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Les membres des BRICS doivent unir leurs forces pour promouvoir le développement de l'Afrique
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Vol.3 mars 2013
Un nouvel ordre mondial

Bheki Langa, Ambassadeur de l'Afrique du Sud en Chine

La présence de l'Afrique du Sud dans le groupe des BRICS ouvre la voie à un nouveau paradigme mondial caractérisé par les relations Sud-Sud.

2013 est une année importante pour l'Afrique du Sud. Le pays accueillera le cinquième Sommet des BRICS en mars et célèbre le 15ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques avec la Chine. Le 31 janvier, Bheki Langa, Ambassadeur d'Afrique du Sud en Chine, a rencontré la rédactrice adjointe de CHINAFRIQUE, Tang Qinghua, pour lui livrer ses réflexions sur le prochain sommet des BRICS et les relations entre la Chine et l'Afrique du Sud. Voici une version abrégée de ses déclarations:

 CHINAFRIQUE: Quelles sont vos attentes concernant le cinquième Sommet des BRICS ?

Bheki Langa : « Les BRICS et l'Afrique - Partenariat pour le développement, l'intégration et l'industrialisation » sera le thème du cinquième sommet des BRICS qui se tiendra à Durban en mars.

L'adhésion de l'Afrique du Sud au groupe des BRICS reposait en grande partie sur le rôle du pays comme passerelle financière et logistique vers l'Afrique subsaharienne, ainsi que sur l'énorme potentiel économique du continent. L'Afrique est la puissance en plus forte croissance après l'Asie et offre le meilleur retour sur investissement de toute la planète. Le continent africain abrite 60 % des terres arables non cultivées du monde. En 2010, parmi les pays connaissant la croissance la plus rapide, six se trouvaient en Afrique, et la production en Afrique devrait augmenter de 50 % au cours des quatre prochaines années. La croissance économique devrait augmenter en moyenne de 5,5 % par an au cours des cinq prochaines années.

C'est ce potentiel, combiné à la puissance économique du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine, qui permettra aux BRICS de s'unir pour ouvrir la voie à « un nouveau modèle mondial axé sur les relations Sud-Sud qui surpassera les  précédentes constructions et divisions Est-Ouest et Nord-Sud. »

Cela est conforme au principe sous-jacent au partenariat de l'Afrique du Sud avec les BRICS, à savoir promouvoir le rôle des économies émergentes dans les relations internationales, pour à terme mettre en place une architecture politique et financière mondiale plus équitable. Avec l'histoire unique de l'Afrique du Sud et notre politique étrangère indépendante, nous apportons notre propre expérience et des perspectives de collaboration avec les BRICS.

Lors de leur précédent sommet, les BRICS ont évoqué la création d'une banque de développement. Que pensez-vous de cette idée, et quel rôle cette nouvelle banque pourrait jouer ?

Ce n'est pas une idée nouvelle. Elle a été soulevée lors du sommet du G20 à Séoul en 2010. Les pays BRICS totalisent environ 40 % de la population mondiale, près de 20 % du PIB mondial et près de la moitié de la croissance de l'économie mondiale. Il y a une quantité énorme d'épargne dans ces pays, qui n'est pas pleinement utilisée. Donc, l'idée est partie de la manière d'utiliser l'énorme quantité d'épargne qui sommeille.

Avec leur propre banque de développement, les BRICS pourraient travailler de concert à fonder un nouveau système monétaire international.

En tant qu'économies exportatrices, les BRICS subissent durement l'impact de chaque nouvelle crise financière. Grâce à nos réussites en matière de réforme, nous pourrions créer une banque qui répondrait à nos propres conditions de développement.

Il a été dit que, parce que l'Afrique du Sud est le plus petit des pays BRICS en termes de population et de PIB, elle ne mérite pas sa place dans ce club des nations émergentes. Comment réagissez-vous à cette affirmation ?

Les raisons  présidant à l'examen de la candidature de l'Afrique du Sud étaient d'une importance cruciale pour les BRICS, à savoir le rôle des économies émergentes dans la transformation de l'architecture politique, économique et financière mondiale.

