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Vol.2 mai 2013
Programme de préservation des ressources hydriques

Mohamed A.S. Abdel-Monem

Grâce à la coordination du PNUE, la Chine apporte son aide à l'Afrique pour la gestion des problèmes hydriques

L'eau est essentielle pour la vie, et il est souvent dit que la prochaine guerre mondiale aura l'eau pour enjeu. Alors que les pénuries d'eau deviennent une préoccupation majeure dans le monde, en Afrique l'eau est déjà une priorité pour les dirigeants.

Les statistiques de l'UNESCO montrent qu'un total de 884 millions de personnes à travers le monde, dont la plupart vivent en Afrique, n'ont pas accès à l'eau potable. Quarante pour-cent de la population africaine souffre directement de ressources en eau insuffisantes.

De nombreux pays africains ont pris diverses mesures pour résoudre ce problème, y compris l'établissement de partenariats avec les pays qui ont des technologies hydriques plus sophistiquées.

En avril 2009, le ministère chinois de la Science et de la Technologie (MOST) a signé un protocole d'entente avec le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) afin de lancer quatre projets en Afrique, principalement liés à l'évacuation de l'eau. Il s'agissait de la première phase de la coopération technique coordonnée par le PNUE.

Après l'achèvement de la première phase en 2010, le MOST a lancé la deuxième phase du programme en 2011, et six nouveaux projets coordonnés par le PNUE ont été lancés en Afrique. Ils visent à protéger les ressources en eau du continent et à améliorer son écosystème.

Alors qu'il assistait à Beijing le 25 et 26 mars à la réunion pour examiner les réussites du programme, le Dr. Mohamed A.S. Abdel-Monem, le chef d'équipe régionale de gestion des écosystèmes au Bureau régional africain du PNUE, a confié à CHINAFRIQUE son point de vue sur la protection de l'environnement en Chine.

 

CHINAFRIQUE: Pourriez-vous nous présenter brièvement les programmes du PNUE

Mohamed A.S. Abdel-Monem: Le PNUE s'occupe des questions environnementales. Mon bureau, le Bureau régional pour l'Afrique, étudie sérieusement les problèmes et les défis auxquels sont confrontés les pays africains. Pour les aider à faire face à ces défis, il est très important d'établir des partenariats. Je pense que la création de partenariats avec la Chine est une très bonne chose. C'est une histoire réussie de coopération Sud-Sud entre la Chine et l'Afrique sous la coordination du PNUE.

Il existe beaucoup de similarités entre les problèmes africains et chinois. Il est très important de partager des idées, des expériences et des enseignements et c'est pourquoi nous avons lancé ce programme. Au cours de la Phase I, nous avons mis en œuvre quatre projets dans les pays africains. Maintenant, nous sommes dans la phase II et nous avons six autres projets, couvrant un grand nombre de pays d'Afrique. Notre thème est « une rivière, un lac et un désert ». Cela signifie que nous nous concentrons sur les éco-systèmes dans leur ensemble. Dans cette évaluation à mi-parcours, nous passons en revue ce que nous avons fait au cours de la dernière année, et nous planifions le second semestre du programme. Pour nous, il s'agit d'une étape très importante.

Pouvez-vous nous expliquer le thème «  une rivière, un lac et un désert » ?

Quand nous avons commencé cette phase, il était très important de nous concentrer sur l'endroit où nous allions travailler et sur les pays à choisir. L'idée avec laquelle nous sommes arrivés a été bien accueillie par les Chinois, les Africains et le PNUE.

Comme vous le savez, l'eau, par exemple, n'est pas limitée par les frontières. Le Nil coule à travers onze pays. Donc, nous nous concentrons sur l'ensemble de l'écosystème. Il existe des problèmes liés à la qualité et à la quantité d'eau, à la dégradation des terres et à l'impact sur la planification hydrique, sur les moyens de subsistance des peuples et le traitement de l'eau. Nous avons sélectionné un lac, qui est le lac Tanganyika, entouré par quatre pays, le Burundi, la Tanzanie, la République démocratique du Congo et la Zambie. Quand nous parlons d'un désert, nous entendons le Sahara, en plus de l'ensemble de l'Afrique.

