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Vol.3 novembre 2013
Les esprits se rencontrent
Les think tanks jouent un rôle majeur dans la coopération de recherche sino-africaine
Nicholas Compton, Liu Jian

Des représentants de think tanks chinois et africains et d'instituts de recherche, des membres du gouvernement, des hommes d'affaires et des ONG se sont réunis à Beijing pour présenter les réalisations de leurs recherches et lancer le projet de partenariat think tank 10+10. Huit institutions ont été choisies de chaque côté pour participer. À terme, dix think tanks chinois et dix think tanks africains coopéreront.

La troisième réunion du Forum think tank Chine-Afrique (CATTF) et la cérémonie de lancement du projet 10+10 ont eu lieu du 21 au 22 octobre. L'événement a été co-organisé par l'Ecole normale supérieure de Zhejiang (ZNU), et l'Institut de recherche sur l'Asie de l'Ouest et l'Afrique (IWAAS) de l'Académie chinoise des Sciences sociales (CASS). China Development Bank a soutenu l'événement, qui avait pour thème le renforcement des relations sino-africaines et le soft power chinois et africain.

« Ni la Chine ni l'Afrique ne peuvent continuer à se développer sans l'autre », a déclaré le conseiller d'État de Chine Yang Jiechi. « Grâce à ce Forum, nous allons renforcer notre partenariat et nos liens. Nous établirons un ordre international plus équilibré et inclusif ».

Le Forum de cette année fait suite à une première réunion qui s'était tenue en 2011 dans la province du Zhejiang, et une seconde en 2012 à Addis-Abeba en Éthiopie.

Les chercheurs chinois et africains ont échangé leurs vues avec CHINAFRIQUE sur les perspectives de coopération des think tanks chinois et africains:

CHINAFRIQUE : Quel rôle joue ce Forum think tank et ce partenariat dans le renforcement des relations sino-africaines ?

 

» Joseph Onjala, chargé de recherche à l'Institut d'études du développement de l'Université de Nairobi: Le Forum est particulièrement important pour le développement de thèmes clés en recherche et développement et pour l'amélioration des relations entre la Chine et l'Afrique. Il s'agit d'une plate-forme importante pour se réunir et discuter des problèmes auxquels nous faisons face ensemble.

 

» Fatima Harrak, présidente du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique: Le Forum est une bonne occasion pour permettre aux gens de se rencontrer et de travailler ensemble. C'est la meilleure façon de faire face aux stéréotypes vus dans les médias. La Chine devrait accorder plus d'attention aux relations culturelles avec l'Afrique, qui donnent une base de compréhension.

 

» Charles Onunaiju, envoyé spécial et membre du comité de rédaction du Quotidien du Peuple au Nigeria: Les think tanks fournissent le cadre intellectuel de la politique de renforcement de la coopération entre la Chine et l'Afrique. Je pense que ce Forum est très opportun, et qu'il éclaircira les questions relatives à notre coopération.

» Benard I. Odoh, maître de conférences de géophysique à l'Université Nnamdi Azikiwe au Nigeria: Je vois ce partenariat au-delà de la recherche universitaire. Si nous voulons avoir une société plus accueillante nous devons encourager un développement économique durable et stabiliser la société. Pour ce faire, nous devons mettre l'accent sur le développement des infrastructures pour l'éducation en Afrique.

 

» Zhang Zhongxiang, directeur adjoint du Centre d'études africaines de l'Ecole normale supérieure de Shanghai: Le Forum favorise les échanges sino-africains, pour une coopération dans d'autres domaines plus durable. Il fournit également une bonne occasion pour les chercheurs de discuter des problèmes de coopération sino-africaine et de chercher des solutions possibles. Les chercheurs africains peuvent aussi mieux comprendre la politique africaine de la Chine.

 

» Sun Xiaomeng, vice-doyenne de l'École des études asiatiques et africaines de l'Université des langues étrangères de Beijing : Les participants à ce Forum sont des universitaires et des chercheurs d'institutions universitaires, ainsi que des représentants du gouvernement chinois. Le Forum réunit toutes les parties en Chine concernées par les affaires africaines pour discuter de questions pertinentes.

 

Quelles améliorations doivent être apportées aux échanges entre think tanks pour améliorer leur efficacité?

