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Même après 50 ans, la coopération médicale ne faiblit pas
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Vol.3 août 2013
Intégration réussie

Dr. Ren Minghui (NI YANSHUO)

En avril 1963, le gouvernement chinois a envoyé sa première équipe médicale en Algérie. C'était le début du programme chinois d'aide médicale internationale. Cinquante ans se sont écoulés depuis. Le Dr Ren Minghui, directeur général du Département de coopération internationale de la Commission nationale de santé et de planning familial de Chine (NHFPC), estime que les équipes chinoises ont amélioré les conditions locales de médecine des pays africains. En un demi-siècle de service, les équipes chinoises sont entrées dans la légende. Récemment, le Dr Ren Minghui a confié à CHINAFRIQUE son point de vue sur l'aide et la coopération chinoise en Afrique.

CHINAFRIQUE : Quel travail a été accompli pendant les cinq dernières décennies ?

Ren Minghui : Premièrement, l'effort des équipes médicales chinoises a planté son drapeau en Afrique. En autant que je sache, les Africains sont très impressionnés par deux projets chinois : le chemin de fer Tanzanie-Zambie, et surtout l'implantation des équipes médicales. En cinquante ans, les médecins chinois ont prodigué des soins à environ 260 millions de patients en Afrique.

Mais je pense que les données ne sont pas aussi importantes que le fait que la Chine ait opéré ce programme pendant cinquante années consécutives. Bien que d'autres pays aient aussi envoyé des volontaires, aucun ne l'a fait sans interruption pendant une aussi longue période. C'est vraiment un effort légendaire. J'ai parlé à plusieurs chefs d'État et ministres africains, et ils ont tous des histoires à raconter au sujet des équipes médicales chinoises.

Deuxièmement, les équipes médicales chinoises ont aidé certains pays à établir leur propre système de soins et aussi formé des médecins locaux. Bien sûr, le système sanitaire d'un pays ne peut se développer qu'avec l'aide chinoise ; il faut une grande participation du personnel local. De plus, le gouvernement chinois a invité le personnel et les spécialistes de la médecine africaine à venir en Chine suivre des programmes de formation en administration des soins de santé. Donc, notre aide médicale et notre coopération avec l'Afrique se sont étendues de diverses façons au cours des ans.

À quels défis l'aide médicale fait-elle face ?

Le plus grand est qu'actuellement, nous n'avons pas de stratégie générale pour notre apport en Afrique. Nous ne faisons que fournir des services sur la base des requêtes des pays africains. Il vaudrait mieux planifier une action proactive plutôt que de répondre aux évènements seulement.

Au moment de célébrer le 50ème anniversaire de l'aide médicale chinoise en Afrique, nous espérons établir une stratégie à long terme pour continuer. Ainsi, le gouvernement chinois, les ONGs, les entreprises, les think tanks, les institutions de recherche ainsi que les organisations internationales pourront unir leurs efforts pour coopérer et mener des échanges avec l'Afrique. Une stratégie d'ensemble les aidera à intégrer et à optimiser leurs efforts.

Deuxièmement, les divers départements et agences gouvernementaux devraient atteindre un consensus sur la position et l'importance de la coopération Chine-Afrique dans le domaine de la santé. Nous pourrions ainsi rassembler nos efforts pour fournir un appui financier et une formation coordonnés aux spécialistes du domaine médical.

Troisièmement, il faut intensifier la recherche sur la coopération entre l'Afrique et d'autres pays. Par exemple, les États-Unis, le Japon et des organisations internationales comme la Banque Mondiale et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont aussi développé plusieurs programmes en Afrique, et nous pouvons apprendre de leurs expériences réussies.

Quatrièmement, il faut davantage de fonds. En plus de l'aide de l'État, nous espérons pouvoir compter sur les gouvernements et entreprises locaux. Une bonne nouvelle est que certaines entreprises d'État chinoises qui investissent en Afrique ont soutenu des programmes médicaux, ce qui aide les entreprises chinoises à remplir leurs responsabilités et à établir leur bonne réputation.

Des experts ont suggéré d'impliquer les entreprises dans l'aide médicale chinoise en Afrique. La NHFPC encourage-t-elle cette politique ?

