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Vol.3 août 2013
Kashgar magique
Les charmes discrets des vieux quartiers de cette ville de la Route de la Soie
Yuan Yuan

L'ancienne architecture est un attrait de la vieille ville de Kashgar

Un salon de thé dans la vieille ville

La vieille ville de Kashgar que l'architecte et historien américain George Michell décrit comme « l'exemple le mieux conservé d'une ville islamique traditionnelle en Asie centrale », est un carrefour culturel vital de la Route de la Soie dans l'ouest de la Chine dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang.

Cette citation de Michell se retrouve dans son livre Kashgar : Oasis City on China's Old Silk Road. Avant lui, le réalisateur germano-suisse Marc Forster avait eu les mêmes mots lorsqu'il décida d'y filmer Kite Runner (2007).

Les maisons de couleur sable, les femmes vêtues en hijab et les hommes en robes et calottes, tout cela distingue Kashgar du reste de la Chine. Plus de 95 % de ses habitants ne sont pas Han, alors que ceux-ci représentent plus de la moitié de la population de la capitale régionale Urumqi. Si vous n'êtes pas allé à Kashgar, vous ne pouvez pas dire que vous avez vraiment été au Xinjiang.

Une grande partie de l'architecture de la vieille ville est restée telle qu'elle était il y a 2000 ans lorsque les Ouïgours ont fondé Kashgar. Elle abrite plus de 126 800 personnes sur une superficie de 4,25 km2.

 

Héritage

Des gratte-ciels et des vieilles maisons se partagent les rues de Kashgar. La grande roue d'un parc d'attractions en face de la vieille ville délimite la frontière.

La vieille ville de Kashgar se divise en deux parties. L'une, avec des ateliers, des vendeurs, des cafés et des restaurants, a été rénovée. De nouveaux bâtiments aux caractéristiques ouïgoures ont été construits depuis 2009, et les bazars ont été réorganisés selon les types de marchandises : chapeaux, nourriture, instruments de musique, etc.

Les bâtiments résidentiels sont préservés. Construits dans des endroits plus élevés, en boue et en bois sur deux ou trois étages, avec des plafonds magnifiquement sculptés. Les structures d'origine sont restées inchangées depuis des siècles, et de nombreuses maisons ont abrité sept ou huit générations.

Chaque maison dispose d'une cour, de diverses tailles, où poussent des arbres et des fleurs appréciées par les musulmans. On y trouve mûriers, figuiers, grenadiers, amandiers, vignes et rosiers. Les cours sont fortement ombragées, offrant un environnement paisible pour la détente. Les plus grandes disposent de pergolas pour les vignes.

Une promenade dans les ruelles étroites de la vieille ville permet de découvrir son histoire. Des filles aux cheveux courts portant des robes brillantes et des sandales en plastique rigolent, chantent et dansent. Le vrai plaisir ici est de se promener et d'observer.

Amago Rajim, une femme de 58 ans, vit ici dans une maison de deux étages depuis 40 ans. Elle voit les gratte-ciels et le parc d'attractions depuis son salon. « La vue est spectaculaire depuis ma fenêtre et nous avons un bon ensoleillement », raconte Rajim. « Les voisins sont tous des amis de longue date et nous nous connaissons bien. Vivre ici est très agréable. »

Chaque week-end, leurs quatre enfants et sept petits-enfants viennent dans cette maison héritée de ses beaux-parents. « Nous avons également un appartement dans un immeuble moderne à Kashgar et nous y passons l'hiver », explique Rajim, qui explique que les gens se chauffent eux-mêmes au charbon. « Mon mari et moi avons une trachéite donc nous restons pas ici en hiver. »

Akada, treize ans, est ici depuis huit ans. « Les voisins ici sont très amicaux et nous nous connaissons depuis longtemps, je me sens à l'aise et en sécurité », déclare ce dernier, qui vit avec ses parents et ses grands-parents dans une maison de deux étages. « Je veux vivre ici pour toujours », s'exclame-t-il.

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