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Vol.3 janvier 2013
Le poids des échanges entre les partis

Ai Ping, Vice-ministre du Département international du Comité central du PCC

Le poids des échanges entre les partis

Malgré la distance, les relations entre la Chine et les pays africains sont devenues plus étroites ces dernières années. Il ne fait pas de doute que les relations entre les partis ont joué un rôle important à cet égard. Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le Parti communiste chinois (PCC), parti au pouvoir en Chine, a maintenu des relations amicales avec ses homologues africains et a promu la coopération dans différents domaines entre la Chine et l'Afrique.

Au début de l'année, Ai Ping, vice-ministre du Département international du Comité central du PCC, a pris place à la table de CHINAFRIQUE pour discuter des échanges entre le PCC et les partis politiques africains, et pour souligner le travail à venir au cours de la nouvelle année.

CHINAFRIQUE : Le 18ème Congrès national du PCC, tenu en novembre 2012, a élu les nouveaux dirigeants du Parti. D'après vous, quels changements cette transition apportera-t-elle ?

 Ai Ping : Le rapport du 18ème Congrès national du PCC, lu par l'ancien Secrétaire général du Parti, Hu Jintao, précisait que la Chine « augmenterait l'unité et la coopération avec les autres pays en développement » et « resterait un ami fidèle et un partenaire sincère pour les pays en développement ». Les « pays en développement » cités comprennent évidemment les pays africains.

 Depuis toujours, la stratégie du gouvernement chinois a consisté à entretenir l'amitié sino-africaine et à établir un nouveau type de partenariat stratégique entre la Chine et l'Afrique. Cette stratégie restera la même après la transition du groupe dirigeant du PCC.

 En réalité, bon nombre des nouveaux dirigeants du PCC ont une connaissance profonde de l'Afrique et des relations sino-africaines, en raison de leurs nombreux séjours en Afrique. Xi Jinping, le nouveau Secrétaire général, a ainsi effectué cinq voyages en Afrique.

 Je pense que nos nouveaux dirigeants se concentreront davantage sur l'Afrique, sur son développement et sur la coopération Chine-Afrique. Lors de sa visite en Afrique du Sud, en Angola et au Botswana en novembre 2010, Xi a rappelé à plusieurs reprises la place importante de l'Afrique dans la diplomatie chinoise, rappelant que la Chine souhaitait faire des efforts conjoints avec les pays africains pour faire progresser le nouveau type de partenariat stratégique.

 La Cinquième Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui s'est tenue à Beijing en juillet 2012, a proposé de nouvelles mesures pour promouvoir la coopération sino-africaine au cours des trois prochaines années, en mettant l'accent sur les infrastructures, l'agriculture, le secteur manufacturier et le développement des petites et moyennes entreprises en Afrique.

 Je crois que le gouvernement chinois continuera à soutenir les engagements pris lors de la conférence pour renforcer la base de la coopération sino-africaine, créer de nouveaux partenariats stratégiques et porter les relations sino-africaines à un nouveau sommet.

 

À l'heure actuelle, quels sont les principaux défis qui attendent les échanges au niveau des partis ? Comment devons-nous y faire face ?

Il est vrai que la Chine et l'Afrique ont connu de grands changements en raison d'une situation internationale en évolution rapide. En conséquence, les échanges entre le PCC et les partis politiques africains font face à des défis.

 Après la démocratisation généralisée des années 1990, les pays africains ont vu un grand nombre de nouveaux partis politiques remplacer les anciens et prendre le pouvoir. Ces partis connaissent moins le PCC, ce qui provoque des difficultés dans les échanges entre les partis.

 Parallèlement, le développement rapide des relations sino-africaines ces dernières années a attiré aussi l'attention de certains médias occidentaux. Ils affirment que l'engagement de la Chine auprès de l'Afrique est une forme de « néo-colonialisme ». Cela a une influence négative sur les relations entre les partis et les échanges entre la Chine et les pays africains.

 Mais je pense que ce sont uniquement des problèmes conjoncturels qui n'auront pas de conséquences graves sur les échanges amicaux entre partis.

 Pour faire face à ces problèmes, la chose la plus importante que doit faire le PCC est de renforcer la communication et les échanges avec ses homologues africains, afin de définir leurs intérêts communs.

À l'avenir, je pense que notre recherche sur les affaires africaines devrait être renforcée pour mieux comprendre la politique africaine, et en particulier les partis politiques africains, de manière à ajuster notre travail en fonction de l'évolution de la situation mondiale.

 

Sur quels aspects portent les échanges entre le PCC et les partis politiques africains ?

En général, nous nous concentrons sur les aspects suivants :

(1) Nous avons des discussions approfondies sur d'importantes questions théoriques et nous échangeons nos points de vue et nos opinions sur des problèmes communs ;

(2) Nous partageons nos expériences au sujet de l'administration du parti et de la gouvernance des pays, afin de servir de référence pour notre développement respectif ;

(3) Nous explorons les moyens de promouvoir la coopération économique et commerciale sino-africaine en utilisant le truchement des partis. Ainsi, quand les dirigeants du PCC visitent des pays africains, ils favorisent les projets économiques et commerciaux. Lorsque les délégations de partis politiques africains se rendent en Chine et proposent une coopération économique et commerciale, nous les aidons aussi. Ces dernières années, nous avons organisé une série de forums et de séminaires tel que le Forum Chine-Afrique sur les petites et moyennes entreprises et le Forum Chine-Afrique sur l'agriculture, afin de répondre aux besoins des pays africains ;

(4) Nous œuvrons également à promouvoir les contacts entre la Chine et l'Afrique au niveau de la population. Par exemple, nous avons aidé à bâtir une coopération dans le domaine des médias. Les pays africains et les partis politiques espèrent que la Chine puisse aider les médias africains. Dans le même temps, la Chine souhaite faire entendre sa voix en Afrique pour que les Africains acquièrent une meilleure compréhension de la Chine et de la coopération sino-africaine. Par conséquence, le renforcement de la coopération dans le domaine des médias répond aux besoins de la Chine et de l'Afrique.

 De plus, nous organisons deux sessions du Forum Chine-Afrique des jeunes dirigeants, avec le parti SWAPO de Namibie. Cela nous a permis d'établir une passerelle institutionnelle pour promouvoir la compréhension mutuelle et l'amitié entre les jeunes de Chine et d'Afrique.

 

Quels sont les évènements prévus pour 2013 ?

En 2013, nous travaillerons sur les aspects suivants:

Tout d'abord, l'approfondissement de nos relations avec les grands partis africains, ainsi que la création de liens avec les petits partis, pour que les échanges au niveau des partis puissent jouer un rôle plus important dans la consolidation de l'amitié traditionnelle sino-africaine et dans le renforcement de la confiance politique mutuelle.

Deuxièmement, nous poursuivrons notre programme d'échange sur la gouvernance pour aider à la formation du personnel dans les pays africains.

Troisièmement, les échanges entre les jeunes dirigeants chinois et africains seront approfondis.

Et dernièrement, nous encouragerons activement les contacts entre les peuples pour renforcer encore l'amitié sino-africaine.

 

 

 

 

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