Ceux qui se réfèrent constamment à cette affirmation particulière passent complètement à côté de la question. En effet, les BRICS ne concernent pas seulement la taille et les chiffres, mais plutôt les idées et les idéologies. Le groupe BRICS est une réponse aux politiques mondiales et financières actuelles qui sont dominées par certains acteurs. L'Afrique du Sud a fait ses preuves en contribuant au multilatéralisme et à la défense des droits des économies émergentes.

Parmi les pays en développement, nous sommes le plus gros investisseur sur le continent africain. Cela signifie que, même si notre économie est faible par rapport aux autres membres du BRICS, nous avons des atouts qui nous permettent de bien nous positionner dans le monde et qui nous permettront d'apporter des idées particulières aux travaux du groupe des BRICS.

En tant que membre des BRICS, comment l'Afrique du Sud promeut-elle son développement économique ainsi que celui des pays africains et représente-t-elle les intérêts du continent ?

Notre pays, en tant que membre du bloc Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (BRICS), joue un rôle important dans le transfert et la distribution de la puissance internationale. Cette évolution est susceptible de donner lieu à un ordre mondial multipolaire.

Notre interaction avec nos homologues des BRICS est fondée sur trois niveaux d'engagement: national, où nous faisons progresser nos intérêts nationaux ; régional, où nous faisons la promotion de l'intégration et l'interaction régionales avec un accent particulier pour le développement des infrastructures sur le continent; mondial, en plaidant pour un système de gouvernance mondial plus solidaire.

Quel rôle jouent la Chine et l'Afrique du Sud en termes de plans de développement mutuel ? Quelles décisions a pris l'Afrique du Sud pour se rapprocher de la Chine ?

La relation bilatérale entre les deux pays est fondée sur l'accord de partenariat stratégique global signé par nos dirigeants respectifs en août 2010, qui continue à guider les interactions entre l'Afrique du Sud et la Chine. En tant que partenaires, ces deux pays peuvent apprendre l'un de l'autre et développer les meilleurs modèles possibles pour aborder la question du développement socio-économique durable dans nos pays respectifs. En termes de commerce bilatéral la Chine est devenue le principal partenaire commercial de l'Afrique du Sud. Les deux parties cherchent des façons d'encourager les échanges, mais aussi de se concentrer sur la qualité plutôt que la quantité des échanges. Nous entretenons une coopération dans de nombreux domaines et en juillet 2012 nos dirigeants ont proposé la création d'un groupe de travail conjoint pour coordonner la mise en œuvre de divers projets bilatéraux.

Xavier Carim, vice-directeur général du ministère sud-africain de l'Industrie et du Commerce, a déclaré que l'Afrique du Sud voulait aligner ses intérêts pour soutenir le programme d'intégration en Afrique, et pas seulement se concentrer sur l'accès aux ressources. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ?

Les échanges commerciaux entre nos deux pays favorisent plutôt la Chine, et l'Afrique du Sud souffre d'un déficit commercial avec la Chine. Grâce à des discussions avec le ministère chinois du Commerce, l'Afrique du Sud et la Chine ont convenu de promouvoir la valeur ajoutée des exportations de l'Afrique du Sud vers la Chine afin de réduire le déficit commercial et diversifier le commerce.

Dans ce contexte, l'Afrique du Sud connaîtra certainement des succès futurs dans les relations commerciales en évaluant la réduction du déficit commercial et les augmentations des exportations à valeur ajoutée vers la Chine. Le ministère du Commerce et de l'Industrie d'Afrique du Sud, en partenariat avec le ministère chinois du Commerce, ont organisé ce qu'on appelle les « Expositions sud-africaines en Chine », dont la dernière a eu lieu l'an dernier à Beijing et Shanghai. Le but de ces expositions est de présenter aux acheteurs chinois les exportations sud-africaines dans divers domaines, notamment l'agro-industrie, la fabrication, l'ingénierie, les bijoux etc...

(La version intégrale en anglais de cet entretien est disponible sur www.chinafrica.cn ) 

 

 

 

 

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