 

Qu'est-ce qui vous a incité à impliquer la Chine dans ce programme ?

Nous avons fait participer la Chine, comme je l'ai mentionné précédemment, en raison d'une similitude des problèmes. En outre, la Chine a réalisé beaucoup de choses en termes de traitement des problèmes environnementaux. L'expérience que les Chinois ont peut vraiment être utile aux pays africains. Dans le même temps, les pays africains ont également une certaine expérience qui peut aider la partie chinoise.

Les scientifiques chinois et africains travaillent ensemble dans le cadre du programme et utilisent des technologies applicables dans des circonstances différentes. Nous savons qu'au Maroc, les experts utilisent des technologies différentes de celles utilisées au Kenya. C'est parce que les scientifiques doivent agir selon les situations des deux pays en termes de disponibilité de l'eau, de connaissances des agriculteurs, et ainsi de suite.

 

Avez-vous d'autres idées pour promouvoir davantage la coopération PNUE-Chine-Afrique ?

Nous avons évidemment des plans pour promouvoir davantage cette coopération. Nous le faisons déjà. Nous élargissons nos activités. Nous attirons beaucoup de partenaires chinois. Par le passé, nous travaillions uniquement avec le ministère de la Science et de la technologie, mais nous allons commencer à travailler avec d'autres ministères traitant des problèmes d'environnement, de commerce, etc. Notre programme est un succès.

Les problèmes d'eau en Afrique sont un véritable dilemme. L'Afrique est riche en ressources hydriques, mais est encore pauvre en termes de disponibilité pour les populations. Donc, il y a un écart entre la disponibilité en eau et l'utilisation de cette ressource. Il existe beaucoup d'espace de travail pour s'assurer que l'eau est abondamment disponible et que les gens peuvent utiliser l'eau d'une manière propre et sûre.

 

Trois pays africains figurent parmi les pays visités par le Président Xi Jinping après son élection. Quels sont vos attentes en ce qui concerne la coopération sino-africaine, notamment dans le champ de la protection de l'environnement ?

Je pense qu'il est très important pour les deux parties de promouvoir ce type de coopération. La Chine a longtemps été un soutien aux pays africains. Les Africains considèrent toujours la Chine comme un bon partenaire. Pour nous, les Nations unies, ce que nous essayons de faire est simplement de coordonner cette coopération. Nous essayons de permettre aux deux parties de bénéficier de l'expérience qu'ils ont, et aussi de faire en sorte que les deux parties mettent en œuvre les politiques de protection de l'environnement. Nous faisons la promotion de la coopération Sud-Sud entre la Chine et l'Afrique dans ce domaine. Je pense que ce sera bénéfique pour les deux parties.

 

La Chine se développe à grande vitesse mais est confrontée à de sévères problèmes environnementaux, tel que le smog ou la pollution des rivières. Selon vous, les pays en développement peuvent-ils protéger leur environnement tout en maintenant leur croissance ?

Je pense que la protection de l'environnement ne consiste pas à ne pas faire les choses, mais à bien faire les choses. Il ne faut pas mettre un terme au développement, mais poursuivre le développement d'une manière qui profitera à la génération suivante.

L'idée d'une économie verte dans le contexte du développement durable et de la réduction de la pauvreté est précisément cela. Il s'agit d'utiliser les ressources naturelles d'une manière qui favorise toujours le développement, mais aussi permet aux pays de toujours garder l'environnement propre. Cela a été mené dans de nombreux pays, comme en témoigne l'utilisation d'énergie propre dans certains pays, l'utilisation durable des ressources en eau et la gestion durable des déchets solides. Tous ces éléments vont conduire à une situation gagnant-gagnant à la fin.

 

 

 

 

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