|
Wang Gangyi, président et rédacteur en chef de Beijing Review prend la parole à la première session du 18 juin. |
Les représentants de médias chinois étaient présents à la tribune. « La communication ne concerne pas seulement ce que vous voulez dire aux autres », dit Wang Gangyi, président et rédacteur en chef de Beijing Review. « Il s'agit d'une communication à double sens. » Wang estime que les Chinois ont beaucoup à apprendre des peuples africains, en particulier quand il s'agit de patrimoine culturel riche, de la conscience de l'harmonie entre l'homme et la nature, et du désir de développement futur. Il croit que les médias peuvent jouer un rôle positif à cet égard.
Pour Martine Reuben Shigela, Secrétaire général de la Ligue de jeunesse de Chama Cha Mapinduzi (CCM) de Tanzanie, le voyage en Chine fournit une bonne occasion de formation. « Je veux savoir comment la Chine forme ses jeunes », dit-il. Il a également tenu à en savoir plus sur les possibilités offertes aux jeunes tanzaniens en Chine.
La majorité des délégués africains apprécient le concept du Forum et espèrent qu'il pourra être organisé régulièrement. Les questions abordées au cours de ses réunions sont très pratiques, et de nombreux participants suggèrent que des plans de suivi seront réalisés et mis en œuvre après la fin du Forum.
Certains délégués africains aimeraient voir de bonnes relations diplomatiques entre l'Afrique et la Chine au niveau individuel. « Contrairement à la relation entre les gouvernements, celle enracinée dans le cœur des gens est plus durable », explique Paul Akol Kordit, président de la Ligue de Jeunesse du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM). Il est prompt à souligner que c'est un défi auquel sont confrontés les deux parties.
Le Forum a pris fin le 19 juin, avec l'introduction d'une déclaration. Le contenu du document concerne des propositions d'échanges de jeunes et des propositions visant au développement rural en Chine et en Afrique grâce à l'échange de technologie. La possibilité de transferts de technologie des entreprises chinoises opérant en Afrique est également abordée.
La 5ème Conférence ministérielle du FOCAC débutera plus tard en juillet et on s'attend à conclure avec le Plan d'action de Beijing (2013-2015). La déclaration finale de ce forum appelle les ministres à élaborer le plan pour accorder plus de considération aux jeunes et à leurs aspirations. Leur avenir exercera une influence sur la population du monde entier.
> Le 1er Forum des jeunes leaders africains et chinois a eu lieu en mai 2011 à Windhoek, capitale de la Namibie. La Déclaration de Windhoek, établie lors de l'événement, a annoncé que ce forum serait notamment une partie du FOCAC, et se tiendrait en alternance en Chine et en Afrique, selon Cao Baijun, directeur général du Bureau des Affaires africaines du département international du Comité central du PCC. |