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Vol.3 juin 2013
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Le gouvernement et la société voient à protéger les vestiges culturels de la Chine
Zheng Yang

 

Depuis l'annonce de la nouvelle liste, les médias ont couvert les sites choisis –  un grand honneur pour la Chine. Cet ajout signifie une plus grande attention et un appui financier, de même qu'une protection légale pour ces sites. L'État a dépensé 12,7 milliards de yuans (2 milliards de dollars) pour les projets du patrimoine culturel en 2012, soit une augmentation de 30 % sur l'année précédente.

Les gouvernements provinciaux ont aussi alloué des fonds provinciaux à leurs sites. Mais dans les régions moins développées, les limites des budgets locaux n'ont pas permis de vastes réalisations. Certains espèrent beaucoup de l'augmentation des capitaux privés dans la protection des biens, mais plusieurs demeurent prudents, croyant que l'investissement commercial pourrait causer des dommages non intentionnels aux vestiges.

Selon la Fondation chinoise pour la protection des biens culturels, les entreprises qui cherchent à s'impliquer dans la philanthropie trouvent la préservation des biens culturels moins attrayante que d'autres secteurs caritatifs.

« La protection des biens culturels en Chine dépend de l'éveil de la population », a dit Zhang Zhiping de l'Académie nationale du patrimoine culturel. « La protection ne doit pas reposer uniquement sur le gouvernement. »

 

Un appui non-gouvernemental

Seulement un petit nombre d'anciens bâtiments de Chine jouissent de la protection de l'État. Sans protection légale, plusieurs, bien que de grande valeur culturelle et historique, risquent la démolition. Pour résoudre ce problème, le Conseil des affaires d'État a promulgué, en 2008, des régulations sur la protection des villes, bourgs et villages de valeur historique et culturelle. Toutefois cette protection légale demeure limitée.

« Plusieurs bâtiments historiques de Guangzhou reçoivent peu d'attention et souffrent de dommages sérieux. Nous devons y voir », a dit Peng Minming, propriétaire d'une boutique électronique. L'an dernier, il est devenu membre de la Société de protection culturelle de Guangzhou, une organisation à but non lucratif vouée à la protection, particulièrement des bâtiments qui ne sont pas sur la liste du gouvernement local. Cette société compte actuellement 1 000 membres qui, le weekend, parcourent les rues et photographient les bâtiments à valeur historique et culturelle. Si quelque menace est découverte, des photos sont immédiatement exposées sur le site de la société et l'attention des médias est attirée en vue d'alerter l'opinion publique et celle du gouvernement. Les membres réunissent des renseignements pour prouver la valeur historique de ces bâtiments. Fondée en 2012, cette organisation a déjà sauvé quelques bâtiments de la démolition.

Des statistiques montrent que 40 000 biens culturels chinois ont disparu au cours des trente dernières années en raison de l'exploitation commerciale. Selon des experts, les efforts non-gouvernementaux commencent à jouer un rôle important dans la protection de l'héritage culturel chinois.

Des ONG enregistrées existent à Beijing, Tianjin et Nanjing, mais il existe aussi plusieurs groupes de volontaires comme celui de Guangzhou, qui font du bon travail, le plus souvent au moyen de l'internet.

Selon Peng, responsable d'un micro-blog genre Twitter, sans la reconnaissance de l'État, les petites organisations rencontrent souvent des problèmes dans la collecte d'information ; par contre, elles n'ont pas de conflits d'intérêts, et leur but est simple et clair.

Après des années d'efforts, la force des organisations non-gouvernementales commence à être mieux appréciée du gouvernement. Plus tôt cette année, le Conseil des affaires d'État a annoncé que les organisations qui travaillent pour la charité et le bienêtre pourront être enregistrées sans avoir à répondre à la réquisition de fonds, ce qui augmentera beaucoup la protection des biens culturels, a dit Peng.

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