur lieu de résidence, où elle n'avait pas besoin de payer de frais d'inscription, et l'a inscrite à l'école primaire de l'arrondissement de Xicheng, dont l'inscription s'élève à 50 000 yuans (7 937 dollars).« Je sais que les écoles de Xicheng sont bien meilleures que celle de Fengtai », se justifie-t-elle.

 

Un fardeau pour les familles ?

Une telle idéologie de l'éducation est très répandue en Chine, en particulier dans les grandes villes comme Beijing, Shanghai ou Guangzhou. Récemment, un post sur Internet a attiré l'attention de nombreuses mères chinoises. Dans ce post, une mère de famille avait calculé qu'élever son enfant jusqu'à ses 22 ans lui avait coûté près de 480 000 yuans (76 190 dollars).

« Je ne crois pas que ce chiffre soit surestimé », pense Liu Xiuying, présidente de l'Institut d'éducation familiale du Centre de recherche de Chine sur la jeunesse et les enfants, qui ajoute que ce chiffre est probablement plus élevé pour certaines familles.

Mi-2011, l'Institut dans lequel travaille Liu a mené une enquête dans huit grandes villes de Chine comme Beijing, Harbin, Nanjing ou Guangzhou sur les dépenses des familles de la première année d'école primaire jusqu'à la troisième année du collège. Les résultats montrent qu'en moyenne une famille urbaine dépense 30,1 % de son revenu total dans l'éducation des enfants.

« Les dépenses pour les enfants sont devenues la part principale des dépenses des ménages », explique Liu.Pendant les neuf années d'éducation obligatoire, une famille n'a pas besoin de payer les frais de scolarité pour les écoles publiques. La majeure partie des dépenses éducatives concerne les cours extra-scolaires.

Une enquête récente menée par la Fédération des femmes de Chine montre que les frais d'éducation des enfants, les faibles revenus et les dépenses médicales sont les trois principales difficultés des familles citadines. Depuis le milieu des années 1990, les dépenses moyennes des familles pour l'éducation ont cru à un taux annuel de 29,3 %, plus rapidement que les revenus eux-mêmes et que le PIB chinois.

 

1   2   suivant  

 

 

 

 

Pour ou contre
-Une assurance contre le tabac ?
-L'âge légal pour le mariage devrait-il être 18 ans?
-Devrait-on récompenser un acte vertueux ?
-L'enregistrement sous identité réelle est-elle nécessaire pour le micro-blogging ?
 
Revue de presse
-Juin 2012
-Mai 2012
-Avril 2012
-Mars 2012
 
Personnalités à l’affiche
-Juin 2012
-Mai 2012
-Avril 2012
-Mars 2012
 
Courrier des lecteurs
-Décembre 2011
-Novembre 2011
-Octobre 2011
-Septembre 2011
 
Éditorial
-Prudemment optimiste
-Une défaite victorieuse
-Les deux frères ennemis
-Une leçon amère

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号