Nous l'encourageons fortement. Nous avons pris contact avec le groupe Sinopharm, une entreprise d'État, qui est la première entreprise pharmaceutique chinoise à faire partie des 500 plus grandes du monde, et qui a semblé intéressée. De plus Fosunpharm, à Shanghai, qui fabrique un médicament anti-malaria, a ouvert un programme en Afrique. La Chambre de commerce de Chine pour l'import-export de médicaments et de produits de santé (CCCMHPIE), qui est directement sous l'autorité du ministère du Commerce de Chine, travaille depuis des années à encourager l'entreprise pharmaceutique privée de Chine à investir dans le marché africain. En mai dernier, nous avons tenu un séminaire au Botswana, et la CCCMHPIE a convaincu plusieurs entreprises chinoises de participer.

Quelle est la nouvelle tendance de la coopération Chine-Afrique ?

On peut dire que les modèles de coopération se diversifient énormément. En ce qui concerne les soins médicaux, nous en sommes encore à la phase d'aide avec le gouvernement comme investisseur principal, mais il existe d'autres formes de coopération. Des entreprises chinoises ont travaillé à établir, avec des ONGs, des hôpitaux en Afrique. La Fondation chinoise pour la réduction de la pauvreté, par exemple, a aidé à bâtir au Soudan l'hôpital de l'amitié sino-soudanais Abu Ushar, financé par National Petroleum.

Il y a aussi des programmes de recherche universitaire ou de santé publique qui ont reçu un investissement considérable de pays africains sous forme de ressources humaines et matérielles qui ont haussé le développement autonome de la santé par les forces locales.

Le travail des ONGs en Afrique doit-il être appuyé ?

Les ONGs qui travaillent en Afrique méritent plein appui. Le Comité central de la Ligue de la jeunesse communiste chinoise possède une organisation de jeunes volontaires qui a envoyé plusieurs médecins et infirmiers dans divers pays d'Afrique. Je crois nécessaire que diverses organisations travaillent en accord et coopèrent en Afrique. Si des ONGs ou autres institutions entendent travailler en Afrique, il est à conseiller qu'elles utilisent les équipes médicales comme tribune pour promouvoir leurs efforts. Il y a divers programmes, mais la coopération peut renforcer les efforts de chacun. La communication mondiale est aussi nécessaire pour éviter de gaspiller les ressources en surfinançant un unique programme tandis que les autres ne reçoivent rien.

À quoi les volontaires des ONGs devraient-ils porter attention quand ils travaillent en Afrique ?

D'abord, ils doivent avoir une bonne connaissance des pays d'Afrique, de leurs cultures, de leurs systèmes de santé et de leurs services des soins médicaux.

Ensuite, il faut être prémuni contre les maladies endémiques de leur région de travail et se préparer à effectuer un travail en rapport avec ses capacités, car la bonne volonté seulement ne suffit pas. Ils doivent maintenir le contact avec leur ambassade respective et leur équipe médicale, selon le cas, afin de recevoir un appui technique en cas de problème.

Par ailleurs, nous attendons aussi des rapports et suggestions de la part des volontaires, car nous n'avons pas encore appris suffisamment sur l'Afrique bien que nos équipes médicales y travaillent depuis cinquante ans. Donc, nous désirons bénéficier de l'expérience et des suggestions des ONGs pour nous améliorer.

De quelle façon allez-vous coopérer avec les organisations internationales ?

La coopération internationale met surtout l'accent sur la santé publique. Par exemple, l'OMS travaille dans le domaine de la tuberculose, du sida, des maladies contagieuses et de la santé maternelle et infantile. UNAIDS vise surtout les problèmes liés au sida. La plupart des agences des Nations unies travaillent sur la santé publique des pays d'Afrique.

Toutefois, ces organisations internationales peuvent faire bien peu pour améliorer les systèmes de soins de santé locaux, comme former le personnel, construire des hôpitaux et fournir un guide de santé. C'est exactement ce en quoi la Chine excelle ; nos équipes médicales dispensent des services cliniques et ouvrent des hôpitaux. Par ailleurs, nous espérons recourir à la tribune internationale pour partager nos expériences dans l'amélioration de la santé publique dans les pays africains. Actuellement, nous avons un programme avec l'OMS pour combattre les schistosomes en Tanzanie.

 

 

 

 

 

 

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