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Vol.3 décembre 2013
Tous ensemble pour la réforme
Le programme définitif de réforme pour la Chine affiche une nouvelle interprétation de la relation entre le gouvernement et l'économie de marché
Zhou Xiaoyan

La réforme du marché va bon cours aussi. En juillet, la Banque centrale de Chine a annulé la limite des taux d'intérêt sur les prêts. La zone pilote de marché libre de Shanghai a été ouverte en septembre comme terrain d'essai des réformes financières, comme la convertibilité du yuan et la dérégulation des taux d'intérêt. 

Les décisions de la session plénière du Parti pavent la voie à de nouvelles mesures d'urbanisation longtemps attendues, disent les analystes. Le système actuel d'enregistrement de la résidence (hukou) lie le droit aux services publics comme la pension, l'assurance-santé et l'école publique gratuite au lieu de naissance. Les restrictions imposées aux fermiers sur la vente de leurs terres nuisent aussi à l'urbanisation.

Dans les villes, la terre est propriété de l'État ; dans les campagnes, elle appartient collectivement aux fermiers. La terre rurale comprend la terre arable, utilisée pour la culture des céréales, et la terre à bâtir, utilisée pour le bâtiment de logements, d'usines et d'infrastructures rurales. Comme les fermiers ne détiennent pas les droits sur la terre de propriété collective, ils sont donc exclus des gains réalisés sur la hausse des coûts de la terre.

Le communiqué dit que la Chine va accélérer ses efforts pour donner aux fermiers davantage de droits de propriété et établir un marché unifié de la terre rurale et urbaine.

Yi Peng, directeur du Centre de recherche en urbanisation du Forum financier international, un organisme mondial indépendant établi à Beijing, a dit que les fermiers retireront ainsi davantage de bénéfices de la hausse des prix de la terre et du logement, ce qui peut rétrécir de beaucoup l'écart de revenus entre les résidents urbains et ruraux.

Les obstacles

« La Session plénière du Comité central du PCC a seulement la responsabilité d'élaborer l'orientation de la réforme », a dit Wang Jianhui, directeur adjoint de l'Académie de recherche Capital Securities, à Beijing. « Le suivi des mesures concrètes devrait être publié dans les deux ans à venir. »

Zhao Xijun, professeur de finance à l'université Renmin de Beijing, pense que l'application des mesures de réforme constitue la clé. Selon lui, la Chine vient d'entrer dans les eaux profondes de la réforme, sans expérience de laquelle s'inspirer, et sans erreurs permises.

« La Chine doit se munir de courage et de détermination pour formuler des mesures précises et délimiter une échéance claire pour la réforme. »

Comme la réforme enfreindra certainement les intérêts de divers groupes, elle fera face à une âpre résistance de la part de ceux qui bénéficient du statut actuel des choses, comme les entreprises d'État, certains fonctionnaires de l'État, et des entreprises du domaine financier et de l'immobilier.

« Les entreprises d'État détiennent 60 % de l'investissement chinois, mais ne produisent que 20 % du PIB. Leur personnel, qui représente 5 % de la force de travail totale, va faire tout son possible pour compromettre la réforme », a écrit Wu Xihu, professeur à l'Université de Pékin, dans son blogue.

Chang Xiuze, professeur à l'Institut de recherche en macroéconomie de la Commission nationale pour le développement et la réforme, croit que le défi principal auquel fait face l'équipe de réforme du gouvernement central consistera à coordonner les divers groupes d'Intérêts. « Il faut renforcer l'autorité de l'équipe, dit-il. Dans le passé, de bonnes mesures de réforme n'ont pas été menées vigoureusement. Alors, à l'avenir, les efforts devront porter sur les intérêts des groupes pour assurer aux mesures de réforme une application en douceur. »

Qu'en est-il de l'Afrique ?

On s'est beaucoup intéressé à l'Afrique durant la session. Et la grande question consistait à savoir comment l'application des nouvelles mesures influencerait à long terme la trajectoire de croissance de l'Afrique du Sud et peut-être même le modèle de développement de l'Afrique conçu par Beijing.

Le Dr Martyn Davies, P.-D.G. de Frontier Advisory, un organisme de recherche et conseil sur les marchés émergeants, a dit à CCTV qu'il faut voir si la façon dont la Chine développera l'économie – le soi-disant modèle de rééquilibrage de l'économie nationale – exercera à la fin un impact sur l'Afrique.

« Il y a peut-être quelque chose de négatif, à savoir que la croissance de la Chine est modérée, quoique encore très robuste, a dit Davies, mais que les économies africaines qui comptent sur l'exportation de marchandises vers la Chine pourraient souffrir d'un ralentissement de la demande de leurs ressources par la Chine. »

Comme la Chine commence à s'orienter vers un modèle de croissance plus centré sur le consommateur, Davies pense l'on verra plus de 50 % du PIB dépensé en investissements immobilisés en Chine, ce qui représente un modèle de croissance fondé sur les ressources, et cela a été très positif pour l'Afrique dans les dix ou douze dernières années, vu la nature des économies africaines.    

« La croissance subsaharienne elle-même a baissé de 25 à 30 % cette année, surtout à cause d'un certain refroidissement du cycle basé sur les marchandises de la Chine », a dit Davies, ajoutant que l'Afrique est très intéressée à voir comment ces nouvelles mesures annoncées en Chine joueront sur son investissement immobilisé. « 50 % du PIB n'est pas viable, peut-être 40 % est plus maniable à long terme, et pourrait avoir un impact sur les économies d'Afrique qui ne se sont pas diversifiées au cours de la dernière décennie », a dit Davies.

Gerrishon Ikiara, professeur de relations internationales à l'Université de Nairobi, au Kenya, a dit à l'agence de presse Xinhua que l'approfondissement de la réforme en Chine avait une influence significative sur l'Afrique. « Les entreprises chinoises ont favorisé le progrès des économies africaines par leur technologie et leur expérience de gestion, particulièrement en développant une économie verte et en réalisant une croissance inclusive », a dit Ikiara.

L'expert égyptien en affaires chinoises, Muhammad Abdel-Wahab Al-Sakit, ex-ambassadeur de la Ligue arabe en Chine, est d'accord avec Ikiara. Il a déclaré à Xinhua que la stratégie de mondialisation de la Chine a engendré des bénéfices mutuels dans plusieurs pays, et facilité la circulation des capitaux et la compétition de marché, fournissant aux consommateurs du monde de meilleurs produits à moindre prix.

Qu'est-ce que la Troisième Session plénière ?

Le Comité central du PCC, composé des plus hauts décideurs de Chine, est élu pour une période de cinq ans. Durant ce mandat, le Comité tient un certain nombre de réunions, appelées sessions plénières, dans lesquelles il discute et approuve les principales décisions de mesures. Habituellement, la nouvelle direction du Parti est élue lors de la première session plénière ; le personnel de l'organe d'État est recommandé à la seconde session, tandis que la troisième session est celle où les changements de mesures sont proposés. En 1978, la Troisième Session plénière du Comité central du PCC a résolu d'appliquer la réforme et l'ouverture, facilitant l'inclusion de la Chine dans l'économie mondiale. La Troisième Session du XIVe Comité central en 1993 a approuvé l'économie de marché socialiste, qui a posé une base à l'envolée de l'économie chinoise au cours des deux décennies suivantes.

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