 

» Liu Hongwu, directeur de l'Institut des études africaines de ZNU: Grâce aux échanges nous pouvons trouver notre propre « voie chinoise » et « africaine » basée sur nos expériences et nos besoins de développement. Nous allons discuter de la façon dont nous pouvons innover sur nos mécanismes de coopération pour promouvoir l'industrialisation et accroître les possibilités d'emploi ainsi que les revenus des populations en Afrique.

 

» Wang Yizhou, vice-doyen de l'Institut des relations internationales de l'Université de Pékin: Par rapport aux dialogues entre think tanks de Chine, des États- Unis, de l'Union européenne, du Japon et de la Russie, la Chine et l'Afrique pensent que ces échanges ne reflètent pas la réalité de leurs relations bilatérales. J'espère que le nombre de ces établissements de recherche vont augmenter et que les échanges entre les think tanks s'approfondiront à l'avenir.

 

» Zhang Zhongxiang : j'espère que le projet Think Tanks 10+10 entre la Chine et l'Afrique s'intégrera aux mécanismes actuels de recherche conjointe. J'espère aussi que le partenariat peut s'élargir pour inclure plusieurs instituts de recherche dans un avenir proche.

 

» Fatima Harrak : Le gouvernement chinois pourrait nous aider à mettre en place un institut d'études chinoises, qui aidera nos élèves à connaître davantage la culture, la langue et l'histoire chinoise. Si nous pouvons intégrer des études chinoises dans le programme universitaire, le processus s'accélèrera probablement.

 

» Joseph Onjala : La plupart des pays africains inclus dans ce cadre ne jouissent pas forcément des mêmes avantages. Cela est particulièrement vrai dans le commerce. La plupart des pays d'Afrique importent beaucoup depuis la Chine, mais exportent seulement des ressources naturelles. Nous devons rechercher des opportunités pour eux et comprendre comment ils peuvent également bénéficier de ce partenariat.

Dans quels domaines les think tanks pourraient-ils améliorer leur coopération, afin d'apporter un soutien intellectuel pour le développement des relations sino-africaines ?

» Yang Lihua, chercheuse à IWAAS de CASS: La recherche peut se concentrer davantage sur la tendance du développement futur de la coopération Chine-Afrique, tandis que les chercheurs impliqués dans des projets de recherche liés à l'Afrique devraient pouvoir visiter l'Afrique en personne. En outre, je suggère de se concentrer sur certains thèmes abordés lors du Forum.

 

» Liu Hongwu : L'Institut d'études africaines de ZNU est en partenariat avec l'Institut nigérian des affaires internationales dans le cadre du projet 10+10. Nous souhaitons mener des recherches conjointes dans un large éventail de domaines, notamment la paix et la sécurité, la construction d'infrastructures et le transfert de technologie agricole. Nous envisageons également de travailler avec les universités nigérianes pour créer des instituts d'études chinoises.

 

» Sun Xiaomeng : J'espère que notre coopération peut s'étendre aux disciplines de base des études africaines telles que l'anthropologie, l'histoire, la société, la religion, la langue et la littérature. En mettant en place des fonds spéciaux pour construire des instituts d'études chinoises en Afrique, la Chine pourrait aider les Africains à mieux la comprendre.

 

» Benson A. Bana, chef du Département de science politique et d'administration publique à l'Université de Dar Es Salaam en Tanzanie: Je crois que la communication est ce qui rend une relation plus facile, et aide les gens à mieux se comprendre. Les Instituts Confucius sont un canal. Nous devrions également envoyer des enseignants en Chine pour enseigner le swahili. Les échanges d'enseignants et d'élèves sont également importants.

 

» Isaac Olawale Albert, directeur des études sur la paix et les conflits à l'Institut d'études africaines de l'Université d'Ibadan au Nigeria: La critique des médias occidentaux sur la colonisation de l'Afrique par la Chine est biaisée. Il devrait y avoir plus de contestations de la part de chercheurs africains. J'espère que le gouvernement chinois fournira plus de bourses pour les jeunes chercheurs africains souhaitant étudier en Chine, afin de mieux comprendre ces problèmes.

 

» Stephen Odebero, maître de conférences en planification et économie de l'éducation à l'Université Masinde Muliro des Sciences et des Technologies au Kenya: L'éducation sera le moteur du changement et de la coopération entre la Chine et l'Afrique. Nous avons besoin d'investissements adéquats dans la recherche et l'innovation, et de mettre l'accent sur une éducation de qualité. L'éducation ne suffira pas à aider des pays comme le Kenya, mais nous avons aussi besoin d'idées pour assurer la qualité, l'équité et l'efficacité.

 

 

 

 

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